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Avec des mensonges, tout peut paraitre très bien motivé
Au premier plan, un arrêt du 6 janvier 2011 qui infirmait une décision du juge des tutelles
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3 commentaires
Commentaire de: bk [Membre]
Lorsque la Dass est saisie, tout est évidemment différent. Souvent, les travailleurs sociaux sont exécutants et prescripteurs de mesures, puis un bureau, boureau ou juge appose son cachet, et enfin, tout le monde doit obéir... Enfin tout le monde, c'est inexact. Les travailleurs sociaux n'est font à mon avis le plus souvent qu'à leurs têtes, on dira d'eux qu'ils s'adaptent à l'évolution de la situation du mineur ou de la situation familiale.
Les parents, quant à eux, doivent obéïr ou devront s'abstenir, y compris surtout, s'abstenir de faire valloir leurs droits, les droits de leurs familles et enfants, sans quoi ces gorets et boureaux finiront par se fâcher encore plus...
Eichmann avait choisi de servir l'antisémitisme, raison d'Etat du IIIe Reich. Pas à pas, dès lors, la carrière d'Eichmann devait suivre la Passion des Juifs.
Le maître avait décide que les Juifs devaient être éliminés de la communauté allemande. Les lois de Nuremberg de l935 ont codifié, en conséquence, l'éviction des Juifs de toutes les activités du Reich. Eichmann se consacra à leur bonne exécution. L'étoile jaune vint marquer à la poitrine chaque Juif d'Allemagne. C'est Eichmann qui présida à la distribution des étoffes. L'Autriche est annexée, l'expulsion des Juifs autrichiens, dépouillés au préalable de leurs biens, est ordonnée : Eichmann, installé à Vienne, au palais Rothschild, l'organise, avant de la poursuivre en Allemagne puis en Bohême et Moravie. Sur l' " Exodus ", errant avec sa cargaison de misérables, flotte en réalité le pavillon noir d'Eichmann.
Les ordres reçus
La guerre, qui enferma le Reich dans ses conquêtes, interdit l'émigration forcée vers l'étranger d'hier, devenu l'ennemi. Mais le but demeure l'élimination des Juifs de tout l'empire du Reich. La logique commandait dès lors la " Solution Finale". Le vieux slogan de tous les antisémites du monde "Mont aux Juifs", devenait réalité. Les Juifs allaient mourir. Par milliers, de tous les pays d'Europe, les trains s'ébranlèrent à la nuit. Par millions, les Juifs d'Europe marchaient à la chambre à gaz. Penché sur ses statistiques, Eichmann, attentif, veillait à ce que le rythme des convois s'accélérât. Parfois, en visite à Auschwitz chez son ami le commandant du camp Hoess, qui l'accueillait avec sa femme et ses enfants dans sa maison meublée de bois clair, style S.S., située dans l'enceinte même du camp, Eichmann contemplait le visage apocalyptique de la " Solution Finale ". Le lendemain, il repartait vers Budapest ou Paris, partout où l'appelaient ses devoirs dans l'Europe de la croix gammée.
Dans la carrière d'Eichmann, s'inscrit ainsi l'antisémitisme en action. De l'étude des lois qui mettent les Juifs hors la loi, au règlement des convois qui aboutissent à la chambre à gaz, pas de discontinuité. II s'agit toujours d'éliminer les Juifs de la communauté. Eichmann, serviteur modèle de l'antisémitisme, devait, de la mise au point des textes raciaux, aboutir au génocide. La voie était tracée qu'ouvrait le choix initial. Pour la parcourir, il suffisait d'obéir aux ordres reçus.
Bourreau volontaire
De cette obéissance même, Eichmann va sans doute, pour sa défense, se réclamer. Comme la nation allemande en sa quasi-unanimité, Eichmann ne décidait pas : il exécutait. Et la passion qu'il a mise à accomplir les ordres reçus, loin de l'accabler, marque selon lui le sens rigoureux de ses devoirs. Où donc serait le crime pour le citoyen serviteur d'un Etat fondé sur le racisme ?
