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Encore Nanterre dans le journal ?
NDLR : Lorsqu'on a un problème avec la protection de l'enfance, tous vous renvoient à chaque fois vers le TGI, vers son parquet et le juge ou bourreau pour enfant... « Quand une victime à ce genre de problèmes on sait où la renvoyer. Il y a des structures, des associations. Pour les parents d'enfants placés, on ne sait pas, il n’y a rien ».
Région > Boulogne et ses environs > Saint martin boulogne
Saint-Martin-Boulogne: privé de gaz depuis son arrestation par le GIPN, il va se laver chez ERDF
Publié le 23/05/2013, la Voix du Nord
Par FABRICE ALVES-TEIXEIRA
Le GIPN avait coupé le gaz avant de l’interpeller à son domicile le mois dernier. Depuis le gaz n’a pas été rétabli chez ce papa en conflit avec son ex-épouse au sujet de la garde de ses enfants. Accompagné de l’association SVP Papa, il est allé se laver dans les locaux d’ERDF le 23 mai.
Son histoire avait fait grand bruit. Le 16 mai, Jonathan Touverey, un papa en conflit avec son ex-femme autour de la garde de ses enfants, était délogé de chez lui par le GIPN. Les forces de l’ordre le pensant prêt à commettre l’irréparable avaient coupé le gaz à son domicile avant de l’interpeller. Après 48 heures de garde à vue Jonathan Touverey ressortait libre, mais avec en poche une convocation au tribunal pour menaces sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Mais à son retour chez lui, il constate que le gaz n’a pas été rétabli. Plus d’un mois plus tard, il en est toujours au même point. « Mes factures sont à jour, jure-t-il. Je me suis même mis dans la m… pour ça. C’est notamment ce qui m’a empêché d’emmener mes enfants chez leur mère et ce qui a déclenché toute cette histoire ». Des factures à jour, un abonnement qu’il « continue de payer », mais pas d’eau chaude : « J’ai appelé GRDF (*) plein de fois. À chaque fois ils me disent qu’ils n’y peuvent rien. On m’a renvoyé vers la police, les pompiers, la préfecture, le tribunal, le juge, le procureur. Je me demande si un jour on ne va pas me demander d’aller voir le Pape… ».
Devant ce blocage manifeste, Jonathan Touverey a pris contact avec l’association SVP Papa pour monter une action symbolique. C’est devant les locaux d’ErDF à Saint-Martin-Boulogne qu’ils ont le 23 mai, déployé une banderole (« Garde des enfants, et si on inversait les rôles ? »). Yann Vasseur de l’association : « Quand une maman à ce genre de problèmes on sait où la renvoyer. Il y a des structures, des associations. Pour les papas, on ne sait pas, il n’y a rien ». La banderole repliée, Jonathan Touverey s’est ensuite introduit par une entrée de service dans les locaux ERDF. Sa serviette, un gel douche et un gant de toilette dans un sac, il a cherché le premier lavabo, s’est déshabillé totalement et s’est lavé. Sans que personne ne le remarque. « Ça fait du bien de se laver avec de l’eau chaude. S’il le faut, je reviens demain », a-t-il conclu.
* GRDF n’a pas été en mesure de répondre à nos questions.
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13 commentaires
Affaire à suivre...
Mais affaire à suivre, donc. Informez moi si le Parisien publiait encore d'autres choses.
-------- Message original --------
Objet: Encore Nanterre dans le journal ?
Date: 2013-06-02 11:28
De: Bruno Kant <bkant@cloppy.net>
À: Florence HUBIN <fhubin@leparisien.fr>
Répondre à: <bkant@cloppy.net>
Bonjour,
Vous allez avoir du travail, je pense, d'investigation. Véronique semble souhaiter répondre à l'article du Parisien du 23 mai dernier, "Séparés de leurs enfants, ils réclament justice":
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2013/05/24/encore-nanterre-dans-le-journal#comments
Véronique semble se raccrocher aux jugements rendus par Nanterre. Attention cependant, car par le passé (récent), ce TGI (comme d'autres) a fréquemment cautionné des situations atterrantes, abandonnant des enfants à leur sort.
