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Ce matin, quelque chose m'a choqué
Ce matin, quelqu'un a dit que j'avais vécu une « expérience difficile ». Probablement parce que je pourrais passer pour un individu qui n'a plus du tout confiance en la justice de son pays ?
Personne n'a imaginé que mes filles ont elles-même eu à subir de véritables épreuves ? Je crois que les travailleurs sociaux et la famille maternelle de Justine ne vont pas vouloir s'étendre sur cette question. Maître Roughol, avocat d'enfant, serait probablement aussi en difficulté si elle devait développer ce sujet.
En attendant la suite, écoutons le château, ce soir, il va tenter de nous rassurer.
Du programme des prochaines
Assises Nationales de la Protection de l'Enfance
Publié le 05/02/2009 à 13:43 - Modifié le 05/02/2009 à 13:48 AFP
Dati à l'école de la magistrature: "l'indépendance n'est pas un dogme"
La ministre de la Justice Rachida Dati a estimé jeudi à Bordeaux, devant des auditeurs de justice de la promotion 2009, que "l'indépendance" des magistrats n'était "pas un dogme" qu'il suffirait de "proclamer" mais qu'elle se méritait.
"L'indépendance n'est pas un dogme. Il ne suffit pas de la proclamer. Elle se mérite par la qualité de son travail. Elle se mérite par la légitimité de ses décisions", a souligné la garde des Sceaux en relevant que "la magistrature est inquiète" devant les élèves de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).
"C'est parce que l'on est au-delà de tout reproche et de toute suspicion que l'on est indépendant", a-t-elle ajouté.
La question de l'indépendance des magistrats est au coeur des préoccupations exprimées par des syndicats de magistrats notamment après les déclarations du chef de l'Etat Nicolas Sarkozy qui souhaite la suppression du juge d'instuction.
En préambule à son intervention devant les 137 élèves magistrats qui débutent leur formation à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) de Bordeaux, Rachida Dati, a insisté sur "la crise de confiance qui existe entre l'opinion publique et l'institution judiciaire".
Elle a évoqué pour répondre à ce sentiment la réforme de la carte judiciaire pour "une justice mieux organisée, plus simple", la lutte contre la récidive, plaidant pour "une justice plus attentive aux victimes" avec notamment la création récente du juge délégué aux victimes.
Quand Fillon sombre dans la propagande bas de gamme
Dans le Monde du 2 février dernier, le Premier ministre accuse la gauche d'avoir exonéré d'impôts et de charges les bonus des traders. Le problème c'est que c'est totalement faux ! Non seulement la gauche n'a jamais pris une telle mesure, mais en plus cette exonération n'existe pas. 5 février 2009, 13:38, à lire sur marianne2.fr
François Fillon, premier ministre
"Rien ne serait pire qu'un changement de cap"
LE MONDE | 02.02.09 | 14h33 • Mis à jour le 02.02.09 | 14h33, extrait
Allez-vous légiférer sur le bonus des chefs d'entreprise ?
Dans la crise, il faut de l'équité. Les socialistes n'ont pas, sur ce sujet, de leçon à nous donner : c'est le gouvernement de Lionel Jospin qui, en 2002, a décidé d'exonérer d'impôts et de charges sociales les bonus des traders ! Nous avons choisi de faire confiance à l'esprit de responsabilité des dirigeants. Et nous sommes attentifs au fait que la France n'est pas seule au monde : il faut viser l'harmonisation européenne, sinon on encourage les départs. Dans les entreprises aidées par l'Etat, la règle est claire : il n'y a pas de bonus et les bénéfices doivent aller majoritairement à la reconstitution des fonds propres. Il n'y a pas d'aides sans contreparties : arrêtons ce discours démagogique sur les soi-disant cadeaux faits aux banques ! Dans le reste de l'économie, nous attendons de voir si les règles de bonne conduite édictées par le patronat sont respectées. C'est une question de semaines. Si ce n'est pas le cas, nous légiférerons, mais il faut être clair : si nous devions le faire, le débat ne se limiterait pas à la rémunération des dirigeants, il s'élargirait nécessairement à d'autres professions.
Paru en janvier 2005