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En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
Trouvé sur Facebook, partagé ce 12 septembre par l'OSE France, de ActuJ n° 1796.
Sans surprise: "L'OSE est surtout connue pour la protection de l'enfance... Arié Flack: C'est notre Coeur historique: 40 établissements en Ile-de-France et à Strasbourg, près de 1000 salariés et 6000 enfants suivis. ... l'OSE est la lumière juive qui, dans la société française, protège les enfants en danger dans toute leur diversité. Les juges nous confient prioritairement les enfants juifs en difficultés, mais nous accompagnons aussi d'autres publics fragiles." https://www.facebook.com/OSEfrance/posts/pfbid02RJDoii88u2QxzC4VgttmxH4qSFiwAwieJUAovpTBuyohQYuv11jLfPDJu3X7aNHol

Sans surprise: "L'OSE est surtout connue pour la protection de l'enfance... Arié Flack: C'est notre Coeur historique: 40 établissements en Ile-de-France et à Strasbourg, près de 1000 salariés et 6000 enfants suivis. ... l'OSE est la lumière juive qui, dans la société française, protège les enfants en danger dans toute leur diversité. Les juges nous confient prioritairement les enfants juifs en difficultés, mais nous accompagnons aussi d'autres publics fragiles." https://www.facebook.com/OSEfrance/posts/pfbid02RJDoii88u2QxzC4VgttmxH4qSFiwAwieJUAovpTBuyohQYuv11jLfPDJu3X7aNHol


En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
D'un article repéré et partagé par Lyes Louffok:
Parents & enfants / Société
«On fait face à des arrêts tous les jours»: la grande souffrance des travailleurs de l'aide sociale à l'enfance
Marius Sort – Édité par Émile Vaizand – 11 septembre 2025 à 6h55, extraits
Des employés témoignent de conditions de travail délétères pour le personnel et les bénéficiaires de l'ASE. Leurs récits sont corroborés par de récentes études portant sur cette politique sociale.
...
«Il y a des gamins, tu n'as presque pas envie de les accueillir lorsque tu les vois débarquer. Tu te dis qu'ils vont ressortir plus traumatisés que lorsqu'ils sont arrivés à cause des conditions dans lesquelles ils sont accueillis. J'avais la sensation de ne pas les protéger», regrette-t-elle.
https://www.slate.fr/enfants/grande-souffrance-travailleurs-aide-sociale-enfance-ase-conditions-travail-arrets-perte-sens-stress-post-traumatique-formation
Les crèches, Chirac et Morano... qui renvoie plutôt d'abord aux promesses de plus de places qui nous avaient été faites suite au meurtre de David.
Jeudi 12 février 2009... La jeune maman a raconté, hier, devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine, comment elle a tué son fils David, âgé de 13 mois. Aline Lelièvre répète qu'elle s'éloignait de son enfant. Le départ de sa nourrice de Redon a précipité les choses. David devenait celui qui la privait de liberté. Elle ne supportait plus. Le 30 octobre 2006, la jeune femme commet l'irréparable. « Quand avez-vous pensé à le tuer », interroge la présidente. « Dans l'après-midi », murmure l'accusée. Ce lundi 30 octobre, le petit pleure. Aline se sent démunie. « Que faites-vous ? », demande la magistrate. « Je commence à... » La jeune femme s'interrompt. https://rennes.maville.com/actu/actudet_-a-rennes-le-dur-recit-d-un-infanticide-_7-823549_actu.Htm
PARIS (AP), 6 novembre 2006, 22h29 - Le gouvernement va présenter mardi un nouveau plan "Petite enfance" prévoyant la création de 40.000 places de crèche supplémentaires d'ici cinq ans. Il était urgent de "passer à la vitesse supérieure" en proposant "une augmentation significative de l'offre d'accueil des tout-petits", explique le ministre délégué à la Famille Philippe Bas dans un entretien que publie mardi le Figaro. "Sur les 2,4 millions d'enfants de moins de 3 ans, il y en a 240.000 pour lesquels les parents n'ont pas de solution", note-il, ajoutant que le plan prévoit une "diversification de l'offre" et "l'amélioration de sa qualité".
Garde d'enfants : bataille autour d'une promesse
LE MONDE | 19.09.08 | Extraits. En lançant une controverse sur la préscolarisation des enfants de deux à trois ans, Xavier Darcos se place au coeur du débat sur l'une des promesses de Nicolas Sarkozy, le droit opposable à la garde d'enfants. Alors que le gouvernement tente de développer les lieux d'accueil pour les tout-petits, le ministre de l'éducation nationale semble mettre en garde tous ceux qui rêvent d'utiliser la préscolarisation pour résoudre le casse-tête des modes de garde : non, assure-t-il, l'école maternelle à deux ans ne doit pas remplacer les crèches. ... Pour résoudre le casse-tête de la garde des petits - près de 60 % des enfants ont deux parents qui travaillent -, Nicolas Sarkozy s'est engagé à instaurer un droit opposable à la garde d'enfants en 2012. A cette date, tous les parents qui n'auront pas trouvé de solution pourront se plaindre auprès d'une instance officielle. Mais cette promesse est difficile à mettre en oeuvre : pour la respecter, il faudrait ouvrir plus de 300 000 places en cinq ans alors que la France peine à créer 11 000 places de crèches et 35 000 places d'assistante maternelle par an...
Par Coraline Salvoch, Alain Pirot, France, 2025, Crèches, razzia sur les bébés. Depuis l’ouverture des crèches au secteur privé, au début des années 2000, la petite enfance fait l’objet d’un juteux business pour ses acteurs voraces. Alors que les scandales de maltraitance et de détournement d'argent public se multiplient, enquête sur les dérives d'une dérégulation, qui a transformé les bébés en machines à cash. https://www.arte.tv/fr/videos/119965-000-A/creches-razzia-sur-les-bebes-1-2/

Parents & enfants / Société
«On fait face à des arrêts tous les jours»: la grande souffrance des travailleurs de l'aide sociale à l'enfance
Marius Sort – Édité par Émile Vaizand – 11 septembre 2025 à 6h55, extraits
Des employés témoignent de conditions de travail délétères pour le personnel et les bénéficiaires de l'ASE. Leurs récits sont corroborés par de récentes études portant sur cette politique sociale.
...
«Il y a des gamins, tu n'as presque pas envie de les accueillir lorsque tu les vois débarquer. Tu te dis qu'ils vont ressortir plus traumatisés que lorsqu'ils sont arrivés à cause des conditions dans lesquelles ils sont accueillis. J'avais la sensation de ne pas les protéger», regrette-t-elle.
https://www.slate.fr/enfants/grande-souffrance-travailleurs-aide-sociale-enfance-ase-conditions-travail-arrets-perte-sens-stress-post-traumatique-formation
Les crèches, Chirac et Morano... qui renvoie plutôt d'abord aux promesses de plus de places qui nous avaient été faites suite au meurtre de David.
Jeudi 12 février 2009... La jeune maman a raconté, hier, devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine, comment elle a tué son fils David, âgé de 13 mois. Aline Lelièvre répète qu'elle s'éloignait de son enfant. Le départ de sa nourrice de Redon a précipité les choses. David devenait celui qui la privait de liberté. Elle ne supportait plus. Le 30 octobre 2006, la jeune femme commet l'irréparable. « Quand avez-vous pensé à le tuer », interroge la présidente. « Dans l'après-midi », murmure l'accusée. Ce lundi 30 octobre, le petit pleure. Aline se sent démunie. « Que faites-vous ? », demande la magistrate. « Je commence à... » La jeune femme s'interrompt. https://rennes.maville.com/actu/actudet_-a-rennes-le-dur-recit-d-un-infanticide-_7-823549_actu.Htm
PARIS (AP), 6 novembre 2006, 22h29 - Le gouvernement va présenter mardi un nouveau plan "Petite enfance" prévoyant la création de 40.000 places de crèche supplémentaires d'ici cinq ans. Il était urgent de "passer à la vitesse supérieure" en proposant "une augmentation significative de l'offre d'accueil des tout-petits", explique le ministre délégué à la Famille Philippe Bas dans un entretien que publie mardi le Figaro. "Sur les 2,4 millions d'enfants de moins de 3 ans, il y en a 240.000 pour lesquels les parents n'ont pas de solution", note-il, ajoutant que le plan prévoit une "diversification de l'offre" et "l'amélioration de sa qualité".
Garde d'enfants : bataille autour d'une promesse
LE MONDE | 19.09.08 | Extraits. En lançant une controverse sur la préscolarisation des enfants de deux à trois ans, Xavier Darcos se place au coeur du débat sur l'une des promesses de Nicolas Sarkozy, le droit opposable à la garde d'enfants. Alors que le gouvernement tente de développer les lieux d'accueil pour les tout-petits, le ministre de l'éducation nationale semble mettre en garde tous ceux qui rêvent d'utiliser la préscolarisation pour résoudre le casse-tête des modes de garde : non, assure-t-il, l'école maternelle à deux ans ne doit pas remplacer les crèches. ... Pour résoudre le casse-tête de la garde des petits - près de 60 % des enfants ont deux parents qui travaillent -, Nicolas Sarkozy s'est engagé à instaurer un droit opposable à la garde d'enfants en 2012. A cette date, tous les parents qui n'auront pas trouvé de solution pourront se plaindre auprès d'une instance officielle. Mais cette promesse est difficile à mettre en oeuvre : pour la respecter, il faudrait ouvrir plus de 300 000 places en cinq ans alors que la France peine à créer 11 000 places de crèches et 35 000 places d'assistante maternelle par an...
Par Coraline Salvoch, Alain Pirot, France, 2025, Crèches, razzia sur les bébés. Depuis l’ouverture des crèches au secteur privé, au début des années 2000, la petite enfance fait l’objet d’un juteux business pour ses acteurs voraces. Alors que les scandales de maltraitance et de détournement d'argent public se multiplient, enquête sur les dérives d'une dérégulation, qui a transformé les bébés en machines à cash. https://www.arte.tv/fr/videos/119965-000-A/creches-razzia-sur-les-bebes-1-2/


