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Sommé de ne plus tweeter, un avocat... va cesser de tweeter
NDLR : Si je ne l'avais pas lue d'abord sur des sites d'info communément accessibles aux français (Rue89, Libé, RTL), j'aurais certainement pensé en premier à une bonne blague Belge, à un truc peu sérieux, par AFP, voire à une interprétation de lignes du Gorafi. Son ordre le somme de tout cesser puis, « extrêmement choqué » et sous anonymat, l'avocat revendique « un droit » tout en pliant ? Il a le soutien des internautes, « dont des avocats parisiens » ? « Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi » a déclaré l'avocat ?
Insolite
Sommé de ne plus tweeter, un avocat revendique "le droit à l'humour"
AFP, RTBF
Publié le jeudi 24 septembre 2015 à 13h19
Un avocat de Saône-et-Loire, sommé par son ordre de cesser de tweeter, a annoncé jeudi mettre fin à son activité sur les réseaux sociaux, tout en revendiquant "le droit à l'humour".
Dans un procès-verbal du conseil de l'ordre de Mâcon validé vendredi dernier, le barreau estime que "les twetts (sic), blogs et autres distractions infantiles de Me X (qui a requis l'anonymat, ndlr) ne sont pas respectueux des principes de la profession: courtoisie et respect". "Le Bâtonnier le convoquera pour lui faire part de la nécessité de mettre fin, sans délai, à ses pratiques", poursuit le texte.
Tweetant sous le pseudonyme d'Herminator71, l'avocat visé s'est dit "extrêmement choqué".
Malgré plusieurs tentatives, le bâtonnier n'a pas pu être joint par l'AFP.
L'avocat assure que ses messages ne sont "pas diffamants et pas insultants"
"Je ne sais pas quels sont les tweets qu'on me reproche et qui a porté plainte contre moi", a déclaré l'avocat à l'AFP, assurant que ses messages sur Twitter et sur son blog ne sont "pas diffamants et pas insultants". "Je tweete léger: des réflexions humoristiques entendues au tribunal ou sur des émissions de télévision", a-t-il ajouté, affirmant "revendiquer le droit à l'humour".
L'avocat a annoncé son intention de cesser de tweeter, estimant que le barreau l'a "eu à l'usure". "Il y a deux ans, on m'a demandé de tweeter sous pseudo, de changer de compte, de verrouiller mes tweets et on m'avait déjà reproché de me moquer des policiers car je disais qu'il y avait des fautes d'orthographe dans les PV", a-t-il raconté.
Sur Twitter, des internautes, dont des avocats parisiens, ont apporté leur soutien à leur confrère bourguignon.
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