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Le guide du cynisme tranquille

Le guide du cynisme tranquille
un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Après l'affaire de Metz, le procureur dénonce "de vaines polémiques"
LE MONDE | 11.11.08 | 14h21 • Mis à jour le 11.11.08 | 14h21, extrait
Devant le CSM, le procureur a retracé le parcours judiciaire de Nabil, condamné deux fois pour violences aggravées avant d'être interpellé, en janvier 2008, en possession d'une "quantité importante" de résine de cannabis. "Avant d'être écroué, cet adolescent de 16 ans avait été placé dans un foyer spécialisé, puis dans un centre éducatif renforcé et, enfin, dans un centre éducatif fermé d'où il a fugué plusieurs fois. La réponse a été très graduée et nous avons privilégié tant que nous le pouvions les mesures éducatives", a expliqué le magistrat.
Michel Beaulier a décrit "le traumatisme" que ces événements ont pu provoquer dans sa juridiction, "notamment chez les jeunes magistrats". "Mon substitut, qui n'a que deux ans de pratique, a été obligé de s'arrêter deux semaines. L'annonce du suicide de Nabil nous avait tous beaucoup choqués, il n'était pas utile d'en rajouter avec de vaines polémiques et en nous faisant ce mauvais procès."
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Voir aussi http://books.google.com/books?id=gwQ_k91Pi30C&pg=PA209

Créé 24-11-2012 23:10 | Mis à jour 25-11-2012 12:05
L'ado suspectée d'avoir jeté une jeune fille de sa connaissance sous un train a été mise en examen et écrouée. Sa victime, amputée des membres inférieurs, n'est pas "tirée d'affaire".
Deux jours après l'agression en gare de Yerres, dans l'Essonne, la jeune fille de 18 ans poussée sous une rame du RER D était samedi dans un état stable, mais les médecins, qui ont dû l'amputer des deux jambes, restaient réservés sur son pronostic vital, a-t-on appris du procureur d'Evry Gilles Charbonnier. "Il n'est pas certain qu'elle soit tirée d'affaire", avait-il déjà déclaré la veille. Le magistrat a par ailleurs annoncé que l'adolescente de 15 ans soupçonnée de l'avoir délibérément poussée sur les rails a été mise en examen pour "tentative d'homicide volontaire et incarcérée à Fleury Merogis".
Les vidéos témoignent d'un geste volontaire
"La PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) va travailler dans les prochains jours, les prochaines semaines, pour voir quelles solutions on peut trouver pour cette jeune fille", a expliqué le procureur évoquant entre autres options "un centre éducatif fermé, un centre éducatif renforcé, ou un établissement pour mineurs". Si elle devait être poursuivie pour tentative d'homicide volontaire, elle encourrait quinze ans de réclusion.
Les enregistrements de vidéosurveillance visionnés par les enquêteurs ont confirmé que le drame survenu jeudi vers 17h n'avait rien d'accidentel. La suspecte, interpellée peu de temps après les faits, avait pris à partie l'autre jeune fille qui attendait seule sur le quai. Puis elle l'a "bien poussée" au-devant du train. Le motif de l'altercation reste incertain. Seul fait établi : les deux protagonistes, à l'époque placées en famille d'accueil, ont vécu sous le même toit il y a quelques années. La victime, désormais hébergée dans un foyer, ne s'y rendait plus que les week-ends.
L'une ne dit rien, l'autre n'est pas en état de parler
Peu loquace durant sa garde à vue au commissariat de Montgeron, la "pousseuse" n'a apparemment toujours pas expliqué son geste, ni le motif de l'altercation. Elle-même très "marquée par les faits qui se sont produits. Elle parle avec parcimonie" avait confié hier le procureur, précisant seulement qu'il était "a priori" question d'un "différend d'ordre personnel entre les deux jeunes filles qui se connaissent et ne s'apprécient pas".
La victime était encore consciente lorsque les secours l'ont prise en charge sur les lieux de l'agression. Après plus de deux heures de soins sur place, elle avait enfin pu être héliportée vers un hôpital francilien où elle a passé "pratiquement une journée au bloc opératoire". Faut-il le préciser, la jeune fille qui souffre de nombreux hématomes, de fractures et surtout a subi une double amputation, n'avait toujours "pas été entendue" samedi a indiqué le procureur Charbonnier.
De source http://www.metrofrance.com/paris/essonne-la-jeune-pousseuse-du-rer-incarceree/mlkx!0dDYrVjWaNY6A/
LE FLASH > Actualité
RER: la victime amputée des 2 jambes
Sipa Mis à jour le 23/11/2012 à 18:53 | publié le 23/11/2012 à 18:40
La jeune fille de 18 ans qui avait été poussée par une adolescente hier soir sous une rame du RER à la gare de Yerres (Essonne) a été amputée des deux jambes, a-t-on appris cet après-midi auprès du parquet d'Evry (Essonne). "Elle a beaucoup d'hématomes et de traumatismes", confirme Gilles Charbonnier, procureur adjoint d'Evry. "Son état est stabilisé mais son pronostic vital reste engagé". La garde à vue de l'adolescente de 15 ans soupçonnée de l'avoir projetée sur les rails vers 16h40 a été prolongée jusqu'à samedi après-midi. Une information judiciaire devrait alors être ouverte.
"Elle est très marquée par ce qu'elle a fait", explique le magistrat. "Ses capacités d'explication sont amoindries. C'est quelqu'un qui a une histoire familiale et personnelle lourde à porter". Selon le magistrat, la jeune fille était placée depuis plusieurs années en famille d'accueil. "Selon les premiers actes d'enquête, les deux jeunes filles ont eu un accrochage verbal dont nous ignorons l'origine", explique Gilles Charbonnier. "L'une d'elles s'est dirigée vers la rame qui arrivait et a été poussée par l'autre". Une version étayée par des images de vidéo surveillance de la gare et l'audition des témoins.
Selon le magistrat, les deux jeunes filles avaient été placées dans la même famille d'accueil. "Elles ne s'étaient pas bien entendues et la victime avait été placée dans une autre famille", complète Gilles Charbonnier. Cette dernière n'était pas scolarisée.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/23/97001-20121123FILWWW00678-essonne-la-victime-amputee-des-2-jambes.php