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bk [Membre]
Life #ASE 06/09/2025 10:29
Aide sociale à l’enfance : après des critiques, le gouvernement revoit l’accueil des bébés, voici ce qui change https://www.huffingtonpost.fr/life/article/aide-sociale-a-l-enfance-apres-des-critiques-le-gouvernement-revoit-l-accueil-des-bebes-voici-ce-qui-change_254489.html Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago avait dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, suroccupées, avec un encadrement insuffisant, et avait alerté sur le retour du syndrome de l’« hospitalisme » (état dépressif de bébés dépourvus de liens affectifs). ... « L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de 3-4 mois dans la pouponnière, où il vit 24 heures sur 24 en collectivité, pour être le plus possible orienté vers une famille », a expliqué Catherine Vautrin. En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu’à leurs trois ans, voire plus. La capacité d’accueil sera « plafonnée à 30 enfants », avec une organisation en « petites unités de vie », plus « chaleureuse et sécurisante », selon le ministère. Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. ... Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une « équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité », indique le ministère.
Aide sociale à l’enfance : après des critiques, le gouvernement revoit l’accueil des bébés, voici ce qui change https://www.huffingtonpost.fr/life/article/aide-sociale-a-l-enfance-apres-des-critiques-le-gouvernement-revoit-l-accueil-des-bebes-voici-ce-qui-change_254489.html Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago avait dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, suroccupées, avec un encadrement insuffisant, et avait alerté sur le retour du syndrome de l’« hospitalisme » (état dépressif de bébés dépourvus de liens affectifs). ... « L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de 3-4 mois dans la pouponnière, où il vit 24 heures sur 24 en collectivité, pour être le plus possible orienté vers une famille », a expliqué Catherine Vautrin. En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu’à leurs trois ans, voire plus. La capacité d’accueil sera « plafonnée à 30 enfants », avec une organisation en « petites unités de vie », plus « chaleureuse et sécurisante », selon le ministère. Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. ... Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une « équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité », indique le ministère.

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bk [Membre]
Après la DPJ, des nouvelles d'Elbeuf en France... Publié le 4 septembre 2025, d'ici quelques temps, nous pourrons conclure à un simple et très banal problème d'effectifs, mal formés et insuffisants pour encadrer les enfants de l'ASE au cours de sorties telles que à la plage ou à la piscine:
https://actu.fr/normandie/elbeuf_76231/ca-ne-ramenera-pas-notre-enfant-apres-la-mort-dun-ado-place-en-foyer-la-colere-dun-pere_63114553.html
Le mardi 19 août 2025, un adolescent placé dans un foyer d'Elbeuf est mort, lors d'une sortie à la plage. Son père, qui se battait contre ce placement, donne sa version des faits.
...
« Ce n’était pas un enfant de foyer, comme ça a été écrit. Il s’appelait Ben Doloka, il avait 16 ans, il avait un prénom, un nom et une famille. Dire que c’était un enfant de foyer, pour nous, sa famille, c’est insultant », s’insurge Patou Doloka. Selon ses explications, l’adolescent avait été placé, sur décision d’une juge, depuis un mois seulement.
...
« C’était un enfant bien, mais très influençable… Au lycée, j’ai commencé à recevoir des convocations à cause de ses absences et parce qu’il ne parlait pas toujours avec respect. À la maison, j’ai pris des mesures pour redresser la situation. Ses notes sont remontées et il y avait moins de retard.
...
Puis les problèmes ont commencé. Au lycée, Ben s’est plaint de l’éducation trop stricte de son père, qu’il considérait comme de la maltraitance.
« Je pense qu’il n’imaginait pas que ça sortirait de là et que ça aurait des conséquences sur nous, estime son père, qui se défend de toute maltraitance. Il avait l’école, des stages, son foot… On ne voulait pas qu’il sorte sans savoir où et avec qui. Comme on venait d’arriver, il n’avait pas encore de copains ici. Ben m’a dit que je ne le traitais pas comme les autres enfants. Je lui ai dit que c’est vrai, que ce n’est pas pareil, parce qu’ils n’ont pas le même âge. »
Des appels qui changent tout
L’engrenage est lancé. « Un jour, j’ai reçu un appel de l’assistante sociale pour me dire que mon enfant a été placé. On a dû couper tous les contacts et on m’a dit que je pourrais lui parler devant la juge, raconte le père, les yeux dans le vague. J’ai tout expliqué, mais en juillet elle a quand même décidé de le placer en foyer. » Selon Patou Doloka, dans ce bureau, c’est la dernière fois qu’il a vu son fils en vie.
...
Tout a ensuite basculé, sur un coup de téléphone. « On m’appelle mardi dernier (le 19 août, NDLR) pour me dire qu’il avait fait un malaise en sortie sur la plage et qu’il avait été emmené à l’hôpital. Pour moi, ce n’était pas grave et c’était un argument pour le ramener à la maison après. Mais quand j’ai appelé l’hôpital pour avoir des nouvelles, c’est le médecin qui m’a annoncé son décès », explique-t-il, encore sous le choc.
...
Il pointe notamment le fait que Ben ne savait pas nager et que le groupe ne se serait pas signalé auprès des sauveteurs.
...
« Ben, je voulais juste qu’il soit heureux, qu’il évolue. Quand je le voyais, j’avais peur qu’il puisse mal tourner. Le foot, l’école, sortir avec des gens que je connais, pour moi c’était ça la bonne option. Alors quand on me dit que je suis un danger pour l’enfant… Entre les deux, qui est le vrai danger ? C’est qui le vrai maltraitant ? », s’emporte le père de famille.
https://actu.fr/normandie/elbeuf_76231/ca-ne-ramenera-pas-notre-enfant-apres-la-mort-dun-ado-place-en-foyer-la-colere-dun-pere_63114553.html
Le mardi 19 août 2025, un adolescent placé dans un foyer d'Elbeuf est mort, lors d'une sortie à la plage. Son père, qui se battait contre ce placement, donne sa version des faits.
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« Ce n’était pas un enfant de foyer, comme ça a été écrit. Il s’appelait Ben Doloka, il avait 16 ans, il avait un prénom, un nom et une famille. Dire que c’était un enfant de foyer, pour nous, sa famille, c’est insultant », s’insurge Patou Doloka. Selon ses explications, l’adolescent avait été placé, sur décision d’une juge, depuis un mois seulement.
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« C’était un enfant bien, mais très influençable… Au lycée, j’ai commencé à recevoir des convocations à cause de ses absences et parce qu’il ne parlait pas toujours avec respect. À la maison, j’ai pris des mesures pour redresser la situation. Ses notes sont remontées et il y avait moins de retard.
...
Puis les problèmes ont commencé. Au lycée, Ben s’est plaint de l’éducation trop stricte de son père, qu’il considérait comme de la maltraitance.
« Je pense qu’il n’imaginait pas que ça sortirait de là et que ça aurait des conséquences sur nous, estime son père, qui se défend de toute maltraitance. Il avait l’école, des stages, son foot… On ne voulait pas qu’il sorte sans savoir où et avec qui. Comme on venait d’arriver, il n’avait pas encore de copains ici. Ben m’a dit que je ne le traitais pas comme les autres enfants. Je lui ai dit que c’est vrai, que ce n’est pas pareil, parce qu’ils n’ont pas le même âge. »
Des appels qui changent tout
L’engrenage est lancé. « Un jour, j’ai reçu un appel de l’assistante sociale pour me dire que mon enfant a été placé. On a dû couper tous les contacts et on m’a dit que je pourrais lui parler devant la juge, raconte le père, les yeux dans le vague. J’ai tout expliqué, mais en juillet elle a quand même décidé de le placer en foyer. » Selon Patou Doloka, dans ce bureau, c’est la dernière fois qu’il a vu son fils en vie.
...
Tout a ensuite basculé, sur un coup de téléphone. « On m’appelle mardi dernier (le 19 août, NDLR) pour me dire qu’il avait fait un malaise en sortie sur la plage et qu’il avait été emmené à l’hôpital. Pour moi, ce n’était pas grave et c’était un argument pour le ramener à la maison après. Mais quand j’ai appelé l’hôpital pour avoir des nouvelles, c’est le médecin qui m’a annoncé son décès », explique-t-il, encore sous le choc.
...
Il pointe notamment le fait que Ben ne savait pas nager et que le groupe ne se serait pas signalé auprès des sauveteurs.
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« Ben, je voulais juste qu’il soit heureux, qu’il évolue. Quand je le voyais, j’avais peur qu’il puisse mal tourner. Le foot, l’école, sortir avec des gens que je connais, pour moi c’était ça la bonne option. Alors quand on me dit que je suis un danger pour l’enfant… Entre les deux, qui est le vrai danger ? C’est qui le vrai maltraitant ? », s’emporte le père de famille.

