« Oh, le beau livre ! | Quel festival de mots ! » |
Pasqua, « meurtri », va saisir la CEDH
Il a 83 ans, la CEDH va devoir se précipiter. Pourvu qu'elle ne lui ouvre pas de nouveaux droits en France, elle ne semble pas avoir pour réputation d'exécuter des décisions de justice. Mais le cas échéant, il pourra toujours envisager d'ultimes recours. S'il s'engage sur ces voies, déjà tellement « meurtri », il devra surtout penser à désigner un bénéficaire.
Pasqua va saisir la CEDH
AFP, 23/07/2010 | Mise à jour : 14:50, extraits
L'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, s'est dit "meurtri" par sa condamnation définitive aujourd'hui dans une affaire de malversations et a indiqué qu'il allait saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). [...] "In fine, ce sera devant la Cour européenne des droits de l'Homme que tout cela sera jugé définitivement", poursuit M. Pasqua. "Toute ma vie a été consacrée au service de la France, c'est pourtant la France qui sera condamnée à Strasbourg et cela me meurtrit tout autant", conclut-il.
1 commentaire
Pasqua: Courroye n'est "pas un modèle"
AFP, 29/10/2010 | Mise à jour : 07:49
L'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua juge aujourd'hui sur Public Sénat que le procureur de Nanterre Philippe Courroye, qui l'avait mis en examen dans l'Angolagate, n'est "pas le modèle du magistrat que les Français devraient espérer". "J'ai eu affaire à lui, bien entendu. Et pour moi, il n'est pas le modèle du magistrat que les Français devraient espérer", selon Charles Pasqua, qui avait déposé plainte en novembre 2009 contre Philippe Courroye pour "destruction, soustraction et détournement de preuves" après avoir été condamné à un an de prison ferme dans l'affaire de l'Angolagate.
Le sénateur explique avoir vu d'un bon oeil la décision du procureur général de Versailles d'ordonner à Philippe Courroye d'ouvrir une information judiciaire sur ses enquêtes préliminaires dans l'affaire Bettencourt, préalable à la désignation d'un ou de plusieurs juges d'instruction. Selon l'ancien ministre, c'est une bonne chose "parce que ce qui est reproché à Philippe Courroye, c'est de profiter de sa position de procureur pour conduire des enquêtes préliminaires" et que le procureur n'aurait "pas respecté toutes les règles de la profession". "Personne ne sait ce qu'il fait, personne ne connaît les investigations qui sont conduites et il n'y a aucun contrôle", selon Charles Pasqua sur qui Philippe Courroye avait enquêté quand il était juge d'instruction à Paris.
"Je le connais bien. Pour moi, très honnêtement, c'est tout à fait le modèle de ce qu'il ne faut pas faire", poursuit Charles Pasqua qui a également commenté la "guerre personnelle" que se livrent au tribunal de Nanterre Philippe Courroye et la juge Isabelle Prévost-Desprez. "Ce qui est lamentable c'est cette querelle qui a discrédité à la fois le procureur et la vice-présidente du tribunal", selon l'élu des Hauts-de-Seine.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/29/97001-20101029FILWWW00295-arrete-pour-un-jeu-de-mot-envoye-a-dati.php