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Bisous !
NDLR : Oulala, après tout ce qui s'est tramé et passé, après tout se qui s'est déjà très bien dit, ça veut encore signifier que ces chapelles ou mouvements #UMP vont maintenant finir de faire sombrer le Parti. #LOL, oui, c'était bien cela, c'est tout Sarkozy, un clin d'oeil à Amandine, 'fallait pas pratiquer « le hit and run »
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Nicolas Sarkozy arrête définitivement la politique
Mots clés : Nicolas Sarkozy, Présidentielle, Second Tour
Par Solenn de Royer, le Figaro, l'essentiel
Mis à jour le 07/05/2012 à 17:12 | publié le 07/05/2012 à 16:32
Le président sortant Nicolas Sarkozy a confirmé lundi aux poids lourds de la majorité qu'il quittait la vie politique et livré son regard sur sa défaite.
De l'émotion. De la gravité aussi. Nicolas Sarkozy a reçu son comité de campagne lundi à 14 heures, à l'Élysée. Une vingtaine de personnes, dont François Fillon, Jean-François Copé, et les représentants des différentes sensibilités, ainsi que des ministres et ses principaux collaborateurs, dont sa plume Henri Guaino. Le président sortant les a reçus à l'heure dite. La réunion a duré une heure. Fatigué, le teint gris et les traits marqués, Sarkozy a toutefois fait bonne figure en se montrant calme et serein, au lendemain d'une défaite à laquelle il a cru jusqu'au bout pouvoir échapper. Il a une nouvelle fois confirmé qu'il arrêtait la politique: «Une page se tourne pour moi, a-t-il confié. Je ne serai pas candidat aux législatives, ni aux élections à venir.» Il a ajouté, dans un sourire: «Soyez rassurés, je renouvellerai ma carte (de l'UMP) et je payerai ma cotisation. Mais je quitte l'opérationnel.»
Pour être bien sûr qu'il avait compris, un ministre s'est tourné vers un proche collaborateur du président: «Ça veut dire qu'il arrête définitivement, c'est ça?» «Oui, c'est très clair, tu n'avais pas compris?», a répondu ce proche du président. «Il n'a pas voulu que cela soit brutal, comme Lionel Jospin, il l'a donc annoncé différemment dimanche soir aux militants», décrypte un ancien ministre.
«Ne vous divisez pas»
Le président sortant ne s'est pas montré amer. Il a jugé qu'il ne s'en était pas si mal sorti, eu égard à ses homologues européens, tous balayés par la crise. «Bien sûr, cela aurait été mieux de gagner, mais voyez comment ont perdu tous les sortants. Notre échec n'a pas été une humiliation, ce que prédisaient pourtant toute la presse et les sondeurs, dimanche compris…» Il a ajouté qu'il «aimait trop la vie pour être amer». Et recommandé à ses troupes de se montrer unies, en vue des législatives. «Ne vous divisez pas: des petits chefs, des petites équipes, ça tire tout le monde vers le bas.»