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Norbert de Top chef condamné pour avoir diffamé son père
NDLR : Etranges, ces #journalistes, qui s'imaginent qu'on renouerait à l'occasion de tels procès, dans les couloirs des tribunaux... après ce genre d'histoire, un passé pareil, dépeint par Norbert, au gré de ses déclarations et multiples imprudences, pour M6, la presse people, des médias. « On ne choisit pas sa famille... » Ces affaires auraient plutôt pour réputation de finir de distendre et de rompre tous liens, lorsqu'il en subsistait. « C’est un rêve d’enfant. Je voudrais bien partager des moments avec lui. Se parler d’homme à homme, de père à père. C’est la plus grande carence de ma vie. » Après 20 ans, « vingt ans de silence », Norbert n'a toujours pas tourné la page ? J'ai le sentiment que ces ensembles de textes sur la vie privée, sur « la diffamation », ainsi que les limites ou restrictions qui s'appliquent à chacun ainsi qu'à la presse, aux médias, en général, doivent en emmerder plus d'un.
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Norbert de Top chef condamné pour avoir diffamé son père
Frédéric Naizot | 16 Avril 2015, 18h00 | MAJ : 16 Avril 2015, 20h31, le Parisien
Norbert le cuisinier de Top chef avait évoqué dans une interview à « Voici » les circonstances dans lesquelles son père avait choisi son prénom qu’il n’aime pas. Il y raconte que celui-ci, sous l’emprise de l’alcool, aurait oublié celui initialement par sa mère en arrivant à l’état civil.
Ce qui lui a valu d’être condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel de Pontoise. Les poursuites avaient été engagées par son père qu’il ne voit plus depuis vingt ans et qui a réclamé 30 000 € de dommage et intérêt lors de l’audience de février dernier.
Le tribunal a estimé que le jeune chef médiatique de 34 ans s’était bien rendu coupable de diffamation, tout comme l’hebdomadaire people. Les deux prévenus ont été condamnés à une peine d’amende délictuelle de 1 200 €. Les magistrats ont toutefois revu assez largement à la baisse les dommages et intérêts réclamés par le plaignant. « Voici » et Norbert Tarayre sont condamnés à verser solidairement la somme de 2 500 € au titre du préjudice moral. Les deux prévenus devront aussi verser chacun 1 250 € pour les frais de justice.
« Si cela peut le réconforter, tant mieux pour lui », confie Norbert, en apprenant le jugement du tribunal correctionnel. « Pour moi, ce n’était pas une affaire d’argent. » Un silence. « On ne choisit pas sa famille… »
L’interview était parue dans l’hebdomadaire en mars 2014 et ne comportait rien de diffamatoire selon le cuisinier. « C’est juste mon histoire que j’ai racontée. C’est juste mon ADN », avait-il confié à l’issue de l’audience. « Il n’y a aucune attaque contre mon père. Je n’ai aucun grief contre lui. Ce n’est pas un reproche de m’avoir appelé Norbert. Je voulais juste raconter les anecdotes de ma vie. » Il avait alors souligné rendre hommage à son père dans son spectacle. « Je dis que je l’aime. Je reste fier de lui et c’est grâce à lui que j’en suis là. Il m’a appris la valeur du travail. Il m’a donné un chemin de vie. »
Mais avec émotion, il évoque aussi ces « vingt ans de silence » et cette envie de le retrouver. « C’est un rêve d’enfant. Je voudrais bien partager des moments avec lui. Se parler d’homme à homme, de père à père. C’est la plus grande carence de ma vie. »
Ni l’un ni l’autre ne se sont déplacés à Pontoise ce jeudi pour entendre la décision du tribunal. Ils auraient pu renouer dans la salle des pas perdus.