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Il diffuse des photos intimes de son ex-femme : deux ans ferme
NDLR : Une perle (du pénal, hors et d'avant #etatdurgence #perquisitions). Après l'appel, deux ans ferme plutôt qu'un an. Son avocat commente : « mon client a été relaxé pour les menaces de mort et menaces de crime », « rien ne prouve à ce jour qu'il soit l'auteur de la diffusion de ces clichés. Les perquisitions effectuées avaient montré qu'il n'était, au moment des faits, en possession d'aucun matériel informatique » Pourquoi l'appel ? Puisque même « sans preuves », juste avec de simples ou de sérieuses suspicions, de gros doutes, ça confirme ou aggrave la peine, ce qui est encore un problème bien connu. Jean-Paul Garraud doit avoir raison
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Il diffuse des photos intimes de son ex-femme : deux ans ferme
Publié le 07/10/2015 à 16:32 - Modifié le 07/10/2015 à 16:38 | Le Point.fr, source AFP
L'homme avait publié des photos intimes de son ex-femme sur Internet et l'avait inscrite sur divers sites de rencontres libertins. Il a été jugé coupable.
Un homme de 39 ans qui avait diffusé sur Internet des photos intimes de son ex-femme et l'avait inscrite sur des sites de rencontres libertins a été condamné en appel à Metz à deux ans de prison ferme. "Mon client a été relaxé pour les menaces de mort et menaces de crime", pour lesquels il était également poursuivi, a précisé l'avocat de la défense, Me Mehdi Adjemi. Ce manutentionnaire en intérim, sans emploi depuis son divorce en 2012, avait été condamné en première instance à un an de prison ferme pour avoir diffusé des photos intimes de son ex-compagne sur divers sites internet.
Inscrite sur une quinzaine de sites de rencontres
Il avait aussi publié des photos suggestives, accompagnées de commentaires équivoques, sur la page Facebook du lycée dans lequel elle enseigne. Son ex-époux l'ayant inscrite sur une quinzaine de sites de rencontres libertins et échangistes, la mère des trois enfants de l'accusé a en outre reçu des coups de téléphone et des visites à son domicile d'hommes pensant avoir rendez-vous avec elle. Absent lors du premier procès, l'accusé s'était rendu au parquet lorsqu'il avait appris sa condamnation et avait demandé à comparaître de nouveau. Il est depuis en détention. En appel, le parquet avait requis deux ans.
S'il a reconnu les faits de harcèlement, il a toujours nié avoir diffusé des photos de son ex-femme sur Internet. "Rien ne prouve à ce jour qu'il soit l'auteur de la diffusion de ces clichés. Les perquisitions effectuées avaient montré qu'il n'était, au moment des faits, en possession d'aucun matériel informatique", a déclaré Me Adjemi. "Je déplore que la seule solution ait été une peine sèche d'emprisonnement sans aucune injonction de soins alors même que l'expert psychiatre semblait trouver cela nécessaire", a ajouté l'avocat.
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