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Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle ?
NDLR : « Il faut être prudent sur le déroulement des faits, car la réalité va être un peu différente de ce qu'on a à présent », a ajouté le procureur de la République de Valence, Antoine Paganelli...
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Bagarre dans un collège de la Drôme : l'élève de 12 ans est décédé
Le PArisien | Publié le 23.02.2013, 17h35 | Mise à jour : 20h40
Le collégien de 12 ans entre la vie et la mort depuis vendredi à la suite d'une bagarre est décédé ce samedi. Vendredi, cet élève d'un établissement de la Drôme s'était bagarré avec un camarade de classe dans la cour de récréation du collège public Joseph-Bédier du Grand-Serre.
Souffrant d'un important traumatisme crânien, l'élève en 5ème est décédé à 15 heures à l'hôpital lyonnais où il avait été héliporté, a déclaré le procureur de la République de Valence, Antoine Paganelli. «L'autopsie, qui sera réalisée lundi à Grenoble, dira si ce sont les coups qui ont provoqué le décès», a-t-il ajouté.
Sa tête a heurté le mur
Selon les derniers témoignages d'élèves, la bagarre «très brève» a eu lieu vers 13 heures dans le couloir du réfectoire du collège et le malaise «n'a pas été immédiat», a souligné le magistrat. «Une ou deux minutes» après avoir reçu le coup de poing, le jeune Baptiste est sorti dans la cour de récréation, il a fait un malaise et «sa tête a heurté le mur», a expliqué Antoine Paganelli, soulignant que les «témoignages» des enfants étaient «évolutifs». Tombé à terre, l'enfant a dit ne pas pouvoir se relever, puis a été pris de vomissements, avant de faire un arrêt cardiaque. Il a été réanimé par le cuisinier du collège, puis héliporté entre la vie et la mort par les pompiers dans un hôpital de Lyon.
L'auteur des coups a 12 ans lui aussi
«Il faut être prudent sur le déroulement des faits, car la réalité va être un peu différente de ce qu'on a à présent», a encore dit M. Paganelli, ajoutant que «très peu de témoins confirment avoir vu quelque chose au moment de la bagarre».
Egalement âgé de 12 ans, le camarade auteur du coup de poing a été entendu vendredi après-midi par les gendarmes avant d'être remis à ses parents, dans l'attente des suites de l'enquête. Il a obligation de répondre à toute convocation, a ajouté le procureur. «Il y aura de façon quasi certaine des poursuites pénales», a-t-il dit , sans plus de précisions.
D'autres auditions pourront se dérouler après les vacances scolaires pour mieux déterminer quelles étaient les relations dans la classe entre l'auteur et la victime, qui étaient a priori «en très bons rapports» mais s'étaient «un peu chamaillés ces derniers jours», selon le magistrat.
Le ministre de l'Education Vincent Peillon fait part de son «émotion»
Dans un communiqué, le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a fait «part de sa profonde tristesse et de sa vive émotion» et assure «la communauté éducative de sa pleine et entière solidarité. Une cellule psychologique a été mise en place pendant les vacances scolaires et à la rentrée dans ce collège tranquille de cette commune située à une douzaine de kilomètres de Beaurepaire.
En juin 2011, une adolescente de 13 ans était morte d'une hémorragie cérébrale après avoir reçu deux coups de poing d'un camarade devant son collège à Florensac (Hérault). Un accident similaire avait eu lieu en septembre 2011 en Charente, une fillette de 10 ans était morte après un coup de pied au thorax porté lors d'une bousculade dans la file de la cantine.
8 commentaires
Paris : soupçonné d'avoir tu des agressions sexuelles, un rabbin mis en examen bit.ly/YGspIY via @le_parisien
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
L'affaire a commencé l'été dernier à l'école pour garçons Beth-Hanna dans le XXe arrondissement, lorsqu'un couple de parents raconte au directeur que leur fils aurait été agressé sexuellement par un des surveillants de l'établissement. Puis d'autres jeunes enfants racontent les mêmes scènes avec la même personne. Sauf que le rabbin, membre de la communauté Loubavitch, ne veut rien entendre. Il ne dénonce pas les faits à la police et tente de convaincre les familles de se taire également, alors que certaines veulent porter plainte.
Mais une famille va quand même parler à la police, ce qui va conduire à l'arrestation en novembre du surveillant par la brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne. Le Rabbin, lui, est soupçonné de n'avoir rien fait pour protéger ses élèves.
Des faits «très fermement condamnés»
Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a indiqué suivre les deux dossiers «avec vigilance car il attache la plus haute importance à la protection de l'enfance. Il condamnera avec la plus grande fermeté les agissements délictueux qui seraient établis par la justice», ont ajouté ses services dans un communiqué.
De son côté, Haïm Nisenbaum, porte-parole du mouvement juif orthodoxe Beth Loubavitch, dont dépend l'école Beth Hanna, a condamné «très fermement» les faits reprochés au surveillant, et indiqué que ce dernier avait été mis à pied par le directeur, puis licencié. «Le directeur n'a pas jugé nécessaire de porter plainte au nom de l'école parce qu'il s'était entretenu avec des familles qui le faisaient. Il n'a pas voulu en rajouter, a -t-il déclaré. C'est une décision qu'il a prise seul. Légalement, il a sans doute eu tort, mais c'était une attitude plus morale que légale. Il n'a en aucune façon tenté de dissuader les familles, il n'y a aucune volonté de cacher quoi que ce soit.»
Extrait de source http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-soupconne-d-avoir-tu-des-agressions-sexuelles-un-rabbin-mis-en-examen-22-02-2013-2588963.php
Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle? Bêtise, alors? justice.cloppy.net/index.php/just…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
"D'une bêtise à l'autre", extrait twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
"Pas de révision!" ® Olivier Echappe, janvier 2010. En octobre 2010, la cour de cassation le remerciait :-) twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
Pas la peine de me dire que je tweete ou que je bavarde de trop :-) twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
@estherbenbassa @krstv En réalité, ce sont leurs propres mots ou allégations qui les tuent, je ne fais que commenter. twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
@estherbenbassa @krstv Vous aurez du mal à juger #tweetprécédent je connais les détails de mes affaires :-)
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
@estherbenbassa @krstv Evitez même de juger. Eolas l'a fait: justice.cloppy.net/index.php/just… Il s'est vautré :-)
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
2004. L'énigme du "manuscrit 52" lexpress.fr/culture/archit… "Avant ses ennuis judiciaires, Michel Garel était vice-président de l'OSE"
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
2007. Justice : Un ancien de la BNF en prison lexpress.fr/actualite/soci…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
Des trucs à ne plus tweeter. Mais c'est dans ce contexte que je me plaignais déjà, par le passé, en 2003 et 2004, du travail de l'OSE :-)
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013