Cordialement,
Bruno Kant
http://justice.cloppy.net
Ca chauffe aussi sur le site du Parisien... 5 réactions: leparisien.fr/reactions/espa…
— Bruno Kant (@bkant) 2 juin 2013
#mediatorQui a dit que la citation directe à Nanterre n'avait servi à rien? #justice #ascenseurs #moyens @jpavocat twitter.com/_maitrerenard/…
— MaitreRenard (@_maitrerenard) 2 juin 2013
Vous écrivez la chose suivante dans votre article : "A l'époque, je venais d'ailleurs de sommer le juge pour enfant de Nanterre de juger, puis de le trainer jusqu'en cassation, où ce magistrat allait perdre contre moi."
Mais les liens hypertextes que vous mettez, renvoient vers un arrêt de la Cour de cassation du 17 décembre 2008 qui montrent que vous avez perdu sur toute la ligne (devant la Cour d'appel de Versailles, puis devant la Cour de cassation).
Vous semblez tirer gloire de ce que la Cour de cassation ne vous a pas condamné à de l'article 700 ; mais il n'y a aucune gloire à cela. Elle a pu le faire parce qu'elle avait simplement pitié de vous.
En décembre 2008, la cour de cassation rappelait le statut de la magistrature, statut que la première présidence de la cour d'appel de Versailles avait oublié, il n'était tout simplement pas mentionné dans le jugement que je contestais. Je n'attendais alors pas d'avantage de la cassation, un arrêt motivé, et je déclarais mon pourvoi en étant persuadé qu'il allait être rejeté ou déclaré irrecevable.
Possible que la cour de cassation ait eu pitié de moi. En tous cas, dans mon mémoire, je décrivais bien qu'aucun magistrat n'avait alors pensé à ce statut, et qu'il m'aurait paru injuste d'être condamné à quoi que ce soit en regard de cela. Je demandais juste un arrêt bien fondé en droit, motivé, qui exposait qu'une telle procédure de prise à partie n'était pas applicable contre un magistrat professionnel. C'est cet arrêt que vous avez lu.
En cassation, Xavier Serrier me réclamait 2500 euro de dommages et intérêts, c'est cela, l'article 700. Monsieur Serrier ne les a donc pas eu. Je suppose que ce magistrat aurait pu utiliser cette somme pour régler les honoraires de son avocat, à la cour de cassation...
Mais le plus intéressant était qu'avec cette procédure, contre ce magistrat, celui-ci a été contraint de transmettre le dossier d'assistance éducative à un autre juge pour enfant, avec qui les échanges ont ensuite été nettement plus sereins. En juin 2008, Xavier Serrier s'opposait fermement à tous contacts entre ma fille ainée et nous. Avec cet autre juge, qui l'a remplacé, nous avions pu renouer avec mon ainée, puis passer l'été 2009 en famille.
Je vous laisse maintenant à penser encore que j'avais alors perdu sur toute la ligne?
Franchement et sincèrement, je défie tout avocat d'obtenir un jugement d'un juge qui refuse de juger, puis d'obtenir peu après un changement de ce juge là, pour plus ouvert et réceptif... Dans mon blog, ne lisez pas que cet arrêt de cour de cassation de fin décembre 2008.
Je me posais des questions en mai 2013. Je pense avoir trouvé quelques réponses. https://t.co/tMBfvRqXto pic.twitter.com/IXxkkbEjcO
— Bruno Kant (@bkant) 12 mars 2017
A l'époque, mi-2013, ça avait fini par chauffer un peu chez @le_Parisien https://t.co/DH5Xyb4ylg pic.twitter.com/rsfPNXwyiy
— Bruno Kant (@bkant) 13 mars 2017