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bk [Membre]
Des gamines pour s'occuper seules de "gamins turbulents" de 16-17 ans... mais on nous assurera que tout va bien quand même, à la DPJ. 5 pieds 1 et 100 livres, qui ferait dans les 155cm et moins de 45kg, une crevette. Manifestement un défaut d'encadrement. On s'attendrait plutôt à apprendre que ce genre de "profils" étaient sous la surveillance de trentenaires au moins (pour une certaine autorité de fait) et expérimentés.
Justice et faits divers
Centre jeunesse de Joliette
Une éducatrice sauvagement battue et étranglée
Publié à 5 h 00
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2025-09-06/centre-jeunesse-de-joliette/une-educatrice-sauvagement-battue-et-etranglee.php
Une éducatrice a été sauvagement battue et étranglée mercredi, alors qu’elle était seule avec un adolescent de 16 ans au centre jeunesse de Joliette, a appris La Presse. Les accusations portées vendredi contre le jeune homme font état d’une tentative de meurtre... Dans la nuit de mardi à mercredi, un adolescent de 16 ans, bientôt 17, a été ramené au Centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation de Joliette (centre jeunesse) après une fugue de deux mois. ... « J’ai vraiment eu peur », confie Angélique*, la jeune éducatrice de 19 ans. ... L’éducatrice, qui mesure 5 pieds 1 et pèse moins de 100 livres, dit avoir eu de plus en plus de difficulté à respirer et s’est évanouie. ... « J’étais pleine de sang. Je saignais du nez. De la bouche. Je n’ai jamais autant saigné. J’en avais partout sur le chandail et dans les cheveux », dit-elle. Angélique a été conduite à l’hôpital. Elle a une dent cassée. Sa langue est très enflée. Elle a mal au cou. Ses yeux sont rouges, car à cause de l’étranglement, des vaisseaux sanguins ont éclaté. ... Alors que l’enquête se poursuit, Angélique est sous le choc. Elle se demande pourquoi elle a été laissée seule dans une pièce avec le jeune fugueur. ... La jeune femme est encore aux études. Les étudiants qui se destinent à une carrière d’éducateur ont l’occasion de commencer à travailler avant la fin de leur parcours scolaire, explique-t-elle. Pour l’instant, Angélique ne sait pas si elle poursuivra sa carrière en centre jeunesse. « J’essaye juste de continuer à avancer », dit-elle. Représentant national de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de Lanaudière, Steve Garceau n’a pas voulu commenter la situation précise. Mais il reconnaît que mettre un jeune seul à seule avec une éducatrice dans de telles circonstances ne semble « pas dans les bonnes pratiques en termes de santé et sécurité au travail ». ... M. Garceau rappelle que certains jeunes hébergés ont « un haut potentiel agressif ». Que les enjeux de consommation et de problèmes de santé mentale sont fréquents. « Dans ce cas-ci, on devra voir quelle évaluation du risque a été faite », dit-il.
Justice et faits divers
Centre jeunesse de Joliette
Une éducatrice sauvagement battue et étranglée
Publié à 5 h 00
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2025-09-06/centre-jeunesse-de-joliette/une-educatrice-sauvagement-battue-et-etranglee.php
Une éducatrice a été sauvagement battue et étranglée mercredi, alors qu’elle était seule avec un adolescent de 16 ans au centre jeunesse de Joliette, a appris La Presse. Les accusations portées vendredi contre le jeune homme font état d’une tentative de meurtre... Dans la nuit de mardi à mercredi, un adolescent de 16 ans, bientôt 17, a été ramené au Centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation de Joliette (centre jeunesse) après une fugue de deux mois. ... « J’ai vraiment eu peur », confie Angélique*, la jeune éducatrice de 19 ans. ... L’éducatrice, qui mesure 5 pieds 1 et pèse moins de 100 livres, dit avoir eu de plus en plus de difficulté à respirer et s’est évanouie. ... « J’étais pleine de sang. Je saignais du nez. De la bouche. Je n’ai jamais autant saigné. J’en avais partout sur le chandail et dans les cheveux », dit-elle. Angélique a été conduite à l’hôpital. Elle a une dent cassée. Sa langue est très enflée. Elle a mal au cou. Ses yeux sont rouges, car à cause de l’étranglement, des vaisseaux sanguins ont éclaté. ... Alors que l’enquête se poursuit, Angélique est sous le choc. Elle se demande pourquoi elle a été laissée seule dans une pièce avec le jeune fugueur. ... La jeune femme est encore aux études. Les étudiants qui se destinent à une carrière d’éducateur ont l’occasion de commencer à travailler avant la fin de leur parcours scolaire, explique-t-elle. Pour l’instant, Angélique ne sait pas si elle poursuivra sa carrière en centre jeunesse. « J’essaye juste de continuer à avancer », dit-elle. Représentant national de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de Lanaudière, Steve Garceau n’a pas voulu commenter la situation précise. Mais il reconnaît que mettre un jeune seul à seule avec une éducatrice dans de telles circonstances ne semble « pas dans les bonnes pratiques en termes de santé et sécurité au travail ». ... M. Garceau rappelle que certains jeunes hébergés ont « un haut potentiel agressif ». Que les enjeux de consommation et de problèmes de santé mentale sont fréquents. « Dans ce cas-ci, on devra voir quelle évaluation du risque a été faite », dit-il.

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bk [Membre]
Je note que Eric Mouzin a enfin obtenu une condamnation de l'Etat pour faute lourde; le parquet pourrait encore decider de faire appel... Reste à suivre une décision de la CEDH pour cette même histoire, disparition ou affaire.
Je note aussi que le tribunal susceptible de sanctionner l'Etat en raison de sa léthargie ou de son inefficacité a pu voir son propre rôle lui-également encombré, il a fini poursuivi aussi pour sa léthargique.
“Une espèce de froideur administrative et procédurale” :
le père d’Estelle Mouzin se confie sur ses années sans réponse concernant la disparition de sa fille
Publié le 04 sept. 2025, extrait
https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/completement-deconnecte-le-pere-destelle-mouzin-se-confie-sur-ses-annees-sans-reponse-sur-la-disparition-de-sa-fille-2197914
Une “incertitude” insupportable. Pendant des années, les parents d’Estelle Mouzin ont fait face à l’errance de l’enquête sur la disparition de leur petite fille. Elle compterait pourtant parmi les nombreuses victimes du tueur en série Michel Fourniret, auquel les investigations se sont d’abord intéressées avant de rapidement abandonner la piste. Mercredi 3 septembre 2025, le tribunal judiciaire de Paris a condamné l’État pour faute lourde dans cette enquête. Eric Mouzin, le père de la petite fille disparue a soufflé son soulagement dans un segment partagé sur Télématin, ce jeudi 4 septembre. “Nous avons été confrontés à cette incertitude, à cette absence de réponse, à être baladés de magistrats en magistrats, de réponses évasives à non réponse…”, se souvient-il.
Les procédures engagées contre l'État pour des dysfonctionnements judiciaires ont été multipliées par deux en deux ans
Publié le mercredi 3 septembre 2025, extraits
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/les-procedures-engagees-contre-l-etat-pour-des-dysfonctionnements-judiciaires-ont-ete-multipliees-par-deux-en-deux-ans-7467725
...
Les procédures engagées contre l'État pour des dysfonctionnements judiciaires ont été multipliées par deux en deux ans, selon les chiffres obtenus par France Inter auprès de la présidence du tribunal judiciaire de Paris, chargé de ces dossiers, alors que la décision sur l'assignation de l'État pour faute lourde et déni de justice dans l'enquête sur la disparition d’Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne) doit être rendue ce mercredi. Au 30 juin dernier, la première chambre civile du tribunal de Paris, chargée de ces dossiers, traitait 1.148 procédures engagées contre l'État pour des dysfonctionnements judiciaires.
...
Cette inflation des procédures contre les délais déraisonnables de jugement ne touche pas que la justice prud’hommale. Les baux ruraux sont également engorgés, les affaires de Sécurité sociale où l'on détermine notamment les taux d'invalidité, et même les conflits avec les compagnies aériennes pour, par exemple, obtenir réparation après l’annulation d’un vol.
...
Cette augmentation spectaculaire des procédures contre les lenteurs de la justice crée un encombrement tel au sein de la première chambre civile du tribunal de Paris qu’elle est désormais saisie d’une plainte contre ses propres lenteurs dans un dossier qu’elle instruit.
Je note aussi que le tribunal susceptible de sanctionner l'Etat en raison de sa léthargie ou de son inefficacité a pu voir son propre rôle lui-également encombré, il a fini poursuivi aussi pour sa léthargique.
“Une espèce de froideur administrative et procédurale” :
le père d’Estelle Mouzin se confie sur ses années sans réponse concernant la disparition de sa fille
Publié le 04 sept. 2025, extrait
https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/completement-deconnecte-le-pere-destelle-mouzin-se-confie-sur-ses-annees-sans-reponse-sur-la-disparition-de-sa-fille-2197914
Une “incertitude” insupportable. Pendant des années, les parents d’Estelle Mouzin ont fait face à l’errance de l’enquête sur la disparition de leur petite fille. Elle compterait pourtant parmi les nombreuses victimes du tueur en série Michel Fourniret, auquel les investigations se sont d’abord intéressées avant de rapidement abandonner la piste. Mercredi 3 septembre 2025, le tribunal judiciaire de Paris a condamné l’État pour faute lourde dans cette enquête. Eric Mouzin, le père de la petite fille disparue a soufflé son soulagement dans un segment partagé sur Télématin, ce jeudi 4 septembre. “Nous avons été confrontés à cette incertitude, à cette absence de réponse, à être baladés de magistrats en magistrats, de réponses évasives à non réponse…”, se souvient-il.
Les procédures engagées contre l'État pour des dysfonctionnements judiciaires ont été multipliées par deux en deux ans
Publié le mercredi 3 septembre 2025, extraits
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/les-procedures-engagees-contre-l-etat-pour-des-dysfonctionnements-judiciaires-ont-ete-multipliees-par-deux-en-deux-ans-7467725
...
Les procédures engagées contre l'État pour des dysfonctionnements judiciaires ont été multipliées par deux en deux ans, selon les chiffres obtenus par France Inter auprès de la présidence du tribunal judiciaire de Paris, chargé de ces dossiers, alors que la décision sur l'assignation de l'État pour faute lourde et déni de justice dans l'enquête sur la disparition d’Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne) doit être rendue ce mercredi. Au 30 juin dernier, la première chambre civile du tribunal de Paris, chargée de ces dossiers, traitait 1.148 procédures engagées contre l'État pour des dysfonctionnements judiciaires.
...
Cette inflation des procédures contre les délais déraisonnables de jugement ne touche pas que la justice prud’hommale. Les baux ruraux sont également engorgés, les affaires de Sécurité sociale où l'on détermine notamment les taux d'invalidité, et même les conflits avec les compagnies aériennes pour, par exemple, obtenir réparation après l’annulation d’un vol.
...
Cette augmentation spectaculaire des procédures contre les lenteurs de la justice crée un encombrement tel au sein de la première chambre civile du tribunal de Paris qu’elle est désormais saisie d’une plainte contre ses propres lenteurs dans un dossier qu’elle instruit.

