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Crash d'un Mirage dans la Creuse : des fragments humains retrouvés
NDLR : Lathoud, Jean-Amédée... ex proc' général de Douais, ex aussi du secteur Versailles. Il pourrait se souvenir de moi ; ces dernières années, j'ai plusieurs fois rayé le parquet du coin... Outreau, 10 ans déjà.
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Faits divers
Crash d'un Mirage dans la Creuse : des fragments humains retrouvés
Le Parisien | Publié le 02.03.2011, 09h55 | Mise à jour : 19h30, extrait
Quelques fragments humains ont été retrouvés, mercredi, dans la Creuse, aux abords du cratère où un Mirage 2000 s'est écrasé avec deux pilotes à bord, a indiqué le procureur de la République à Guéret, Olivier Quérard. Des analyses génétiques doivent être entreprises par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale pour comparer ces fragments avec les ADN des disparus, âgés de 30 ans.
L'avion de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), disparu depuis mardi soir des radars au-dessus de la Creuse, a été retrouvé dans la matinée à l'est du département. «L'épave de ce Mirage 2000 a été localisée sur la commune de Saint-Oradoux-près-Crocq au lieu-dit Le Mouneix», a précisé la préfecture, indiquant avoir «déclenché le plan Sater (NDLR: Sauvetage aéro-terrestre) et coordonné, durant la nuit, les opérations de recherches».
«Les pilotes n'ont pas donné signe de vie depuis hier soir», a indiqué le préfet Claude Serra, précisant qu'«aucun écho de balise» n'a été capté. L'appareil est tombé près d'un étang et, «en heurtant le sol, a fait un énorme cratère qui s'est rempli d'eau», compliquant les recherches, a-t-il ajouté. Les opérations de pompage du cratère se poursuivaient mercredi en fin de journée pour accéder à l'appareil, dont «une partie a été pulvérisée» dans le crash, selon le procureur.
PETIT DEJ'
Outreau, Cassez, Niger : Me Berton sur tous les fronts
Publié le samedi 19 février 2011 à 06h00 - Nord Eclair, extraits
PROPOS RECUEILLIS PAR SÉBASTIEN LEROY ET FLORENCE TRAULLÉ, PHOTOS HUBERT VAN MAELE
> region@nordeclair.fr VERSION COMPLETE REACTUALISEE LE 20 FEVRIER 12H30
Il fut l'avocat d'Odile Marescaux, la femme de l'huissier de justice dans l'affaire d'Outreau. Il défend Florence Cassez détenue au Mexique. Il est le défenseur des parents de Vincent Delory, ce Linsellois pris en otage et tué au Niger. Me Frank Berton est devenu un ténor du barreau qui ne s'est pas fait que des copains, bien sûr. Il revient ici sur l'affaire d'Outreau, pile 10 ans après qu'elle ne débute, et sur ces derniers gros dossiers. Un combattant.
[...] Très vite, vous allez rencontrer le juge Burgaud ?
>> Oui, c'est la première fois que je vois. Je n'ai aucun a-priori. C'est un jeune juge. Odile fait ses premières déclarations devant lui. Contre Odile, il n'y a rien de précis. Je découvre à travers les questions qui lui sont posées toutes les accusations portées contre elle par Myriam Badaoui. C'est la première fois que je vois son nom. On est en plein surréalisme. Odile n'y comprend rien. Elle me dit que, peut-être, son mari est allée, en tant qu'huissier, à la Tour du Renard à Outreau. C'est sa seule hypothèse. C'est une femme sortie de sa maison bourgeoise, infirmière en milieu scolaire. Tout cela est incompréhensible.
Vous attaquez alors le fond du dossier ?
>> On va passer quelques semaines très difficiles. Ma collaboratrice, Aurélie Deswartes est alors une toute jeune avocate. C'est son premier dossier. Elle passe ses journées à Saint-Omer et Boulogne. Elle rédige des notes de synthèse. On s'imprègne du dossier. Avec Hubert Delarue, en février 2002, nous demandons la délocalisation du dossier. On s'est déjà bien rendu compte que le juge Burgaud part dans tous les sens, qu'il instruit à charge. Nous ne pouvons pas demandé à ce qu'il soit désaisi mais nous expliquons que le tribunal de Boulogne n'a pas les moyens de traiter cette affaire, que le climat devient délétère, que nous n'avons toujours pas la copie du dossier. Lathoud, le procureur général à Douai s'y oppose, nous répond qu'il n'y a pas de problème et qu'il fait toute confiance au juge Burgaud. On sait, et la suite le confirmera, que ce dossier a été signalé. C'est pour ça que je me suis opposé à ce que Marylise Lebranchu, alors ministre de la justice, fasse partie de la commission d'enquête qui s'ouvrira après le procès en appel à Paris.