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« Le style Sarkozy a pu heurter », selon Raffarin
NDLR : Elle est bien, cette interview, pour un dimanche. On peut la lire comme on siroterait une tisane pour se calmer, puis finir la journée en somnolant. C'est une impression, Raffarin, voire même le centre, en veut énormément à Bayrou ? Je suis d'accord, Raffarin, aux alentours de ce 3 mai, beaucoup ont été un peu chahutés ou hués ; c'est à cette période là que tout a « brutalement rompu », entre le centre ou toi et Bayrou ? Encore une petite semaine, puis une large majorité aura oublié ce qui s'est dit jusqu'à ce 4 mai au soir. Nous pourrons définitivement tourner la page des présidentielles 2012. Chez Sarkozy, le « style », populiste, pouvait heurter, mais c'est surtout le « fond » qui pouvait poser problème. Certains l'ont d'ailleurs qualifié parfois de pétainiste.
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"Le style Sarkozy a pu heurter" (Raffarin)
AFP Mis à jour le 13/05/2012 à 11:09 | publié le 13/05/2012 à 11:07
Jean-Pierre Raffarin a estimé, dans une interview à Sud Ouest, "que les comportements ont été davantage sanctionnés que la politique" lors de l'élection présidentielle.
"Je crois en effet que les comportements ont été davantage sanctionnés que la politique. Le style hyperactif de Nicolas Sarkozy a pu heurter nombre de sensibilités plus tempérées", a souligné l'ancien premier ministre, qui estime que l'élection était "gagnable pour la majorité sortante".
Il reconnaît qu'il était "pessimiste depuis plusieurs mois" concernant les chances de réélection de Nicolas Sarkozy parce qu'il "a pensé son quinquennat en une seule pièce les cinq ans durant". "À mon avis, un quinquennat se doit d'être appréhendé en deux phases : trois pour mettre les choses en place, deux ans pour la perspective....", poursuit le sénateur de la Vienne.
Par ailleurs, Jean-Pierre Raffarin qualifie de "profonde déception" et d'"incompréhension" le choix de François Bayrou de voter "à titre personnel" pour François Hollande. "Ce choix est, pour le centre, une impasse. C'est une réaction très personnelle, l'histoire entre deux hommes qui se termine par ce signe de rupture brutale. Les tensions personnelles l'ont emporté sur les choix politiques", regrette l'ancien premier ministre.