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
Plus loin, au Quebec, avec la DPJ, la cousine de l'ASE, ça ne semble pas aller bien mieux. Là bas également, quelques voix crient au manque de moyens, à la perte de sens, à l'épuisement professionnel... Avec environ une population de 4,5 millions d'habitants et 24 000 enfants "sous protection" ; et des scandales ou des protestations aussi. Quelques éléments, le reste figurera aux archives des journaux de là bas.
Avant de lire Nancy Audet, découvrir Jacques Guillou, sociologue, auteur de Les jeunes sans domicile fixe et la rue ou "Au bout d'être énervé", 1998... "Jacques Guillou a passé 16 ans avec les jeunes de la rue."
Société
Abus et défaillances: voici les scandales qui ont éclaboussé la DPJ en 2024
Vendredi, 25 octobre 2024, Agence QMI, extraits
https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/25/abus-et-defaillances-voici-les-scandales-qui-ont-eclabousse-la-dpj-en-2024
- Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, met sous tutelle la DPJ de la Mauricie et du Centre-du-Québec en raison de nombreuses lacunes alléguées. Des intervenantes auraient notamment brimé les droits de plusieurs enfants en les plaçant trop rapidement en banque mixte en vue d'être adoptés.
- Un agent de la DPJ est reconnu coupable...
- Neuf éducatrices du centre jeunesse de la Cité-des-Prairies ont été suspendes ou congédiées...
- Une sergente-détective à la retraite soutient qu’il est très difficile pour les membres de la DPJ de dénoncer les problèmes qu’ils remarquent à l’interne.
- Une mère reçoit une mise en demeure de la part de la DPJ pour avoir parlé de la détresse de sa fille à l’émission d’Isabelle Maréchal à QUB. L’adolescente de 14 ans a tenté de mettre fin à ses jours au Centre jeunesse de Laval, après avoir subi plusieurs mauvais traitements tels qu’une fouille à nu et des attouchements.
...
- Un agent de sécurité est accusé d’avoir agressé sexuellement une adolescente...
- Un homme de Lanaudière qui agissait comme père d’une famille d’accueil a été envoyé en prison...
- Une adolescente de 12 ans neuroatypique placée à la DPJ après des tentatives de suicide souhaite maintenant retourner dans sa famille, mais la protection de la jeunesse s’y oppose.
- Des parents en situation de handicap ont dû se battre pendant 9 mois pour pouvoir récupérer leur bébé à la suite d’un signalement à la DPJ.
- Des statistiques fournies par la Sûreté du Québec révèlent que près de 60% des disparitions d’adolescents concernent des jeunes issus de centres jeunesse. «Je ne suis pas surprise, les jeunes se sentent étouffés, ils vivent avec des contentions, des mesures d’isolement, encore beaucoup de répression. Je les comprends d’avoir besoin d’air», soutient l’auteure et conférencière Nancy Audet, qui a elle-même été prise en charge par la DPJ pendant sa jeunesse.
...
- Le Mouvement des familles victimes de violence conjugale post-séparation, pour les enfants du Québec, dénonce le manque de formation des intervenants en matière de violence conjugale et l’immunité accordée à la DPJ.
...
- Des mères victimes de violence conjugale et en plein divorce sont jugées «aliénantes» par des intervenantes de la DPJ et se font carrément retirer la garde de leur enfant.
Suite à un sérieux précédent, en 2019, un rapport aura mis six longues années à être produit... Cette semaine, leur ministre en charge des services ou sévices sociaux soulignait à son tour "l'urgence d'agir" un jour.
Judiciaire
Voici le fil des événements de la tragédie de la fillette de Granby
Mercredi, 3 septembre 2025, extrait
https://www.tvanouvelles.ca/2025/09/03/le-fil-des-evenements-de-la-tragedie-de-la-fillette-de-granby
30 mai 2019 | «Un avant Granby et un après Granby». Le gouvernement annonce la tenue d’une commission d’enquête à la suite du drame qui a choqué le Québec en entier.
Justice et faits divers
Mort de la fillette de Granby « Tout le monde l’a échappé »
Mis à jour le 3 septembre, extrait
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2025-09-03/mort-de-la-fillette-de-granby/tout-le-monde-l-a-echappe.php
La fillette de Granby, morte asphyxiée, retrouvée nue et enroulée dans un large ruban adhésif en avril 2019, n’a pas été seulement victime de son père et de sa belle-mère. Sa fin tragique s’explique aussi par l’abandon et la déroute de tout un système de protection de l’enfance qui a négligé une multitude de « signaux d’alerte » évidents.
Qub Radio
Fillette de Granby: «Je suis outré par tout ce qu'on lit dans ce rapport» dit Lionel Carmant
Agence QMI
Mercredi, 3 septembre 2025, extrait
https://www.journaldequebec.com/2025/09/03/fillette-de-granby-je-suis-outre-par-tout-ce-quon-lit-dans-ce-rapport-dit-lionel-carmant
Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, s’est dit «outré» par tout ce qu’il a pu lire dans le rapport de la coroner Me Géhane Kamel sur le décès tragique de la fillette de Granby en 2019, soulignant l’urgence d’agir.
• À lire aussi: Mort de la fillette de Granby: «Plusieurs signes avant-coureurs laissaient présager cette tragédie», selon le rapport de la coroner
• À lire aussi: Mort de la fillette de Granby: «Tout le monde l’a échappé»
L’autre enfant du père de la fillette de Granby raconte les sévices subis
Mis à jour le 14 janv. 2020
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2020-01-14/l-autre-enfant-du-pere-de-la-fillette-de-granby-raconte-les-sevices-subis
Le frère de la fillette morte à Granby sera confié à la DPJ
15 janvier 2020
https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8210849/frere-fillette-morte-a-granby-sera-confie-a-dpj
Avant de lire Nancy Audet, découvrir Jacques Guillou, sociologue, auteur de Les jeunes sans domicile fixe et la rue ou "Au bout d'être énervé", 1998... "Jacques Guillou a passé 16 ans avec les jeunes de la rue."
Société
Abus et défaillances: voici les scandales qui ont éclaboussé la DPJ en 2024
Vendredi, 25 octobre 2024, Agence QMI, extraits
https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/25/abus-et-defaillances-voici-les-scandales-qui-ont-eclabousse-la-dpj-en-2024
- Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, met sous tutelle la DPJ de la Mauricie et du Centre-du-Québec en raison de nombreuses lacunes alléguées. Des intervenantes auraient notamment brimé les droits de plusieurs enfants en les plaçant trop rapidement en banque mixte en vue d'être adoptés.
- Un agent de la DPJ est reconnu coupable...
- Neuf éducatrices du centre jeunesse de la Cité-des-Prairies ont été suspendes ou congédiées...
- Une sergente-détective à la retraite soutient qu’il est très difficile pour les membres de la DPJ de dénoncer les problèmes qu’ils remarquent à l’interne.
- Une mère reçoit une mise en demeure de la part de la DPJ pour avoir parlé de la détresse de sa fille à l’émission d’Isabelle Maréchal à QUB. L’adolescente de 14 ans a tenté de mettre fin à ses jours au Centre jeunesse de Laval, après avoir subi plusieurs mauvais traitements tels qu’une fouille à nu et des attouchements.
...
- Un agent de sécurité est accusé d’avoir agressé sexuellement une adolescente...
- Un homme de Lanaudière qui agissait comme père d’une famille d’accueil a été envoyé en prison...
- Une adolescente de 12 ans neuroatypique placée à la DPJ après des tentatives de suicide souhaite maintenant retourner dans sa famille, mais la protection de la jeunesse s’y oppose.
- Des parents en situation de handicap ont dû se battre pendant 9 mois pour pouvoir récupérer leur bébé à la suite d’un signalement à la DPJ.
- Des statistiques fournies par la Sûreté du Québec révèlent que près de 60% des disparitions d’adolescents concernent des jeunes issus de centres jeunesse. «Je ne suis pas surprise, les jeunes se sentent étouffés, ils vivent avec des contentions, des mesures d’isolement, encore beaucoup de répression. Je les comprends d’avoir besoin d’air», soutient l’auteure et conférencière Nancy Audet, qui a elle-même été prise en charge par la DPJ pendant sa jeunesse.
...
- Le Mouvement des familles victimes de violence conjugale post-séparation, pour les enfants du Québec, dénonce le manque de formation des intervenants en matière de violence conjugale et l’immunité accordée à la DPJ.
...
- Des mères victimes de violence conjugale et en plein divorce sont jugées «aliénantes» par des intervenantes de la DPJ et se font carrément retirer la garde de leur enfant.
Suite à un sérieux précédent, en 2019, un rapport aura mis six longues années à être produit... Cette semaine, leur ministre en charge des services ou sévices sociaux soulignait à son tour "l'urgence d'agir" un jour.
Judiciaire
Voici le fil des événements de la tragédie de la fillette de Granby
Mercredi, 3 septembre 2025, extrait
https://www.tvanouvelles.ca/2025/09/03/le-fil-des-evenements-de-la-tragedie-de-la-fillette-de-granby
30 mai 2019 | «Un avant Granby et un après Granby». Le gouvernement annonce la tenue d’une commission d’enquête à la suite du drame qui a choqué le Québec en entier.
Justice et faits divers
Mort de la fillette de Granby « Tout le monde l’a échappé »
Mis à jour le 3 septembre, extrait
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2025-09-03/mort-de-la-fillette-de-granby/tout-le-monde-l-a-echappe.php
La fillette de Granby, morte asphyxiée, retrouvée nue et enroulée dans un large ruban adhésif en avril 2019, n’a pas été seulement victime de son père et de sa belle-mère. Sa fin tragique s’explique aussi par l’abandon et la déroute de tout un système de protection de l’enfance qui a négligé une multitude de « signaux d’alerte » évidents.
Qub Radio
Fillette de Granby: «Je suis outré par tout ce qu'on lit dans ce rapport» dit Lionel Carmant
Agence QMI
Mercredi, 3 septembre 2025, extrait
https://www.journaldequebec.com/2025/09/03/fillette-de-granby-je-suis-outre-par-tout-ce-quon-lit-dans-ce-rapport-dit-lionel-carmant
Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, s’est dit «outré» par tout ce qu’il a pu lire dans le rapport de la coroner Me Géhane Kamel sur le décès tragique de la fillette de Granby en 2019, soulignant l’urgence d’agir.
• À lire aussi: Mort de la fillette de Granby: «Plusieurs signes avant-coureurs laissaient présager cette tragédie», selon le rapport de la coroner
• À lire aussi: Mort de la fillette de Granby: «Tout le monde l’a échappé»
L’autre enfant du père de la fillette de Granby raconte les sévices subis
Mis à jour le 14 janv. 2020
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2020-01-14/l-autre-enfant-du-pere-de-la-fillette-de-granby-raconte-les-sevices-subis
Le frère de la fillette morte à Granby sera confié à la DPJ
15 janvier 2020
https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8210849/frere-fillette-morte-a-granby-sera-confie-a-dpj

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
Pour les uns, c'était la rentrée scolaire ou universitaire. "Pour les autres, il faut plus de moyens!"



En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
"Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres supérieurs s’accroît. Il y a deux fois moins d’enfants d’ouvriers sur les bancs de l’université qu’au collège. Comment expliquer cette disparition ?" Publié le 27 août 2025, https://www.inegalites.fr/inegalites-sociales-lycee-enseignement-superieur

Justice
Douleur
Par Charlotte Piret
Publié le mardi 2 juin 2015 à 17h09, extrait...
https://www.radiofrance.fr/franceinter/douleur-9198981
Mais pour Odile, c’est une véritable douleur à l’état brut que l’on voit se déverser devant la cour d’assises de Rennes. A tel point que l’avocat des parties civiles, Me Reviron, s’excuse d’être indirectement à l’origine de sa présence aujourd’hui : « je ne connaissais pas votre situation, je le regrette ».
Car Odile a tenté de refaire sa vie, ailleurs. « J’ai une petite de huit ans, je vais lui dire quoi maintenant ? Elle ne sait rien de ma vie passée. » Ses autres enfants, deux fils et une fille, « ont été cassés. Ils ont perdu leurs parents du jour au lendemain, et tout le monde en a rien à foutre. » Placés comme tous les autres enfants des acquittés, ils sont les autres victimes de l’affaire Outreau.
Avant son ex-épouse, l’huissier Alain Marécaux racontait à la barre : « aujourd’hui, je n’ai plus de contact avec ma fille. Mon fils, on l’a arrêté à 13 ans et demie. On nous l’a rendu à 17 ans. Il était cassé, détruit. Mon deuxième fils, il a été de famille d’accueil en famille d’accueil. J’avais la possibilité de leur offrir des études. Aujourd’hui, ils ne travaillent pas, ils n’ont pas de diplômes, ils ont la même philosophie : un rejet de la société et de ses institutions. »
« C’est un gâchis monumental. » lâche l’huissier, lui aussi très éprouvé.
Rennes
Le calvaire des acquittés
Ouest-France, le 02/06/2015, extrait...
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/le-calvaire-des-acquittes-3446687
Odile Marécaux pense à ses propres enfants. « Dans cette affaire, on les a oubliés. Or, eux aussi ont souffert et souffrent encore aujourd’hui. »
La vie des trois enfants Marécaux bascule, ce 14 novembre 2001, à 6 h du matin : les policiers débarquent à la maison, les arrêtent avec leurs parents qui seront jetés en prison. Alain Marécaux y passera deux ans, son épouse, six mois.
Les enfants, eux, seront ballottés de famille d’accueil en famille d’accueil. « Mon aîné avait treize ans et demi à l’époque, se souvient Alain Marécaux, 51 ans, qui, lui aussi, est venu témoigner à Rennes. Il avait un an d’avance à l’école. Quand on me l’a rendu, il avait 17 ans. Il était cassé. »
Aujourd’hui, il vit du RSA, dans un camion. Son frère et sa sœur ne travaillent pas non plus, ils n’ont pas de diplôme. Marécaux n’a plus aucun contact avec sa fille.

Justice
Douleur
Par Charlotte Piret
Publié le mardi 2 juin 2015 à 17h09, extrait...
https://www.radiofrance.fr/franceinter/douleur-9198981
Mais pour Odile, c’est une véritable douleur à l’état brut que l’on voit se déverser devant la cour d’assises de Rennes. A tel point que l’avocat des parties civiles, Me Reviron, s’excuse d’être indirectement à l’origine de sa présence aujourd’hui : « je ne connaissais pas votre situation, je le regrette ».
Car Odile a tenté de refaire sa vie, ailleurs. « J’ai une petite de huit ans, je vais lui dire quoi maintenant ? Elle ne sait rien de ma vie passée. » Ses autres enfants, deux fils et une fille, « ont été cassés. Ils ont perdu leurs parents du jour au lendemain, et tout le monde en a rien à foutre. » Placés comme tous les autres enfants des acquittés, ils sont les autres victimes de l’affaire Outreau.
Avant son ex-épouse, l’huissier Alain Marécaux racontait à la barre : « aujourd’hui, je n’ai plus de contact avec ma fille. Mon fils, on l’a arrêté à 13 ans et demie. On nous l’a rendu à 17 ans. Il était cassé, détruit. Mon deuxième fils, il a été de famille d’accueil en famille d’accueil. J’avais la possibilité de leur offrir des études. Aujourd’hui, ils ne travaillent pas, ils n’ont pas de diplômes, ils ont la même philosophie : un rejet de la société et de ses institutions. »
« C’est un gâchis monumental. » lâche l’huissier, lui aussi très éprouvé.
Rennes
Le calvaire des acquittés
Ouest-France, le 02/06/2015, extrait...
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/le-calvaire-des-acquittes-3446687
Odile Marécaux pense à ses propres enfants. « Dans cette affaire, on les a oubliés. Or, eux aussi ont souffert et souffrent encore aujourd’hui. »
La vie des trois enfants Marécaux bascule, ce 14 novembre 2001, à 6 h du matin : les policiers débarquent à la maison, les arrêtent avec leurs parents qui seront jetés en prison. Alain Marécaux y passera deux ans, son épouse, six mois.
Les enfants, eux, seront ballottés de famille d’accueil en famille d’accueil. « Mon aîné avait treize ans et demi à l’époque, se souvient Alain Marécaux, 51 ans, qui, lui aussi, est venu témoigner à Rennes. Il avait un an d’avance à l’école. Quand on me l’a rendu, il avait 17 ans. Il était cassé. »
Aujourd’hui, il vit du RSA, dans un camion. Son frère et sa sœur ne travaillent pas non plus, ils n’ont pas de diplôme. Marécaux n’a plus aucun contact avec sa fille.

