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Ni putes ni soumises : « ce qui tue, c'est l'indifférence »
NDLR : Par le passé, on m'avait longtemps « suspecté » d'avoir maltraité ma fille Justine ; il ne s'agissait que de calomnies, de dénonciations calomnieuses. Aujourd'hui, après les affaires Soumaré et des déclarations de Frédéric Lefebvre, entre Sarkozy, suspect ou témoin assisté, et Copé, suspect ou ausculté par deux juges d'instructions, je figure, comme souvent ou depuis toujours, parmi les plus propres. Moi, mis en examen, ou témoin assisté ? Jamais. Condamné, jamais non plus. Malgré l'acharnement contre moi de nombreux juges et affabulateurs
Politique
Des juges enquêtent sur les liens entre Copé et Takieddine
Mis à jour le 25.11.12 à 12h22, 20 Minutes
Deux juges d'instruction enquêtent sur les liens entre Jean-François Copé et l'homme d'affaires Ziad Takieddine, intermédiaire dans des contrats d'armement et poursuivi dans l'enquête sur une présumée corruption lors de la campagne présidentielle de 1995, écrit le Journal du dimanche.
Les magistrats cherchent à savoir si celui qui a été élu à la tête de l'UMP dans des conditions contestées a ou non bénéficié, d'une part, de fonds en espèces pour l'achat en 2004 d'un logement parisien et des travaux et, d'autre part, de versements sur un compte suisse ouvert par sa soeur en 2005.
«Confusion» entre deux appartements
Dans le JDD, Jean-François Copé nie. «Effectivement, un compte a été ouvert en 2005, ce que j'ignorais jusqu'à aujourd'hui, dans le but de placer un peu d'épargne de précaution, de l'ordre de 15.000 euros. Mais il a été fermé deux ans plus tard et ne me concerne en rien». Il parle de «confusion» entre deux appartements.
Une information judiciaire pour fraude fiscale a été ouverte en juillet 2011 contre Ziad Takieddine, suite à deux plaintes de l'administration fiscale pour minoration des déclarations de revenus et non-déclaration au titre de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Ziad Takieddine est un proche de Jean-François Copé, ministre du Budget de 2004 à 2007, qui a admis en septembre 2011 sur TF1 s'être fait payer des vacances par Ziad Takieddine au début des années 2000, tout en contestant toute implication dans les malversations qui lui sont prêtées.
Ziad Takieddine n'a pas payé d'impôts depuis 2002. Il est mis en examen dans le dossier portant sur une éventuelle corruption en 1993-1995 au profit de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole. L'homme d'affaires franco-libanais est soupçonné d'avoir organisé le retour en France d'une partie de commissions légales convenues en marge de la vente de sous-marins au Pakistan (84 millions d'euros) et de frégates à l'Arabie saoudite (200 millions d'euros) dans les années 1990.
Avec Reuters
2 commentaires
Société | Justice | 25 novembre 2012
Comment Nicolas Sarkozy a convaincu les juges
L’ancien président de la République a bataillé pendant douze heures pour démontrer aux juges de l’affaire Bettencourt que leur dossier était vide de preuves. Et obtenu gain de cause. Révélations sur une audition à haut risque.
[...] Il sait aussi, lui, l’ancien compagnon de route de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, les ravages d’une mise en examen et d’un éventuel procès. Il sait aussi, lui, l’ancien avocat, que chaque mot compte.
[..] L’audition se poursuit sur l’année 2008. Le 5 novembre 2008, Nicolas Sarkozy rencontre à l’Élysée Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre. L’ancien président campe le décor : "C’était un rendez-vous officiel, à la demande de Liliane Bettencourt" et c’était "la première fois" qu’il rencontrait Patrice de Maistre. "Si je dois rendre compte d’un rendez-vous en tant que président de la République, ce sera devant la Haute Cour", prévient-il, rappelant aux juges la Constitution.
[...] Quand l’audition s’achève, après 21 heures, le juge et l’ancien président se serrent la main comme ils s’étaient salués douze heures auparavant. Se croiseront-ils de nouveau? Le statut de témoin assisté laisse toutes les portes ouvertes. Mais depuis l’interrogatoire de jeudi, plus aucun observateur du dossier ne parierait sur cette hypothèse. "Les juges ne l’ont pas mis en examen et ont laissé à l’extérieur de leur cabinet les pressions médiatiques exercées par ceux qui avaient rêvé du contraire. Je maintiens qu’en l’état actuel des choses, l’affaire Bettencourt, qui n’aurait jamais dû concerner Nicolas Sarkozy, est terminée", conclut Me Herzog. A l’évidence soulagé
Laurent Valdiguié - Le Journal du Dimanche
dimanche 25 novembre 2012
Extraits de source http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Comment-Nicolas-Sarkozy-a-convaincu-les-juges-577328
"Soulagé" et "heureux"
Patrick Balkany, proche de Nicolas Sarkozy, a indiqué que l'ancien chef d’État "était soulagé, heureux d'être sorti, fatigué, c'était long". "Il m'a dit tu vois, il faut avoir confiance dans la justice de son pays", a confié le député-maire de Levallois-Perret sur BFMTV. "Il avait quand même l'impression que c'était un acharnement thérapeutique, il avait eu droit à des perquisitions à son bureau, chez Carla, chez sa secrétaire, et quand il n'était pas là", a-t-il poursuivi.
Extrait de source http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Bettencourt-Sarkozy-echappe-a-une-mise-en-examen-576832
D'un déjà vieux Canard: