« Un dossier « épais », « un bâton merdique » | Une décision qui ménage le pasteur et le choux ? » |
Un effet inattendu ?
Voilà que le juge des tutelles - ou son greffier - se réveille et me demande des comptes. Il semble très soudainement se souvenir que je suis toujours l'administrateur légal des biens de ma fille Justine. Il souhaite prendre connaissance du « patrimoine de la mineure » et veut des justificatifs de ses placements et revenus.
Par le passé, la Caisse d'Epargne a laissé « inconnu » intervenir sur les comptes de Justine puis a fini par m'opposer le secret bancaire, malgré l'intervention du juge des tutelles. Par ailleurs, dans le cadre d'une succession de la famille maternelle et avec l'accord du juge des tutelles, un notaire a fait sa cuisine dans son coin, certainement avec le corbeau de l'histoire et sa soeur, le pasteur d'Uhrwiller. Une autre succession, celle de la maman de Justine, s'est vaporisée sans la possibilité d'en faire établir un inventaire ; je n'ai aucune information.
Pour sa part et malgré mes relances suite à des plaintes déposées en 2005, le procureur de la République n'a jamais daigné me répondre. Je n'ai qu'une correspondance de son parquet financier qui m'informe très vaguement d'un classement sans suite.
La justice du secteur n'ayant jamais coopéré avec moi sur ces aspects non plus, j'avais laissé ces dossiers en friche. Aujourd'hui, ma réponse au juge des tutelles sera très simple, probablement de la forme « indéterminé » dans toutes les cases de l'épais formulaire qu'il me demande de lui retourner dument renseigné.
Je pense lui préciser aussi qu'à la mi-2008, le juge pour enfant Xavier Serrier m'a intimé de tout oublier, de détruire mes dossiers, de tourner la page. La cour d'appel de Versailles vient de confirmer en tous points.