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
"La restauration sur trois ans, en site occupé, du lycée Lakanal de Sceaux (Hauts-de-Seine) a nécessité 37 500 m² d'échafaudages conçus pour répondre aux contraintes de temps et de volume." 30 août 2016, Le Moniteur
#urbex
#urbex

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
Pathologiser, stigmatiser, c'est ce que nous savons faire de mieux dans ce pays :
Gautier Arnaud-Melchiorre, 1/12/2021... Beaucoup d’enfants manifestent également une grande inquiétude sur la manière dont les professionnels les décrivent, notamment dans leurs rapports, en se focalisant sur leurs problèmes, sans parler de leur personnalité, de leurs rêves. Un référent Ase m’a affirmé n’avoir rien à dire de positif sur un jeune : ce n’est pas possible ! Ce rapport aux enfants occultant parfois leur humanité et leur dignité doit changer. https://www.lavie.fr/actualite/societe/gautier-arnaud-melchiorre-les-enfants-de-lase-ne-demandent-qua-etre-aimes-79194.php
Une loterie qui peut affecter n'importe qui...
Compte rendu n° 18, 4 juin 2024, Commission d’enquête sur les manquements des politiques de protection de l’enfance. Audition de M. Gautier Arnaud Melchiorre, auteur du rapport « À (h)auteur d’enfants », remis en novembre 2021 au secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles. M. Gautier Arnaud Melchiorre. ... "Il importe donc d’accorder une attention particulière aux lieux de vie, sans pour autant établir un cadre complètement restrictif qui viendrait éroder les belles initiatives qui peuvent voir le jour. Deux lieux de vie m’ont particulièrement plu : la maison des lézards à Nîmes et un lieu de vie près d’Angers, une maison accueillant des enfants souffrant de troubles du neuro-développement. Dans cette maison, il existe par exemple dans le jardin un petit espace carré dans lequel les enfants peuvent exprimer leur colère et dire des gros mots." https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cease/l16cease2324018_compte-rendu.pdf
14 février 2025. Après la fermeture, par le Département, du lieu de vie et d'accueil, "La maison des Lézards" à Nîmes, le directeur, Jean-Yves Marquès réagit. Il demande qu'une enquête indépendante soit réalisée pour que la structure puisse rouvrir. https://www.francebleu.fr/infos/societe/nimes-apres-sa-fermeture-le-directeur-de-la-maison-des-lezards-demande-une-enquete-independante-1644995 A la Maison des Lézards à Nîmes, plus aucun bruit depuis le mois d'août 2024. Ce lieu de vie et d'accueil, financé par le Conseil Départemental accueillait sept enfants de 6 à 18 ans, suivis par l'ASE, l'Aide sociale à l'enfance. Des enfants aux parcours compliqués, pris en charge jour et nuit dans cette maison par des éducateurs spécialisés et le directeur, Jean-Yves Marques." On les amenait à l'école, chez le médecin, ils prenaient leur repas midi et soir à la villa. On accompagnait les enfants dans tous les aspects de leur vie privée." Mais le 8 août dernier, c'est la douche froide, le Conseil Départemental demande une fermeture provisoire du lieu, suite dit-il "à la découverte de faits graves". L'enquête menée par ses services aboutit, le 17 janvier à sa fermeture définitive. "Une décision prise dans l'intérêt supérieur des enfants" et que Jean-Yves Marques ne comprend toujours pas. "On avait un budget qui nous était alloué mensuellement pour accompagner ces enfants. On était régulièrement contrôlé par le Département. Si vraiment il y avait eu un souci particulier, il aurait pu nous le signifier. Le service qui nous fait fermer n'est jamais venu passer du temps avec les enfants. Au moins une journée.
En cas de problème sérieux dans un établissement ou lieu de vie, on nous en parle généralement assez vite, les départements et le parquet ne se contentant alors pas simplement de brandir le "principe de précaution" tout en renvoyant au secret de l'instruction et aux calendes grecques, pour un hypothétique procès à suivre...
Publié le 02/10/2024 à 06h30
Mis à jour le 02/10/2024 à 19h17
Placé sous administration provisoire par le conseil départemental du Territoire de Belfort fin août, le foyer Epona à Fontaine près de Belfort, est soupçonné d'avoir été le lieu de manquements graves. Des anciens pensionnaires dénoncent ce qu'ils y ont vécu. https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/violences-plans-a-4-et-agressions-sexuelles-pour-la-premiere-fois-d-anciens-adolescents-du-foyer-epona-pres-de-belfort-temoignent-3040160.html
Extrait :

Gautier Arnaud-Melchiorre, 1/12/2021... Beaucoup d’enfants manifestent également une grande inquiétude sur la manière dont les professionnels les décrivent, notamment dans leurs rapports, en se focalisant sur leurs problèmes, sans parler de leur personnalité, de leurs rêves. Un référent Ase m’a affirmé n’avoir rien à dire de positif sur un jeune : ce n’est pas possible ! Ce rapport aux enfants occultant parfois leur humanité et leur dignité doit changer. https://www.lavie.fr/actualite/societe/gautier-arnaud-melchiorre-les-enfants-de-lase-ne-demandent-qua-etre-aimes-79194.php
Une loterie qui peut affecter n'importe qui...
Compte rendu n° 18, 4 juin 2024, Commission d’enquête sur les manquements des politiques de protection de l’enfance. Audition de M. Gautier Arnaud Melchiorre, auteur du rapport « À (h)auteur d’enfants », remis en novembre 2021 au secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles. M. Gautier Arnaud Melchiorre. ... "Il importe donc d’accorder une attention particulière aux lieux de vie, sans pour autant établir un cadre complètement restrictif qui viendrait éroder les belles initiatives qui peuvent voir le jour. Deux lieux de vie m’ont particulièrement plu : la maison des lézards à Nîmes et un lieu de vie près d’Angers, une maison accueillant des enfants souffrant de troubles du neuro-développement. Dans cette maison, il existe par exemple dans le jardin un petit espace carré dans lequel les enfants peuvent exprimer leur colère et dire des gros mots." https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cease/l16cease2324018_compte-rendu.pdf
14 février 2025. Après la fermeture, par le Département, du lieu de vie et d'accueil, "La maison des Lézards" à Nîmes, le directeur, Jean-Yves Marquès réagit. Il demande qu'une enquête indépendante soit réalisée pour que la structure puisse rouvrir. https://www.francebleu.fr/infos/societe/nimes-apres-sa-fermeture-le-directeur-de-la-maison-des-lezards-demande-une-enquete-independante-1644995 A la Maison des Lézards à Nîmes, plus aucun bruit depuis le mois d'août 2024. Ce lieu de vie et d'accueil, financé par le Conseil Départemental accueillait sept enfants de 6 à 18 ans, suivis par l'ASE, l'Aide sociale à l'enfance. Des enfants aux parcours compliqués, pris en charge jour et nuit dans cette maison par des éducateurs spécialisés et le directeur, Jean-Yves Marques." On les amenait à l'école, chez le médecin, ils prenaient leur repas midi et soir à la villa. On accompagnait les enfants dans tous les aspects de leur vie privée." Mais le 8 août dernier, c'est la douche froide, le Conseil Départemental demande une fermeture provisoire du lieu, suite dit-il "à la découverte de faits graves". L'enquête menée par ses services aboutit, le 17 janvier à sa fermeture définitive. "Une décision prise dans l'intérêt supérieur des enfants" et que Jean-Yves Marques ne comprend toujours pas. "On avait un budget qui nous était alloué mensuellement pour accompagner ces enfants. On était régulièrement contrôlé par le Département. Si vraiment il y avait eu un souci particulier, il aurait pu nous le signifier. Le service qui nous fait fermer n'est jamais venu passer du temps avec les enfants. Au moins une journée.
En cas de problème sérieux dans un établissement ou lieu de vie, on nous en parle généralement assez vite, les départements et le parquet ne se contentant alors pas simplement de brandir le "principe de précaution" tout en renvoyant au secret de l'instruction et aux calendes grecques, pour un hypothétique procès à suivre...
Publié le 02/10/2024 à 06h30
Mis à jour le 02/10/2024 à 19h17
Placé sous administration provisoire par le conseil départemental du Territoire de Belfort fin août, le foyer Epona à Fontaine près de Belfort, est soupçonné d'avoir été le lieu de manquements graves. Des anciens pensionnaires dénoncent ce qu'ils y ont vécu. https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/violences-plans-a-4-et-agressions-sexuelles-pour-la-premiere-fois-d-anciens-adolescents-du-foyer-epona-pres-de-belfort-temoignent-3040160.html
Extrait :

En réponse à: Education et fractures scolaires
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Melissa et sa boite de prod' qui m’amènent à replonger dans les années 80-90 ou 65, avec l'INA...