Actualité > Yerres
Le parcours chaotique de « la pousseuse du RER D »
Laurent Degradi | Publié le 27.11.2012, 09h24
Pièce après pièce, le puzzle prend forme. Celui du parcours chaotique et sinueux de Marine*, 15 ans, devenue depuis quatre jours « la pousseuse du RER D. » Au fil de ses auditions, l’adolescente qui a projeté sous les rails d’un train une jeune fille de 17 ans, jeudi dernier à Yerres, se dévoile.
« On sait que cette jeune personne a une vie très triste.
Ses parents biologiques l’ont placée en foyer très tôt, car ils ne pouvaient pas subvenir à ses besoins, révèle Gilles Charbonnier, procureur d’Evry. Son parcours n’a pas été facile. Il s’agit d’une enfant cabossée par la vie. »
L’adolescente est écrouée depuis samedi à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Celle qui, jusque-là, était scolarisée dans « un lycée de l’Essonne », selon le parquet d’Evry, va de nouveau être entendue par la justice dans les jours qui viennent. « Il va falloir qu’elle précise les raisons de son geste. Pour l’instant, elle est encore très marquée par les conséquences de son acte. Elle ne peut que s’expliquer difficilement sur les faits, confie Gilles Charbonnier. D’un autre côté, nous allons mettre en place un suivi d’une autre nature pour elle. C’est une mineure de moins de 16 ans. On n’est pas dans la répression absolue mais plutôt sur un projet éducatif qu’il va falloir élaborer. »
La victime amputée de ses deux jambes
Dans l’immédiat, Marine va être soumise à des enquêtes de personnalité et à un quadrillage de sa psychologie. « Cela donnera des axes de travail qui pourront favoriser sa réinsertion future, indique encore le procureur d’Evry. Le témoignage de la victime, si toutefois elle se trouve à un moment en état de le donner, sera également d’une aide capitale. »
La victime, Jessica, reste dans un « état stabilisé » depuis l’amputation de ses deux jambes. « Les médecins avaient signalé que, si elle passait le week-end, ses chances de survie étaient accrues », rapporte encore le parquet d’Evry.
Ancienne élève de l’établissement régional d’enseignement adapté (EREA) de Montgeron, Jessica y avait suivi deux années de CAP d’assistante technique en milieu familial et collectif (ATMFC). Elle avait quitté la structure en juin, y laissant le souvenir d’une « petite blonde vive et énergique, un peu grande gueule ».
* Le prénom a été modifié.
De source http://www.leparisien.fr/yerres-91330/le-parcours-chaotique-de-la-pousseuse-du-rer-d-27-11-2012-2359477.php

Emmieller (v.tr.) : Garnir de miel // [Fam., pop.]Synonyme trivial de « emmerder » (1/2)
— 1Jour 1Mot (@1Jour1Mot) Novembre 27, 2012
Emmieller (v.tr.) : [Fig.] Emmieller les bords du vase : Faire passer à l'aide de quelque douceur (parole, acte) ce qui est pénible. (2/2)
— 1Jour 1Mot (@1Jour1Mot) Novembre 27, 2012
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