Le crime individuel se manifeste au sein du crime
collectif quand l'individu, en connaissance de cause,
choisit d'en assumer la responsabilité directe en
devenant, parmi tous les autres, l'exécuteur efficace
Et, pourtant, le crime d'Eichmann est éclatant. Nombreux sans doute, et plus qu'ils ne veulent l'avouer, sont les Allemands qui ont connu la " Solution Finale ", tandis qu'elle déroulait ses convois. Mais le crime individuel se manifeste au sein du crime collectif quand l'individu, en connaissance de cause, choisit d'en assumer la responsabilité directe en devenant, parmi tous les autres, l'exécuteur efficace. Le bourreau volontaire d'un massacre exercé par vocation pour le compte d'une société criminelle. Eichmann, fonctionnaire du crime, qui l'a recherché, gouté, accompli...
De source http://www.lexpress.fr/actualite/societe/histoire/il-y-a-50-ans-le-proces-eichmann-par-robert-badinter_981529.html
Dans les archives de L'Express
Il y a 50 ans, le procès Eichmann, par Robert Badinter
Par par Robert Badinter, publié le 06/04/1961
Les parents, quant à eux, doivent obéïr ou devront s'abstenir, y compris surtout, s'abstenir de faire valloir leurs droits, les droits de leurs familles et enfants, sans quoi ces gorets et boureaux finiront par se fâcher encore plus...
Eichmann avait choisi de servir l'antisémitisme, raison d'Etat du IIIe Reich. Pas à pas, dès lors, la carrière d'Eichmann devait suivre la Passion des Juifs.
Le maître avait décide que les Juifs devaient être éliminés de la communauté allemande. Les lois de Nuremberg de l935 ont codifié, en conséquence, l'éviction des Juifs de toutes les activités du Reich. Eichmann se consacra à leur bonne exécution. L'étoile jaune vint marquer à la poitrine chaque Juif d'Allemagne. C'est Eichmann qui présida à la distribution des étoffes. L'Autriche est annexée, l'expulsion des Juifs autrichiens, dépouillés au préalable de leurs biens, est ordonnée : Eichmann, installé à Vienne, au palais Rothschild, l'organise, avant de la poursuivre en Allemagne puis en Bohême et Moravie. Sur l' " Exodus ", errant avec sa cargaison de misérables, flotte en réalité le pavillon noir d'Eichmann.
Les ordres reçus
La guerre, qui enferma le Reich dans ses conquêtes, interdit l'émigration forcée vers l'étranger d'hier, devenu l'ennemi. Mais le but demeure l'élimination des Juifs de tout l'empire du Reich. La logique commandait dès lors la " Solution Finale". Le vieux slogan de tous les antisémites du monde "Mont aux Juifs", devenait réalité. Les Juifs allaient mourir. Par milliers, de tous les pays d'Europe, les trains s'ébranlèrent à la nuit. Par millions, les Juifs d'Europe marchaient à la chambre à gaz. Penché sur ses statistiques, Eichmann, attentif, veillait à ce que le rythme des convois s'accélérât. Parfois, en visite à Auschwitz chez son ami le commandant du camp Hoess, qui l'accueillait avec sa femme et ses enfants dans sa maison meublée de bois clair, style S.S., située dans l'enceinte même du camp, Eichmann contemplait le visage apocalyptique de la " Solution Finale ". Le lendemain, il repartait vers Budapest ou Paris, partout où l'appelaient ses devoirs dans l'Europe de la croix gammée.
Dans la carrière d'Eichmann, s'inscrit ainsi l'antisémitisme en action. De l'étude des lois qui mettent les Juifs hors la loi, au règlement des convois qui aboutissent à la chambre à gaz, pas de discontinuité. II s'agit toujours d'éliminer les Juifs de la communauté. Eichmann, serviteur modèle de l'antisémitisme, devait, de la mise au point des textes raciaux, aboutir au génocide. La voie était tracée qu'ouvrait le choix initial. Pour la parcourir, il suffisait d'obéir aux ordres reçus.