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
TéléObs • Documentaires
« Bébés placés, la vie devant eux » : l’enfance sous protection
Sélection Dans un documentaire émouvant, Karine Dusfour suit le quotidien des professionnels de la protection de l’enfance. Ce soir à 20h30 sur LCP.
Par Nebia Bendjebbour
Publié le 27 août 2025 à 17h00
Lecture : 1 min.
Près de 10 000 nouveau-nés sont confiés chaque année à l’Aide sociale à l’Enfance (ASE). Des enfants dont les parents sont défaillants et auxquels il est indispensable de procurer un environnement sain et structuré. Dans ce bouleversant documentaire, la réalisatrice Karine Dusfour propose une immersion dans une pouponnière à caractère social et suit le quotidien d’une assistante familiale du Val-de-Marne. ...
https://www.nouvelobs.com/teleobs/20250827.OBS107092/bebes-places-la-vie-devant-eux-l-enfance-sous-protection.html
Bébés placés, la vie devant eux
Documentaire
Réalisé par Karine Dusfour • Écrit par Karine Dusfour
France • 2023 • 60 minutes
Resumé : En France, près de 10 000 bébés vivent confiés à l'Aide sociale à l'enfance (Ase). Penchés sur leur berceau, puéricultrices, éducateurs et assistantes familiales accompagnent leurs premiers pas dans la vie. Basile, 8 jours, est né sous le secret. Comme lui, certains nourrissons sont placés en famille d’accueil jusqu’à l’âge de 3 ou 4 mois, avant de rejoindre une famille d’adoption. De son côté, Anne-Lise a été placée à l’âge de 12 mois sur décision judiciaire. Quels liens d'attachement un bébé peut-il construire après une rupture précoce avec ses parents ?
Mot(s)-clé(s) thématique(s) : Enfance Adoption Famille France Justice Psychologie
En replay :
https://lcp.fr/programmes/bebes-places-la-vie-devant-eux-262816
https://www.france.tv/france-2/infrarouge/5383908-bebes-places-la-vie-devant-eux.html
Comment la télé traite aussi le sujet... "Bébés placés, la vie devant eux", manque Dolto sur le plateau:
Melissa filme depuis 15 ans, "sous autorisations", et elle va nous dire que tout allait bien?
Un commentaire sur Facebook, "houste, au lit, puis à 17 ans, houste, à la rue":
Basile, Manon (les prénoms des enfants ont tous été modifiés), pupilles, à l'adoption...
"Une pouponnière idéale du Val-de-Marne"... avec l'autorisation d'y faire le reportage.
Anne-Lise, placée en urgence à un an, c'est à dire un échec des services, avec la maman sous curatelle, convoquée en correctionnelle, grand frère déjà placé... mais malgré tout, Anne Lise (réparée?) va très bien... confiée à la famille d'accueil qui finira sous peu à la retraite ; suivra ensuite le ballottage de la fratrie.
La façon douce et attentionnée du retrait de Anne Lise à sa mère contraste très fortement avec ce que d'autres parents ou mères peuvent en raconter, suite à retraits brutaux à la maternité, à la PMI, ou encore en cas de retrait au foyer, à la maison avec descente de flics. La maman sous curatelle a l'air très coopérative ou simplement résignée, elle accepte sagement, l'exemple à suivre par toutes mères en pareilles situations. Un moment, on croit comprendre que cette maman là disposera d'une aide pour s'en rétablir...
Autour de la minute 12, d'abord un monsonge, puis plus tard, vers 13'30", des insinuations concernant la maman sous curatelle... 17'30", des adultes qui se rassurent entre eux. Minute 32, tout le monde s'inquiète pour la fratrie d'Anne Lise, puis minute 35, un rebondissement.
Un beau conte pour enfants ou pour les adultes qui s'en occupent.

« Bébés placés, la vie devant eux » : l’enfance sous protection
Sélection Dans un documentaire émouvant, Karine Dusfour suit le quotidien des professionnels de la protection de l’enfance. Ce soir à 20h30 sur LCP.
Par Nebia Bendjebbour
Publié le 27 août 2025 à 17h00
Lecture : 1 min.
Près de 10 000 nouveau-nés sont confiés chaque année à l’Aide sociale à l’Enfance (ASE). Des enfants dont les parents sont défaillants et auxquels il est indispensable de procurer un environnement sain et structuré. Dans ce bouleversant documentaire, la réalisatrice Karine Dusfour propose une immersion dans une pouponnière à caractère social et suit le quotidien d’une assistante familiale du Val-de-Marne. ...
https://www.nouvelobs.com/teleobs/20250827.OBS107092/bebes-places-la-vie-devant-eux-l-enfance-sous-protection.html
Bébés placés, la vie devant eux
Documentaire
Réalisé par Karine Dusfour • Écrit par Karine Dusfour
France • 2023 • 60 minutes
Resumé : En France, près de 10 000 bébés vivent confiés à l'Aide sociale à l'enfance (Ase). Penchés sur leur berceau, puéricultrices, éducateurs et assistantes familiales accompagnent leurs premiers pas dans la vie. Basile, 8 jours, est né sous le secret. Comme lui, certains nourrissons sont placés en famille d’accueil jusqu’à l’âge de 3 ou 4 mois, avant de rejoindre une famille d’adoption. De son côté, Anne-Lise a été placée à l’âge de 12 mois sur décision judiciaire. Quels liens d'attachement un bébé peut-il construire après une rupture précoce avec ses parents ?
Mot(s)-clé(s) thématique(s) : Enfance Adoption Famille France Justice Psychologie
En replay :
https://lcp.fr/programmes/bebes-places-la-vie-devant-eux-262816
https://www.france.tv/france-2/infrarouge/5383908-bebes-places-la-vie-devant-eux.html
Comment la télé traite aussi le sujet... "Bébés placés, la vie devant eux", manque Dolto sur le plateau:
Melissa filme depuis 15 ans, "sous autorisations", et elle va nous dire que tout allait bien?
@lou.media A l’occasion du @festivaldufilmdedemain, @melissatheuriau est venue nous parler du documentaire qu’elle a produit « Bébés placés, la vie devant eux » diffusé sur @france.tv. Engagée dans la protection de l’enfance, c’est un sujet qui lui tient particulièrement à coeur. 👩🍼 #bebe #placement #documentaire #festivaldufilm #pourtoi ♬ son original - Lou
Un commentaire sur Facebook, "houste, au lit, puis à 17 ans, houste, à la rue":
Basile, Manon (les prénoms des enfants ont tous été modifiés), pupilles, à l'adoption...
"Une pouponnière idéale du Val-de-Marne"... avec l'autorisation d'y faire le reportage.
Anne-Lise, placée en urgence à un an, c'est à dire un échec des services, avec la maman sous curatelle, convoquée en correctionnelle, grand frère déjà placé... mais malgré tout, Anne Lise (réparée?) va très bien... confiée à la famille d'accueil qui finira sous peu à la retraite ; suivra ensuite le ballottage de la fratrie.
La façon douce et attentionnée du retrait de Anne Lise à sa mère contraste très fortement avec ce que d'autres parents ou mères peuvent en raconter, suite à retraits brutaux à la maternité, à la PMI, ou encore en cas de retrait au foyer, à la maison avec descente de flics. La maman sous curatelle a l'air très coopérative ou simplement résignée, elle accepte sagement, l'exemple à suivre par toutes mères en pareilles situations. Un moment, on croit comprendre que cette maman là disposera d'une aide pour s'en rétablir...
Autour de la minute 12, d'abord un monsonge, puis plus tard, vers 13'30", des insinuations concernant la maman sous curatelle... 17'30", des adultes qui se rassurent entre eux. Minute 32, tout le monde s'inquiète pour la fratrie d'Anne Lise, puis minute 35, un rebondissement.
Un beau conte pour enfants ou pour les adultes qui s'en occupent.


En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
7 ans, peut-on croire. Puis les parents condamnés avec du sursis, les enfants condamnés à l'ASE.
Publié le 27/08/2025 à 18:01, la Dépêche, "Coups de ciseaux"
Derrière le masque de la réussite sociale, se cachait une cruelle réalité. Un pédiatre tarbais et sa femme ont comparu devant le tribunal de Tarbes, le 26 août, à la suite de plusieurs signalements inquiétants qui ont conduit au placement de leurs trois enfants depuis le début de l’année 2025.
L’épouse du praticien, âgée de 42 ans, était soupçonnée d’avoir commis de graves maltraitances sur leurs jumeaux (un garçon et une fille) et leur petite dernière, et de violences conjugales sur son mari. Lui, 58 ans, était poursuivi pour n’avoir jamais dénoncé les agissements de sa femme sur leurs enfants dont il était pourtant au courant.
Assisté d’un interprète, le couple originaire d’Egypte s’est avancé à la barre pour répondre des faits qui auraient perduré pendant sept ans. Jusqu’à ce que leur fille, alors adolescente, se confie à une assistante sociale de son lycée et finisse par composer le 119...
...
Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve pour la mère, et 1 an de prison avec sursis pour le père. ... Ils ont été condamnés conformément aux réquisitions du procureur, et devront suivre des stages de parentalité.
https://www.ladepeche.fr/2025/08/27/coup-de-ciseaux-etranglements-brulures-la-femme-dun-pediatre-condamnee-pour-maltraitance-sur-ses-enfants-le-mari-pour-non-denonciation-des-faits-12895694.php
Publié le 27/08/2025 à 18:01, la Dépêche, "Coups de ciseaux"
Derrière le masque de la réussite sociale, se cachait une cruelle réalité. Un pédiatre tarbais et sa femme ont comparu devant le tribunal de Tarbes, le 26 août, à la suite de plusieurs signalements inquiétants qui ont conduit au placement de leurs trois enfants depuis le début de l’année 2025.
L’épouse du praticien, âgée de 42 ans, était soupçonnée d’avoir commis de graves maltraitances sur leurs jumeaux (un garçon et une fille) et leur petite dernière, et de violences conjugales sur son mari. Lui, 58 ans, était poursuivi pour n’avoir jamais dénoncé les agissements de sa femme sur leurs enfants dont il était pourtant au courant.
Assisté d’un interprète, le couple originaire d’Egypte s’est avancé à la barre pour répondre des faits qui auraient perduré pendant sept ans. Jusqu’à ce que leur fille, alors adolescente, se confie à une assistante sociale de son lycée et finisse par composer le 119...
...
Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve pour la mère, et 1 an de prison avec sursis pour le père. ... Ils ont été condamnés conformément aux réquisitions du procureur, et devront suivre des stages de parentalité.
https://www.ladepeche.fr/2025/08/27/coup-de-ciseaux-etranglements-brulures-la-femme-dun-pediatre-condamnee-pour-maltraitance-sur-ses-enfants-le-mari-pour-non-denonciation-des-faits-12895694.php

