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Pour Hollande, Sarkozy "va la prendre de face, la vague"
Le Monde.fr | 19.04.2012 à 21h06 • Mis à jour le 19.04.2012 à 21h06, extrait
Par David Revault d'Allonnes (envoyé spécial à Cenon, en Gironde)
Il ne veut pas s'arrêter, François Hollande. Il ne veut plus partir. Il le concède d'ailleurs sans ambages, ce jeudi soir au Parc Palmer de Cenon, une commune de l'agglomération bordelaise : "J'ai peine à vous quitter..." Un léger accès de mélancolie pour son dernier grand meeting d'avant premier tour ? Toujours est-il que le candidat socialiste, plus que jamais favori des sondages, n'a pas rechigné à jouer sur l'émotion, quoique dans plusieurs registres.
D'abord, bien sûr, il y a le mode humoristique et ironique, arme de séduction massive auprès des sympathisants, avec lequel il a renoué en cette fin de campagne. "Nous avons craint un moment les nuages... Nous les avons écartés", plaisante M. Hollande, qui ces jours-ci se sent d'humeur à faire des miracles.
Et puis, il y a le registre lyrique, quand le candidat, qui n'en est d'ordinaire guère friand, retrouve les accents qui étaient ceux de Ségolène Royal en 2007 : "Un mouvement, je le sens, s'est levé.... Sage, déterminé, puissant... Un mouvement qui veut changer de président !" Car la cible, comme pendant toute sa campagne, c'est bien sûr son présidentiel adversaire, qu'il moque pour ses déclarations sur "la vague" que M. Sarkozy affirmait sentir, et défie : "Elle est haute la vague, elle est puissante... Et il va la prendre de face, la vague !"