« Une avocate marseillaise égorgée dans son étude | Un militant condamné à s'excuser 100 fois sur Twitter » |
Ni putes ni soumises : « ce qui tue, c'est l'indifférence »
Les temps changent. D'après ce que j'avais fréquemment lu par le passé, promu dans toute l'Ile-de-France, y compris dans ses commissariats, c'était plutôt la violence qui tuait, lorsqu'on se tait. Je ne peux une fois encore qu'approuver, je suis plutôt d'accord avec NPNS ou ces militantes et leurs graphistes, « ce qui tue, c'est l'indifférence » ! On fini par rire de toutes ces belles paroles, intentions et slogans, ou campagnes en faveur des femmes victimes - que j'ai souvent trouvé très peu bavardes, voire très franchement indifférentes lorsque je leurs parlais de mes difficultés « d'ordre privé » ou des problèmes auxquels ma fille aînée était elle-même confrontée. En 2005, les travailleurs sociaux de l'OSE France expliquaient à ma fille et aux juges qu'elle « cherchait » ces coups... J'espère qu'en me lisant, ces militantes #NPNS et des féministes ne vireront pas à couleur « rouge de rage »
Je pense avoir marqué plus d'un esprit au cours des années passées, par des publications ainsi qu'au cours de nombreuses sorties, en discutant, ou en m'exprimant en public. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que tout le monde sait ou se souvient. Hier, j'étais au Palais Bourbon, l'Assemblée nationale, pour une journée organisée et proposée par DEI-France. DEI France paraissait se souvenir encore de moi ; je ne les avais plus croisé depuis 2010. D'hier et de ma réplique au Défenseur des droits, j'espère qu'un mot sera bien retenu : « fossoyeur » !
Ce 24 novembre, dans le salon Colbert, le Défenseur des droits, Marie Derain pour l'enfance, intervenait pour nous parler du « rôle de l’Etat comme garant des normes de droit nationales et internationales ». Marie Derain ignore probablement tout de la Moldavie française... Après son intervention, dans le cadre des débats avec la salle, un juge de proximité engagé a pris la parole pour nous expliquer qu'il faudrait que les parents suivent des cours de droit ; ça ira, merci, j'ai bûché assez de droit au cours des années passées ; mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai attendu que ce juge finisse de s'exprimer, puis j'ai pris la parole. Après m'être sommairement présenté et avoir rappelé qu'entre 2005 et 2006 le Défenseur des Enfants me renvoyait encore vers des tribunaux, j'ai répliqué à Marie Derain : « Etat fossoyeur ».
Conclusion off de la journée DEI France, a l'Assemblée, ou mon intervention en public a pu agacer : « - oui on sait qu'il y a des gens qui appliquent mal le droit. - dans l'indifférence », précisément. Je reste maintenant moi-même en grève ; qu'on ne me sollicite plus d'aucune façon, ni pour une cause, quelle qu'elle soit, ni pour aucun cas particulier #FuckYou
Quant à toutes ces femmes battues, violées, victimes ou supposées telles... n'y soyons tout de même pas insensible. Qu'elles aillent porter plainte, qu'elles saisissent des juges, qu'elles consultent des avocats ! Déposer une plainte au commissariat, en 2005, m'avait pris 3 ou 4 heures : 20 minutes pour l'enregistrer, le reste du temps pour contraindre les flics et le parquet, ils la refusaient. Au téléphone, le parquet aux OPJ : « enregistrez la, on verra ce qu'on en fera ». Résultat : sans suites connues. Oui, car un moment, les OPJ en avaient eu assez de m'entendre, ils ont appelé le magistrat de service ; ça pouvait me dissuader. C'était une plainte contre X, je crois, mais bien dirigée contre @OSE_France et l'un de leurs Directeur de MECS. « On ne porte pas plainte contre ces maisons ! » Est-ce que ma plainte était alors bien motivée, justifiée et argumentée, étayée par des preuves, solides et concrètes ? Oui, bien sûr ; je disposais d'écrits divers, et les faits étaient encore plutôt embarrassants pour les travailleurs sociaux
Violences faites aux femmes : Ni putes ni soumises lance une campagne choc !
22/11/2012 | 17:48, Marie Claire
A l'occasion de la journée contre les violences faites aux femmes qui se déroulera le 25 novembre prochain, Ni putes ni soumises lance une campagne choc afin de sensibiliser le grand public...
2 commentaires
Société | Justice | 25 novembre 2012
Comment Nicolas Sarkozy a convaincu les juges
L’ancien président de la République a bataillé pendant douze heures pour démontrer aux juges de l’affaire Bettencourt que leur dossier était vide de preuves. Et obtenu gain de cause. Révélations sur une audition à haut risque.
[...] Il sait aussi, lui, l’ancien compagnon de route de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, les ravages d’une mise en examen et d’un éventuel procès. Il sait aussi, lui, l’ancien avocat, que chaque mot compte.
[..] L’audition se poursuit sur l’année 2008. Le 5 novembre 2008, Nicolas Sarkozy rencontre à l’Élysée Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre. L’ancien président campe le décor : "C’était un rendez-vous officiel, à la demande de Liliane Bettencourt" et c’était "la première fois" qu’il rencontrait Patrice de Maistre. "Si je dois rendre compte d’un rendez-vous en tant que président de la République, ce sera devant la Haute Cour", prévient-il, rappelant aux juges la Constitution.
[...] Quand l’audition s’achève, après 21 heures, le juge et l’ancien président se serrent la main comme ils s’étaient salués douze heures auparavant. Se croiseront-ils de nouveau? Le statut de témoin assisté laisse toutes les portes ouvertes. Mais depuis l’interrogatoire de jeudi, plus aucun observateur du dossier ne parierait sur cette hypothèse. "Les juges ne l’ont pas mis en examen et ont laissé à l’extérieur de leur cabinet les pressions médiatiques exercées par ceux qui avaient rêvé du contraire. Je maintiens qu’en l’état actuel des choses, l’affaire Bettencourt, qui n’aurait jamais dû concerner Nicolas Sarkozy, est terminée", conclut Me Herzog. A l’évidence soulagé
Laurent Valdiguié - Le Journal du Dimanche
dimanche 25 novembre 2012
Extraits de source http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Comment-Nicolas-Sarkozy-a-convaincu-les-juges-577328
"Soulagé" et "heureux"
Patrick Balkany, proche de Nicolas Sarkozy, a indiqué que l'ancien chef d’État "était soulagé, heureux d'être sorti, fatigué, c'était long". "Il m'a dit tu vois, il faut avoir confiance dans la justice de son pays", a confié le député-maire de Levallois-Perret sur BFMTV. "Il avait quand même l'impression que c'était un acharnement thérapeutique, il avait eu droit à des perquisitions à son bureau, chez Carla, chez sa secrétaire, et quand il n'était pas là", a-t-il poursuivi.
Extrait de source http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Bettencourt-Sarkozy-echappe-a-une-mise-en-examen-576832
D'un déjà vieux Canard: