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Guéant : l'affaire des primes de police s'éclaircit
NDLR : Qu'est ce qui m'a pris, vers 2005 et en 2006, d'écrire place Beauvau, lorsque je rencontrais de gros problèmes avec des poulets, une banque, un notaire, avec Nanterre et des travailleurs sociaux ? Ce cabinet pouvait effectivement s'appliquer, s'impliquer directement dans des affaires ? C'est bien ce qu'il m'a un jour répondu ; puis qu'il devait suivre un « examen approprié » ; et enfin, tout ce dont je me plaignais a été plus ou moins soigneusement étouffé, par Nanterre, par Antony et par la cour d'appel de Versailles. Attention, sans primes donc ; le Figaro nous précise bien que passé 2004, les gratifications ne suivaient plus ! Dans l'article de Jean-Marc Leclerc, je lis surtout que nous devons maintenant parler de « l'implication hors norme des équipes du cabinet du suractif Nicolas Sarkozy ». En mai 2010, alors que nous critiquions toujours beaucoup l'indépendance du parquet, il m'en parvenait une très belle encore, de la place Vendôme, avec une pièce jointe. J'ai beaucoup écrit, et parfois reçu des réponses officielles. Ces réponses sont presque toujours des correspondances type ; « en raison du principe constitutionnel de l'indépendance de l'autorité judiciaire, blablah » ; on a cependant parfois le sentiment d'avoir été très bien lu
Guéant : l'affaire des primes de police s'éclaircit
Par Jean-Marc Leclerc
Mis à jour le 10/06/2013 à 19:51
Publié le 10/06/2013 à 18:00, le Figaro, extraits
Selon les services d'inspection de la Place Beauvau, l'ancien ministre a bien perçu 10.000 euros par mois en liquide pour lui et ses collaborateurs entre 2002 et 2004 provenant de frais d'enquête et de surveillance. Le cabinet n'avait pas l'impression de franchir la ligne jaune.
[...] «Il faut se souvenir qu'à l'époque la traque d'un Ferrara et plus encore d'un Colonna, le tueur du préfet Érignac, était coordonnée directement depuis l'échelon du cabinet», se souvient un haut fonctionnaire de police. Cette implication directe du politique dans la gestion technique des affaires les plus médiatiques surprenait d'ailleurs beaucoup ceux qui avaient une vision plus classique du fonctionnement de la Place Beauvau.
Fallait-il que ces primes, censées rembourser des frais ou récompenser des heures de travail supplémentaires impossibles à rétribuer autrement, aillent irriguer l'échelon des collaborateurs du ministre? Nul ne peut contester l'implication hors norme des équipes du cabinet du suractif Nicolas Sarkozy, surnommé alors par ses troupes «Speedy Gonzales».
1 commentaire
Au “Figaro”, un journaliste qui connaît très bien l'Intérieur telerama.fr/medias/au-figa… via @telerama #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 10 juin 2013