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Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle ?
NDLR : « Surtout pas un mot. » C'est ce que m'ont souvent lancé fermement des magistrats de Nanterre. « Cessez de publier, changez de discours ! » Ceux de la chambre des mineurs de cour d'appel de Versailles confirmait toujours et systématiquement. J'apprends qu'un directeur d'une école juive aurait tout fait pour convaincre des parents de jeunes victimes de ne pas porter plainte ? J'ai souvent ennuyé le juge pour enfant de Nanterre, le pasteur d'Uhrwiller et le Directeur de la maison Elie Wiesel, à Taverny, car je portais parfois plainte, contre X, contre l'OSE, ou pour ce qui s'y passait... plaintes qui sont, pour moi, toutes restées sans suites connues, malgré mes relances. On dirait que l'histoire se répète encore. Par le passé, je m'étais non seulement beaucoup plaint aux juges, à la police, au Conseil général du Val d'Oise, etc, à l'Elysée aussi, mais également auprès de Roger Fajnzylberg ; Fajnzylberg s'en souvient-il ? J'ai pu en discuter encore, plus tard, avec Jean-François Guthmann, au centre communautaire ; Guthmann m'assurait alors qu'il suivait - mais d'assez loin seulement - l'évolution de mes affaires « d'ordre privées », celles dont, manifestement, personne ne souhaite discuter en public. Dans une école juive, un enfant aurait maintenant été agressé sexuellement par un des surveillants ? Aux yeux d'un rabbin, ce genre d'histoires pourrait salir « l'honneur de la communauté » ? Oulala... Voilà encore une histoire qui me fait repenser à ce qui s'était passé au Kremlin-Bicêtre, repenser à un précédent scandale, sexuel, d'un peu avant l'an 2000 : « oui, la loi du silence existe... Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. » Mais ce qui va suivre maintenant, c'est le 8 mars, encore une journée nationale du droit des femmes. Etait-il opportun d'évoquer, maintenant, une ancienne circulaire d'il y a plus de 10 ans, la NOR MESA0230297C, ou Circulaire DGA 5/SD 2 n° 2002-265 du 30 avril 2002 ? Ca va finir par faire plonger les socialistes dans un très profond embarras...
Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle?
Créé le 22-02-2013 à 10h13 - Mis à jour à 11h54
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Le directeur d'une école juive orthodoxe n'aurait pas dénoncé les faits à la police et aurait tout fait pour convaincre les parents des jeunes victimes de ne pas porter plainte.
Mots-clés : France, judaïsme, RABBIN, école juive
Un rabbin, directeur d'une école juive orthodoxe de Paris, a été mis en examen jeudi 21 février par un juge d'instruction parisien pour "non dénonciation d'atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans". Selon RTL, qui révèle l'information, "il avait été alerté par des parents d'élèves au sujet d'attouchements commis par un surveillant sur de jeunes garçons. Mais il aurait tenté de les convaincre de ne pas porter plainte."
Un couple de parents d'élèves aurait alerté un des directeurs de cette école, un établissement privé pour garçons situé dans le nord de la capitale, dès l'été dernier : leur fils aurait été agressé sexuellement par un des surveillants de l'école. Rapidement, d'autres enfants témoignent de scènes similaires d'attouchements, accusant à chaque fois ce même surveillant, et plusieurs familles manifestent leur volonté de porter plainte.
"Surtout pas un mot." Le directeur, Benjamin M., âgé de 55 ans, qui enseigne aussi les mathématiques, ne l'entend pas ainsi. Non seulement il ne dénonce pas les faits à la police, raconte RTL, mais il fait, en plus, tout pour convaincre les parents des jeunes victimes d'en faire de même. A ses yeux, cette affaire pourrait salir l'honneur de la communauté.
Après plusieurs mois, une famille va finalement briser le silence. Aveux qui conduiront, selon la radio, à l'arrestation du surveillant par la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne. Et qui conduiront, par voie de conséquence, ce rabbin à être accusé de n'avoir rien fait pour protéger ses propres élèves. Deux parents d'élèves ont également été placés en garde à vue, pour les mêmes raisons, avant d'être relâchés sans poursuites judiciaires.
8 commentaires
Paris : soupçonné d'avoir tu des agressions sexuelles, un rabbin mis en examen bit.ly/YGspIY via @le_parisien
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
L'affaire a commencé l'été dernier à l'école pour garçons Beth-Hanna dans le XXe arrondissement, lorsqu'un couple de parents raconte au directeur que leur fils aurait été agressé sexuellement par un des surveillants de l'établissement. Puis d'autres jeunes enfants racontent les mêmes scènes avec la même personne. Sauf que le rabbin, membre de la communauté Loubavitch, ne veut rien entendre. Il ne dénonce pas les faits à la police et tente de convaincre les familles de se taire également, alors que certaines veulent porter plainte.
Mais une famille va quand même parler à la police, ce qui va conduire à l'arrestation en novembre du surveillant par la brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne. Le Rabbin, lui, est soupçonné de n'avoir rien fait pour protéger ses élèves.
Des faits «très fermement condamnés»
Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a indiqué suivre les deux dossiers «avec vigilance car il attache la plus haute importance à la protection de l'enfance. Il condamnera avec la plus grande fermeté les agissements délictueux qui seraient établis par la justice», ont ajouté ses services dans un communiqué.
De son côté, Haïm Nisenbaum, porte-parole du mouvement juif orthodoxe Beth Loubavitch, dont dépend l'école Beth Hanna, a condamné «très fermement» les faits reprochés au surveillant, et indiqué que ce dernier avait été mis à pied par le directeur, puis licencié. «Le directeur n'a pas jugé nécessaire de porter plainte au nom de l'école parce qu'il s'était entretenu avec des familles qui le faisaient. Il n'a pas voulu en rajouter, a -t-il déclaré. C'est une décision qu'il a prise seul. Légalement, il a sans doute eu tort, mais c'était une attitude plus morale que légale. Il n'a en aucune façon tenté de dissuader les familles, il n'y a aucune volonté de cacher quoi que ce soit.»
Extrait de source http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-soupconne-d-avoir-tu-des-agressions-sexuelles-un-rabbin-mis-en-examen-22-02-2013-2588963.php
Un rabbin a-t-il étouffé une affaire d'agression sexuelle? Bêtise, alors? justice.cloppy.net/index.php/just…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
"D'une bêtise à l'autre", extrait twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
"Pas de révision!" ® Olivier Echappe, janvier 2010. En octobre 2010, la cour de cassation le remerciait :-) twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
Pas la peine de me dire que je tweete ou que je bavarde de trop :-) twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
@estherbenbassa @krstv En réalité, ce sont leurs propres mots ou allégations qui les tuent, je ne fais que commenter. twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
@estherbenbassa @krstv Vous aurez du mal à juger #tweetprécédent je connais les détails de mes affaires :-)
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
@estherbenbassa @krstv Evitez même de juger. Eolas l'a fait: justice.cloppy.net/index.php/just… Il s'est vautré :-)
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
2004. L'énigme du "manuscrit 52" lexpress.fr/culture/archit… "Avant ses ennuis judiciaires, Michel Garel était vice-président de l'OSE"
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
2007. Justice : Un ancien de la BNF en prison lexpress.fr/actualite/soci…
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013
Des trucs à ne plus tweeter. Mais c'est dans ce contexte que je me plaignais déjà, par le passé, en 2003 et 2004, du travail de l'OSE :-)
— Bruno Kant (@bkant) 24 février 2013