Bourreau volontaire
De cette obéissance même, Eichmann va sans doute, pour sa défense, se réclamer. Comme la nation allemande en sa quasi-unanimité, Eichmann ne décidait pas : il exécutait. Et la passion qu'il a mise à accomplir les ordres reçus, loin de l'accabler, marque selon lui le sens rigoureux de ses devoirs. Où donc serait le crime pour le citoyen serviteur d'un Etat fondé sur le racisme ?
collectif quand l'individu, en connaissance de cause,
choisit d'en assumer la responsabilité directe en
devenant, parmi tous les autres, l'exécuteur efficace
Et, pourtant, le crime d'Eichmann est éclatant. Nombreux sans doute, et plus qu'ils ne veulent l'avouer, sont les Allemands qui ont connu la " Solution Finale ", tandis qu'elle déroulait ses convois. Mais le crime individuel se manifeste au sein du crime collectif quand l'individu, en connaissance de cause, choisit d'en assumer la responsabilité directe en devenant, parmi tous les autres, l'exécuteur efficace. Le bourreau volontaire d'un massacre exercé par vocation pour le compte d'une société criminelle. Eichmann, fonctionnaire du crime, qui l'a recherché, gouté, accompli...
De source http://www.lexpress.fr/actualite/societe/histoire/il-y-a-50-ans-le-proces-eichmann-par-robert-badinter_981529.html
Dans les archives de L'Express
Il y a 50 ans, le procès Eichmann, par Robert Badinter
Par par Robert Badinter, publié le 06/04/1961
17.04.11 @ 10:13
Commentaire de: bk [Membre]
Je crois que c'est assez cela, un mal et des fonctionnaires d'une effroyable banalité...
Un spécialiste
Un film de Rony Brauman et Eyal Sivan (1999)...
Le film
Un spécialiste est un drame judiciaire qui dresse le portrait d’un bureaucrate zélé, respectueux de la loi et de la hiérarchie, un fonctionnaire de police responsable de l’anéantissement de plusieurs millions de personnes, un criminel moderne. Loin du personnage de pervers sanguinaire, de menteur machiavélique ou de serial killer que veut décrire le procureur, l’accusé, Adolf Eichmann, apparaît comme un père tranquille, à la fois comique et terrifiant.
En s’inspirant de la réflexion de la philosophe Hannah Arendt, Rony Brauman scrute Eichmann filmé lors de son procès en 1961 et tente de répondre à la question : quel visage a le mal ? Plutôt qu’un documentaire sur la « solution finale », ce drame en images revues et corrigées dresse le portrait d’un individu monstrueusement ordinaire et dispense une impressionnante leçon de morale et d’histoire.
De source http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_specialiste.htm
Un spécialiste
Un film de Rony Brauman et Eyal Sivan (1999)...
Le film
Un spécialiste est un drame judiciaire qui dresse le portrait d’un bureaucrate zélé, respectueux de la loi et de la hiérarchie, un fonctionnaire de police responsable de l’anéantissement de plusieurs millions de personnes, un criminel moderne. Loin du personnage de pervers sanguinaire, de menteur machiavélique ou de serial killer que veut décrire le procureur, l’accusé, Adolf Eichmann, apparaît comme un père tranquille, à la fois comique et terrifiant.
En s’inspirant de la réflexion de la philosophe Hannah Arendt, Rony Brauman scrute Eichmann filmé lors de son procès en 1961 et tente de répondre à la question : quel visage a le mal ? Plutôt qu’un documentaire sur la « solution finale », ce drame en images revues et corrigées dresse le portrait d’un individu monstrueusement ordinaire et dispense une impressionnante leçon de morale et d’histoire.
De source http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_specialiste.htm
17.04.11 @ 11:11