« Yvan Colonna reste en prison | Au juge des tutelles, ça ne s'arrête plus » |
Une page de tournée
Vu ce qui m'est parvenu, je vais faire appel et tenter une fois encore d'élever un peu ces pseudo débats. Tout se passe comme prévu, et comme en septembre 2009, l'ARSEA a encore carte blanche - « dans les conditions de la précédente mesure ». Le juge a maintenant officiellement annoncé que la quille va suivre, c'est super. En 2005, ces gorets du social souhaitaient aussi s'emparer de ma cadette ; elle est toujours à la maison, ce sera maintenant l'essentiel.
Ajout de 15h00... Bah, non, je ne ferais pas appel. A quoi bon ?
Ajout de 21h30... Contester encore ? Ce serait possible. Mais si je retournais à Versailles, pour contester ce jugement ou plutôt pour critiquer ce qui s'est passé, ce serait surtout pour compatir. A quoi ça servirait ?
Ajout de 23h15... Oui, je crois que je ne pourrais plus que compatir. En 2009, Justine aurait pu être « orientée » mais j'estimais qu'elle pouvait faire mieux, aller au lycée. J'ai insisté et ça s'est concrétisé. Mais Justine voulait ensuite absolument faire du théatre et pas ailleurs qu'à Haguenau, « pour réussir ». En septembre 2009, Elle finissait donc « placée » là bas, dans un internat de la banlieue de Strasbourg. J'avais contesté car dans le lycée du coin, le 9-2, il y a une filière appropriée, la même qu'à Haguenau. Mais Justine estimait que dans un lycée dit « de banlieue », on rate ses études. J'avais contesté mais Versailles a ensuite encore une fois tout confirmé. Justine restait donc à Haguenau. Pourtant, dès novembre 2009, l'ARSEA envisageait à nouveau de « l'orienter »... C'est fait. Et elle reste à Haguenau ou dans ce secteur, dans le pré de l'ARSEA Alsace. Maintenant, Justine va faire horticulture.
Une chose est assez certaine. Si elle avait raté théatre en étant scolarisée dans la banlieue de Paris plutôt que dans celle de Strasbourg, elle aurait eu du mal à faire maintenant horticulture. Peut-être à Trappes, pas très loin d'ici ? C'est assez vert, le 7-8, mais probablement toujours pas assez huppé ou encore trop dangereux pour des banlieusards de province.
A mon avis, ces pros supposés sauver ou parfois même traiter* les mineurs devraient de temps en temps réfléchir un peu plus lorsqu'ils travaillent si dur. Le pré carré de l'ARSEA... J'en avais parlé et j'en avais même fait part au juge pour enfant de Nanterre, Bockel en avait trop dit dans un JDD : là bas, en Alsace, il y avait eu des résultats « en demie teinte », certains parents semblaient être « totalement déconnectés ». Faire appel et contester ? Non, je ne pourrais plus que compatir. Il faut que je me taise ou suivront bientôt encore de « vaines polémiques » ou un « mauvais procès ».
Faire appel ? Non. Au cours des prochains mois, la 2ième chambre civile m'occupera encore suffisamment.
Ajout, plus tard, dans la nuit... « Consternant », ai-je lu ce soir, sur Facebook. Par le passé, alors que je me référais à Serge Paugam, La dysqualification sociale, quelqu'un m'avait répondu qu'il fallait rester « analytique », que des observateurs comme moi « racontent de véritables inepties, et leur expertise est affreusement dans le dénigrement des professionnels de terrains. » L'ARSEA, puis je crois que, surtout, les juges de versailles confirmaient encore, en janvier dernier. Il ne me parait définitivement plus utile du tout de faire appel de cette ultime et dernière décision rendue par le juge pour enfant de Nanterre. Justine restera « placée », « aidée » encore, « et ce jusqu'à la majorité de la mineure ».
*) les délinquants, l'ARSEA Alsace en traite ou en aide aussi
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UMP/délinquance: prison pour les parents
AFP, 31/07/2010 | Mise à jour : 21:02
Le secrétaire national de l'UMP en charge de la Sécurité, Eric Ciotti, qui prépare un texte sur la responsabilité pénale des parents des mineurs délinquants, propose deux ans de prison ferme quand ceux-ci n'auront pas fait respecter les obligations auxquelles seront soumises leurs enfants condamnés.
"Les parents du mineur encourront alors une condamnation pénale qui pourra aller jusqu'à deux ans de prison", a-t-il annoncé dans une interview au Journal du Dimanche à paraître demain. "La phrase exacte de la proposition de loi sera: 'Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis", a précisé le député des Alpes-maritimes.
L'objectif de la proposition de loi que Eric Ciotti prépare avec son collègue Edouard Courtial est que, "systématiquement, en cas de condamnation d'un mineur, le magistrat mette en place un plan de probation sous la responsabilité" des parents. Le jeune aura alors des interdictions claires, souligne Eric Ciotti, comme celle de paraître dans certains lieux, ou d'entrer en relation avec certaines personnes, et aussi des obligations en termes de résultats scolaires. Si cette probation n'est pas respectée, alors les parents risquent alors jusqu'à deux ans de prison, a-t-il souligné.
Mots clés : déchéance de nationalité, Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy
Par lefigaro.fr, 01/08/2010 | Mise à jour : 10:25, extraits
Cette surenchère de Brice Hortefeux comme la proposition du député UMP Eric Ciotti d'emprisonner les parents de mineurs délinquants, ne devrait pas calmer la polémique déclenchée par les annonces de Nicolas Sarkozy. [...] Reprenant l'expression de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux a redit que le gouvernement «menait une guerre nationale contre l'insécurité». «Nous sommes du coté des victimes et n'avons qu'un seul ennemi : les crapules qui empoisonnent la vie des honnêtes gens», s'est défendu le ministre. «Nous laissons au PS l'inertie, l'angélisme et l'idéologie». «Ces mesures sont justes, attendues et efficaces», s'est-il justifié avant de conclure «je ne suis pas dans le commentaire mais dans l'action».
Décès d'un enfant battu de trois ans
AFP, 01/08/2010 | Mise à jour : 10:45, extrait
Le beau-père et la mère avaient été placés en garde à vue quelques heures plus tard, dans la journée de jeudi. "Cet enfant était maltraité depuis plusieurs mois", a-t-on indiqué au parquet, précisant que la mère ne frappait pas l'enfant, mais "elle n'a pas su la protéger". Le beau-père et la mère, tous deux sans emploi, ont eu ensemble un enfant d'un mois, qui a fait l'objet d'une mesure de placement.
http://justice.cloppy.net/index.php/epilogue/2010/06/05/nanterre-pourrait-bientot-convoquer