« Arrêté pour des tags pro-Merah | Anders Breivik est pénalement responsable, selon une contre-expertise » |
Le sketch officiel (et foutraque) de Philippe Poutou
NDLR : J'ai entendu un représentant du barreau ou du CNB, hier soir, sur RTL, à moins que ce n'était sur les ondes de France Info. Je n'ai pas retrouvé le son, grotesque. Les compétences et services rendus par un avocat semblaient être comparés à ceux d'un « médecin ». Un avocat, un gage de sérieux, une sorte de garantie pour l'aboutissement de procédures ? Ce genre d'assertion pourrait amuser ou scandaliser plus d'un « justiciable ». Qu'est-ce qu'ils en pensent au cabinet Cordelier, ils adhèrent à ce que soutiennent le CNB et le barreau de Paris ?
Société, Libé, hier à 11h15
Les avocats ne digèrent pas les passerelles offertes aux politiques
Un décret du 3 avril permet, sous certaines conditions, aux ex-ministres et aux parlementaires de devenir avocats sans passer d'examen.
L'ordre des avocats de Paris a décidé à son tour, après le Conseil national des barreaux (CNB), d'engager un recours contre la possibilité accordée aux ex-ministres et parlementaires de devenir avocats sans examen, a annoncé mercredi le barreau de Paris.
Cette réforme, contenue dans un décret pris le 3 avril, s'apparente à cune régression des valeurs de la profession et à une remise en cause de la qualité du service rendu aux justiciables», affirme Christiane Féral-Schuhl, bâtonnier de Paris, dans un communiqué.
Aux termes de ce décret, qui crée une nouvelle «passerelle» d'accès au métier d'avocat, «les personnes justifiant de huit ans, au moins, d'exercice de responsabilités publiques les faisant directement participer à l'élaboration de la loi sont dispensées de la formation théorique et pratique et du certificat d'aptitude à la profession d'avocat», rappelle le communiqué.
Fin mars, le conseil de l'ordre des avocats de Paris avait demandé à la chancellerie un réexamen du projet de décret, rappelle le barreau, qui regrette un manque de «concertation» autour de ce texte.
Formulation «trop imprécise»
«Publié à quelques semaines seulement d'échéances électorales importantes, il apparaît aux yeux des avocats et des citoyens comme une brusque tentative de faire-valoir, en passant en force, des intérêts catégoriels», estime le bâtonnier.
«Cela ne sert ni l'image des avocats, ni celle des femmes et des hommes politiques, et c'est fortement regrettable», ajoute Me Feral-Schuhl.
Quels que soient les résultats du recours, l'ordre des avocats de Paris assure qu'il «restera maître de l'accès au barreau de Paris et, qu'à ce titre, il continuera à fixer les critères d'admission conformément [...] à son niveau d'exigence».
Le CNB, qui représente les quelque 54 000 avocats français, avait annoncé, vendredi, sa décision d'introduire un recours au Conseil d'Etat contre ce décret, dont il juge notamment la formulation «trop imprécise». Le barreau de Paris, principal concerné par les «passerelles» offertes aux politiques, compte 24 000 membres.
(AFP)
1 commentaire
Actualités
Institutions
Passerelle hommes politiques/avocats : le barreau de Paris contre-attaque
Après le Conseil national des barreaux la semaine dernière, c'est au tour du barreau de Paris d'engager un recours contre le décret du 3 avril 2012.
Prenant acte de la publication du décret instituant une nouvelle passerelle entre hommes politiques et avocats, le conseil de l’Ordre des avocats de Paris a décidé, mardi 10 avril, de former un recours contre cette réforme qui s’apparente, pour le bâtonnier Christiane Féral-Schuhl, à « une régression des valeurs de la profession et à une remise en cause de la qualité du service rendu aux justiciables ». « Ce texte n’a pas été concerté dans des conditions sereines, juge-t-elle. Publié à quelques semaines seulement d’échéances électorales importantes, il apparaît aux yeux des avocats et des citoyens comme une brusque tentative de faire valoir, en passant en force, des intérêts catégoriels ».
Quels que soient les résultats du recours, l’Ordre des avocats de Paris a réaffirmé "qu’il est et restera maître de l’accès au barreau de Paris" et qu'il "veillera avec la rigueur la plus extrême, demain comme aujourd’hui, à ce que les conditions de compétences et d’acquisition des diplômes professionnels soient bien respectées par l’ensemble des candidats à la profession d’avocat".
Communiqué du barreau de Paris, 11 avr. 2012
12/04/2012, de source http://actualitesdudroit.lamy.fr/Accueil/Articles/tabid/88/articleType/ArticleView/articleId/120770/Passerelle-hommes-politiquesavocats-le-barreau-de-Paris-contre-attaque.aspx