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Journée du soutien des journalistes et des commentateurs opprimés
Journée internationale de la liberté de la presse 2012
Déclaration de Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes (3 mai 2012)
De source www.diplomatie.gouv.fr
"En cette journée internationale de la liberté de la presse, je pense en premier lieu à Lucas Deloga, Gilles Jacquier et Rémi Ochlik, journalistes et photographes français morts au cours des derniers mois en reportage en Tunisie et en Syrie, ainsi qu’à leur famille et à leurs proches. J’ai souhaité que le ministère des Affaires étrangères et européennes leur rende hommage en présentant leurs photos les plus emblématiques des Printemps arabes et de leurs aspirations démocratiques sur le site France diplomatie.
Cette journée est aussi l’occasion pour moi de rappeler la forte mobilisation de la France, à Paris et à Bogota, pour obtenir la libération de Roméo Langlois de France 24, retenu en Colombie depuis samedi.
L’an passé, selon les chiffres de Reporters Sans Frontières, ce sont près de 66 journalistes qui ont été tués, tandis qu’un millier d’entre eux étaient arrêtés et emprisonnés.
Je veux rendre hommage à tous ces journalistes qui payent de leur vie ou de leur liberté l’exercice d’un métier souvent dangereux, au service de la recherche de la vérité, dans des pays déchirés par des conflits violents ou tenus par des dictateurs.
Il nous faut saluer le courage de tous ceux qui, partout dans le monde, défendent au péril de leur vie ce droit fondamental qu’est la liberté de la presse et la liberté d’expression, alors que les atteintes à ce droit, universel, essentiel, persistent dans de nombreux pays.
Le libre exercice du métier de journaliste constitue une priorité dans notre politique de défense des droits de l’Homme. Chacun voit en effet que le premier réflexe des ennemis de la liberté, c’est de bâillonner la presse, que les premiers alliés des combattants pour la liberté, ce sont des medias libres. La France est à cet égard particulièrement vigilante pour la liberté du cyber espace."
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Nanterre: un élu d'opposition à Puteaux condamné pour propos diffamatoires
AFP - Un conseiller municipal d'opposition à Puteaux (Hauts-de-Seine) a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Nanterre à une amende avec sursis pour avoir diffamé la députée-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud dans un article publié par le Figaro en octobre 2011.
Christophe Grébert, élu Modem de l'Opposition municipale, a écopé de 1.500 euros d'amende avec sursis, de 500 euros de dommages et intérêts à verser à Mme Ceccaldi-Raynaud ainsi que de 1.000 euros de frais d'avocats, le tribunal lui reprochant "l'absence de bonne foi" et d'avoir "fait preuve de manque de sérieux et de prudence" dans l'article incriminé.
Dans cet article M. Grébert, qui anime également le site "Monputeaux.com", s'interrogeait sur la provenance des fonds utilisés par la mairie pour l'achat le 20 octobre 2011 de quelque 600 exemplaires du Canard enchaîné, dont un article mettait en cause la maire, dans des kiosques à journaux de la commune.
La présidente Fabienne Siredey-Garnier a relevé le caractère diffamatoire des propos tenus par M. Grébert tout en estimant qu'il n'y avait "pas d'animosité" à l'égard de Mme Ceccaldi-Raynaud.
"Evidemment c'est une décision qui nous donne satisfaction (...) eu égard notamment aux déductions hâtives qu'il a faites et notamment le caractère un petit peu récurrent de ses attaques vis-à-vis de Mme Ceccaldi-Raynaud", s'est réjoui le conseil de la députée-maire, Me Rodolphe Bosselut.
"Je relève que le tribunal reconnaît le but légitime poursuivi par Christophe Grébert lorsqu'il donne des informations sur la gestion de la ville de Puteaux, il relève également qu'il n'y a pas d'animosité personnelle, c'est un point important. Ca démontre qu'il s'inscrit dans un contexte parfaitement normal d'un rôle d'élu", a pour sa part dit à l'AFP l'avocat de l'opposant, Me Jean-Marcel Nataf regrettant que son client "ne bénéficie pas de la même relaxe que le journaliste qui a rapporté ses propos".
Plusieurs procédures judiciaires ont opposé ces dernières années M. Grébert et la famille Ceccaldi-Raynaud qui dirige Puteaux depuis 40 ans. M. Grébert a évoqué la possibilité de faire appel.
De source http://www.france24.com/fr/20120904-nanterre-elu-dopposition-a-puteaux-condamne-propos-diffamatoires
Compliquées à lire, ces histoires #Puteaux http://t.co/i1RZRHNYUP pic.twitter.com/Jn3oYvwf3W
— Bruno Kant (@bkant) 23 Octobre 2014