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« Do not cross the line... »
Société
De la grue à la rue, ces pères qui veulent garder leurs enfants
LE MONDE | 08.06.2013 à 10h56, Gaëlle Dupont
Une dizaine d'hommes se sont installés devant le Conseil supérieur de la magistrature, avenue de Ségur à Paris, vendredi 7 juin, pour un sit-in symbolique en prélude à la manifestation du dimanche 9 juin devant le ministère de la justice. "Nous sommes les nouveaux pères", résume Sébastien Ledoux, l'un des porte-parole du collectif de la Grue jaune, créé dans la foulée de la spectaculaire escalade d'une grue à Nantes, en février, par un père, Serge Charnay, qui se disait privé de son fils.
Ce collectif, auquel n'appartient pas M. Charnay, veut profiter de la visibilité offerte par cette action pour faire progresser son message. En substance : les pères ont autant le droit que les mères de s'occuper des enfants après une séparation. "La souffrance des pères séparés de leur enfant est rarement mise en avant", regrette M. Ledoux. C'est que, dès que le sujet est abordé, la guerre des sexes fait vite surface. Lors de l'escalade de la grue à Nantes, les mouvements de pères séparés avaient été soupçonnés d'oeuvrer au retour de la domination masculine. D'autant que M. Charnay avait parlé des "bonnes femmes qui nous gouvernent". Maladresse d'un homme fatigué après trois jours dans les airs, selon le collectif de la Grue jaune.
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6 commentaires
Si #tweetprécédent on les reconnait à leur micro bleu APF poke @afpfr twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 9 juin 2013
Oui, une belle grue. Mais vachement bien surveillée. "Do not cross the line..." :-) twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 9 juin 2013
2001. La révolte des parents privés de leurs enfants leparisien.fr/societe/la-rev… "Selon eux, les juges et les procureurs ont trop de pouvoir" :-)
— Bruno Kant (@bkant) 9 juin 2013
Les femmes et les mères isolées particulièrement concernées par le risque de pauvreté? :) D'un mail reçu ce 9 au soir twitter.com/bkant/status/3…
— Bruno Kant (@bkant) 10 juin 2013
Si, si : je vous en ai déjà touché deux ou trois mots sur FB ! Sauf que je fais encore plus fort : pas besoin de grimper sur quoi que ce soit (pas même un escabeau) pour obtenir ce résultat. Ce qui évite ainsi tout risque : notamment celui de se rompre le cou. Voici comment procéder :
1°) Vous vous faites virer de chez vous comme un chien par un huissier de "justice"©©© qui, manifestement, tenait son Code civil à l'envers lorsqu'il l'a appris
2°) Vous marchez ensuite le long du quai d'un fleuve, parce c'est tout près d'anciennement chez vous et que vous y êtes relativement à l'abri de la circulation environnante
3°) Vous parcourez ainsi un kilomètre ou deux en regardant les mouettes voler au-dessus de votre tête... puis le relatif silence bucolique auquel vous goûtez est brutalement interrompu par des sons de sirènes, des crissements de freins etc.
4°) Vous vous retournez en vous interrogeant intérieurement : soit on tourne un remake de "Starsky et Hutch" dans le coin, soit un dangereux repris de justice en cavale est également dans le secteur : avec deux, non : trois bagnoles de police, un 4X4 du SAMU local et un pimpant (qui fait d'ailleurs pin-pon) VSAV des pompiers, ça doit plutôt être cela... puisque je n'aperçois de caméra nulle part. Tout bien considéré, de bandit non plus !
5°) Tout ce personnel en uniforme, là, il vous regarde tout de même d'une façon bizarre : sans doute soupçonne-t-on que je sois peut-être de mèche avec le bandit en cavale ? Toujours est-il que l'étau se resserre : seul contre une dizaine de gusses, m'est avis que vous ne faites pas le poids.
6°) En l'espace de quelques instants, vous apprenez que le bandit recherché... c'est VOUS ! Même que vous avez voulu vous "suicider"© en vous jetant dans le fleuve : on est vraiment peu de chose. Surtout lorsqu'on est face à des tas de personnes qui ne vous avaient JAMAIS vu cinq minutes auparavant, mais qui savaient néanmoins que vous étiez sur le point de vous "suicider"©. Un truc qu'elles vous ont d'ailleurs appris, puisque vous-même n'étiez pas au courant !
Après quoi, il faudra bien cinq semaines également pour que vous appreniez à QUI vous devrez une certaine séquestration anti-"suicidaire"© : à l'autre bandit, tout simplement. Le vrai : celui qui lit son Code civil à l'envers, mais sait apparemment prendre son portable à l'endroit afin d'alerter en uuuuuuuurgence au "suicidaire"© auprès de la maréchaussée locale. "Les juges et les procureurs ont trop de pouvoir" ? Peut-être bien que les empaffés d'huissiers de "justice"©©© aussi : en tout cas, leurs messages passent plutôt bien auprès de ceux qu'ils mettent sous leur pouvoir... magique.
« Do not cross the line ?... » Ça franchit toutes les lignes que ça veut, un margoulin pareil !
http://psyche.sans.tain.over-blog.com/article-l-enfer-de-henri-georges-98393948.html