« Appel, pour des broutilles | Un effet inattendu ? » |
Un dossier « épais », « un bâton merdique »
Je vais peut-être faire appel - partiel - de cet ultime jugement rendu ce 16 juillet, par le « nouveau » juge pour enfant de Nanterre. Je m'accorde encore quelques jours avant de prendre une décision. Pour le moment, j'hésite, beaucoup, car je ne connais trop bien les usages de la cour d'appel de Versailles. Si je fais appel, je pense que ce sera sans plus pour accéder une troisième fois à la cassation, pour des broutilles.
Ce 9 juillet, l'audience s'est pour une fois très bien déroulée. En sortant du cabinet du juge, Justine était ravie de pouvoir passer l'été avec nous, en famille. Depuis, Justine a même confirmé à nouveau son souhait de rester définitivement avec nous. Mais selon « la justice », tout irait « trop vite ».
Au cours de l'audience, j'ai pu préciser encore une fois ce que je pensais du contenu de ce dossier « d'assistance éducative » : un fond diffamatoire et calomnieux, à mon encontre, au préjudice de Justine et de sa petite soeur aussi. Le « nouveau » juge qui nous est favorable depuis plusieurs mois m'a répondu qu'il statuerait avec la distance qui s'impose. Il semble bien l'avoir fait - encore une fois - ou Justine ne serait pas à la maison, en ce moment même.
En sortant du tribunal « pour enfant » et sur le chemin de la maison, j'ai expliqué à Justine que malgré ce que nous avions plaidé, ma compagne et moi, ce juge n'aurait certainement pas pu ordonner son retour immédiat et définitif. En effet, même si nos précédentes rencontres, nos échanges ainsi qu'un premier week-end en famille se sont très bien déroulés, vu la situation d'alors et vu ce qu'a construit « la justice », ce « nouveau » juge ne pouvait pas augurer du bon déroulement de ces vacances, en famille, ou de nos reprises de relations, au quotidien.
Pour le moment, Justine reste donc encore « placée ». Mais à la rentrée, elle ira en internat scolaire, en Alsace, à proximité d'Uhrwiller. L'idée de rester au domicile des tiers « dignes de confiance » ne l'enchante plus, elle en parle depuis décembre 2008 (sic). A défaut de pouvoir rentrer enfin à la maison, elle adhère aujourd'hui à l'idée d'une telle période, en internat scolaire. Une nouvelle période en « foyer de la Dass » ou même dans une autre famille d'accueil était exclue ; Justine n'en a pas du tout le profil et garde d'ailleurs de très mauvais souvenirs de Taverny aussi.
L'ARSEA et les tiers « dignes de confiance » avaient élaboré cet ultime projet d'internat « pour Justine ». Ils pensaient certainement que Justine allait rester encore longtemps « placée » en Alsace, comme depuis plusieurs années déjà ? Ce 9 juillet, le juge regrettait l'absence des « professionnels » de l'ARSEA à l'audience. J'avais moi-même regretté que l'ARSEA n'ait jamais répondu à mes convocations, dans le cadre d'un référé suspension, en juillet et septembre 2008. J'avais aussi regretté l'absence de l'ARSEA en hiver puis au printemps dernier, toujours à la cours d'appel. Manifestement, les « professionnels » de l'ARSEA ainsi que certains juges n'ont que faire des débats devant la Cour...
D'après le délibéré du 16 juillet 2009, il serait aujourd'hui « souhaitable » que le juge pour enfant de Strasbourg désigne d'autres « professionnels » que ceux de l'ARSEA. En mai et juin 2008, le juge Xavier Serrier aurait déjà pu s'apercevoir que ces « professionnels » et ces tiers « dignes de confiance » travaillaient très bizarrement. Mais à cette période, le juge Xavier Serrier semblait avoir d'autre préoccupations que celle de faire enfin évoluer cette affaire d'assistance prétendue éducative. En effet, je venais d'engager une procédure de prise à partie à l'encontre de ce même magistrat. Depuis, la cour d'appel de Versailles a fait le nécessaire pour sauver la face du juge Xavier Serrier ; c'est toujours ça ? Je pense que quelques magistrats de la cour d'appel n'ont même pas remarqué l'évolution de la situation de Justine tant ils se sont appliqués à motiver encore son « placement » au presbytère et dans le pré de l'ARSEA.
Peu avant l'audience de juillet dernier, j'ai pu consulter encore une fois le dossier du juge pour enfant. Je n'ai toujours pas pu tout lire, le dossier est « épais », même « très lourd ». J'ai pu prendre quelques photos. Des éléments versés à ce dossier par le corbeau de l'histoire sont absolument ignobles. « Diffamez, il en restera toujours quelque chose » ; je pense que c'est aussi ce qu'on enseigne aux « professionnels » de la Dass. Le « nouveau » juge arrive du 9-3 ; il a pu être d'abord choqué par le contenu de ce dossier puis vraiment surpris par les partis présents à l'audience, ce 9 juillet : un auteur et metteur en scène, un ingénieur, un pasteur, un médecin généraliste.
Une correspondance du corbeau, au dossier de Justine
Aujourd'hui, les tiers « dignes de confiance » et nous sommes priés de nous entendre, « dans l'intérêt de l'enfant », bien évidemment... Par le passé, la famille maternelle de Justine et les « professionnels » de la protection de l'enfance n'avaient jamais souhaité travailler avec moi. Bien au contraire, ils ont tout fait pour rompre « la relation père-enfant » et motiver un « placement durable » en Alsace. J'attends toujours que cette « justice » justifie son travail et l'obstination qu'elle a eu à me noircir, à outrance. Le « nouveau » juge ne connait pas les détails du dossier, construit sur plusieurs années, il ne pourrait pas distinguer le vrai du faux ; à l'audience du 9 juillet, nous n'aurions pas pu débattre de tout ce passé, nous devions discuter de l'avenir.
Pendant trois à quatre années, Justine a été privée de toutes relations avec sa famille et ses amis en région parisienne. Le substitut Felicis, l'ASE des Hauts de Seine, les professionnels de l'ARSEA, les professionnels de l'OSE France, le pasteur d'Uhrwiller et le corbeau de l'histoire auraient-ils quelques explications à avancer, en public ?
En mai 2008, personne n'avait osé répondre aux journalistes qui me suivaient au tribunal pour enfant de Nanterre, pour Faits divers le mag, sur France 2. Au cours de l'audience, en 2008, le substitut Felicis avait tenté de m'intimider, le pasteur d'Uhrwiller m'apprenait qu'il envisageait de faire « supprimer » mon blog et le juge Xavier Serrier m'intimait lui-même de le faire disparaitre de la toile, puis de me taire. En quoi ce blog ou mes discours en public posent-ils tant problèmes à cette « justice » à huis clos et au dossier si difficilement accessible aux parents ?
Des « psychologues » pourraient souhaiter me répondre. Je les invite à commenter d'abord un cas clinique.