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
Vrai ou fake inspiré de fables ainsi que d'histoires réelles, allez savoir...
Une belle fable par une maman qui explique que l'avocat a été impuissant face à l'ASE. Mais qui conclue en incitant les parents dans une telle situation à trouver vite un avocat quand même :-)
Une belle fable par une maman qui explique que l'avocat a été impuissant face à l'ASE. Mais qui conclue en incitant les parents dans une telle situation à trouver vite un avocat quand même :-)
@lois_et_chandelles Témoignage anonyme d’une mère qui raconte une effroyable histoire qu’elle a vécu et vit encore aujourd’hui. Une fausse déclaration de son ex propriétaire aux services sociaux et les voilà qui débarquent chez elle. S’en suit une enquête sociale face à laquelle cette femme et son mari se retrouvent impuissants. ##Temoignage##Mere##ASE##Enfants##Placement ♬ son original - Lois & Chandelles

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
Ces jours passés, j'envoyais quelques mails. Mon billet semble être lu mais les réactions sont rares, inexistantes. Le médiateur de l'Huma vient de me répondre, m'a invité à lire quelques uns de leurs articles et ce en me renvoyant à simple "manque de moyens". C'est croustillant. Puisqu'on place même des enfants en simple risque de danger, ce qui est souvent tellement plus subjectif et élargit, à lire l'Huma et des juges, il ne reste plus de places pour ceux réellement en danger :-)
Je reste pour ma part persuadé que ma fille aînée n'avait pas à être placée, et en aucun cas aussi longtemps. Elle aura à l'époque été contrainte d'occuper la place d'autres enfants, tant pis.
Je lis plus bas le juge Marie (1: les prénoms ont été changés) et je me marre. Après la condamnation des époux Clementz en octobre 2010, en cassation, l'ARSEA Alsace a pu juger inutile d'en faire beaucoup plus.
Publié le 7 avril 2025
Témoignages
« Je refuse d’adapter mes décisions aux contraintes de l’ASE » : comment les juges des enfants gèrent le manque de moyens dans la protection de l’enfance
Plusieurs causes expliquent cette paralysie judiciaire : l’inflation du nombre de mesures, le manque de places, l’épuisement des professionnels… Selon une étude de 2024, 77 % des juges des enfants affirment avoir déjà dû renoncer à un placement, faute de structures adaptées disponibles. « J’ai eu le dossier d’un enfant malade dont le placement se justifiait car sa santé était gravement compromise par les carences parentales. J’y ai pourtant renoncé, faute de place proposée par l’ASE », confirme Marc1, un magistrat exerçant dans l’Est.
« Après la condamnation d’une mère pour des violences commises en présence de ses filles, l’ASE m’a dit que le placement en urgence que j’avais prononcé n’avait plus lieu d’être et a ramené les enfants auprès de leur mère », se lamente Marie, une autre juge exerçant en Bretagne.
... Avec la casquette pénale, les juges des enfants retrouvent souvent au tribunal les jeunes suivis en assistance éducative. Alors que le gouvernement s’évertue à déconstruire les principes fondamentaux de la justice des mineurs en votant des dispositions ultra-répressives, une vérité est vite oubliée : les délinquants d’aujourd’hui sont souvent les maltraités d’hier.
... Ces parcours, les juges des enfants les connaissent bien : « Je suivais en assistance éducative un jeune multirécidiviste qui avait été placé dès sa naissance à cause de graves maltraitances parentales, témoigne Noémie, une magistrate d’Occitanie. Il a subi autant de violences en foyer qu’auprès de ses parents : déscolarisé, toxicomane, victime d’abus sexuels et déplacé de famille d’accueil en foyer, il est très vite tombé dans la délinquance et attend maintenant son procès au tribunal correctionnel. »
... Sur le terrain, des magistrats font aussi de la résistance : « Je refuse d’adapter mes décisions aux contraintes de l’ASE car je ne veux pas être complice de cette situation, confie un juge des enfants du Nord. Je sais que mes décisions risquent de ne pas être exécutées, mais les modifier serait accepter le manque de moyens. Outre mon indépendance, je perdrais aussi mon objectif premier : l’intérêt de l’enfant. »
https://www.humanite.fr/societe/aide-sociale-a-lenfance/je-refuse-dadapter-mes-decisions-aux-contraintes-de-lase-comment-les-juges-des-enfants-gerent-le-manque-de-moyens-dans-la-protection-de-lenfan
Je reste pour ma part persuadé que ma fille aînée n'avait pas à être placée, et en aucun cas aussi longtemps. Elle aura à l'époque été contrainte d'occuper la place d'autres enfants, tant pis.
Je lis plus bas le juge Marie (1: les prénoms ont été changés) et je me marre. Après la condamnation des époux Clementz en octobre 2010, en cassation, l'ARSEA Alsace a pu juger inutile d'en faire beaucoup plus.
Publié le 7 avril 2025
Témoignages
« Je refuse d’adapter mes décisions aux contraintes de l’ASE » : comment les juges des enfants gèrent le manque de moyens dans la protection de l’enfance
Plusieurs causes expliquent cette paralysie judiciaire : l’inflation du nombre de mesures, le manque de places, l’épuisement des professionnels… Selon une étude de 2024, 77 % des juges des enfants affirment avoir déjà dû renoncer à un placement, faute de structures adaptées disponibles. « J’ai eu le dossier d’un enfant malade dont le placement se justifiait car sa santé était gravement compromise par les carences parentales. J’y ai pourtant renoncé, faute de place proposée par l’ASE », confirme Marc1, un magistrat exerçant dans l’Est.
« Après la condamnation d’une mère pour des violences commises en présence de ses filles, l’ASE m’a dit que le placement en urgence que j’avais prononcé n’avait plus lieu d’être et a ramené les enfants auprès de leur mère », se lamente Marie, une autre juge exerçant en Bretagne.
... Avec la casquette pénale, les juges des enfants retrouvent souvent au tribunal les jeunes suivis en assistance éducative. Alors que le gouvernement s’évertue à déconstruire les principes fondamentaux de la justice des mineurs en votant des dispositions ultra-répressives, une vérité est vite oubliée : les délinquants d’aujourd’hui sont souvent les maltraités d’hier.
... Ces parcours, les juges des enfants les connaissent bien : « Je suivais en assistance éducative un jeune multirécidiviste qui avait été placé dès sa naissance à cause de graves maltraitances parentales, témoigne Noémie, une magistrate d’Occitanie. Il a subi autant de violences en foyer qu’auprès de ses parents : déscolarisé, toxicomane, victime d’abus sexuels et déplacé de famille d’accueil en foyer, il est très vite tombé dans la délinquance et attend maintenant son procès au tribunal correctionnel. »
... Sur le terrain, des magistrats font aussi de la résistance : « Je refuse d’adapter mes décisions aux contraintes de l’ASE car je ne veux pas être complice de cette situation, confie un juge des enfants du Nord. Je sais que mes décisions risquent de ne pas être exécutées, mais les modifier serait accepter le manque de moyens. Outre mon indépendance, je perdrais aussi mon objectif premier : l’intérêt de l’enfant. »
https://www.humanite.fr/societe/aide-sociale-a-lenfance/je-refuse-dadapter-mes-decisions-aux-contraintes-de-lase-comment-les-juges-des-enfants-gerent-le-manque-de-moyens-dans-la-protection-de-lenfan

En réponse à: Education et fractures scolaires
bk [Membre]
On marche sur la tête...
"Les policiers de Bolbec ont vécu deux situations presque identiques ce jeudi 8 août 2024. Deux histoires qui mettent en évidence un mauvais traitement d'enfants et d'animaux. La première s'est déroulée à Lillebonne, et la seconde à Bolbec. Dans les deux cas, les forces de l'ordre ont été appelées pour de la maltraitance animale, et une fois sur place, ils ont découvert que des enfants étaient dans la même situation." https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-police-de-bolbec-intervient-dans-deux-affaires-similaires-de-maltraitance-d-enfants-et-d-animaux-6514988
"Les policiers de Bolbec ont vécu deux situations presque identiques ce jeudi 8 août 2024. Deux histoires qui mettent en évidence un mauvais traitement d'enfants et d'animaux. La première s'est déroulée à Lillebonne, et la seconde à Bolbec. Dans les deux cas, les forces de l'ordre ont été appelées pour de la maltraitance animale, et une fois sur place, ils ont découvert que des enfants étaient dans la même situation." https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-police-de-bolbec-intervient-dans-deux-affaires-similaires-de-maltraitance-d-enfants-et-d-animaux-6514988

