« Avec des mensonges, tout peut paraitre très bien motivé | Prime : Sarkozy a du mal à convaincre » |
Lyon : les nouveaux gangsters prennent un fou rire au tribunal
NDLR : Un fou rire ? Je n'en ai pas entendu un seul, ce 1er avril, en public, et encore mois le 4 mars dernier, à huis clos, en catimini ou dans la chambre du conseil. Même lorsque j'ai lancé « mensonge ! » alors que le rapporteur de la Cour revisitait l'histoire du « placement » de mon âinée, personne n'en a rigolé. Plus tard, certains parmi l'assemblé faisait plutôt la moue lorsque je parlais de la Shoah et même d'épuration ; j'aurai peut-être du commencer par leurs parler de tondues et d'enfants de boches. Les tondues, la France s'en souvient ? Ce 4 mars, il m'a souvent semblé que la Cour était assez pressée d'en finir, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir fait bailler qui que ce soit non plus, même pas lorsque je parlais de mes succès, en cassation, ainsi que dans d'autres prétoires que ceux de Nanterre et de la chambre des mineurs. Prochain challenge : parler comme j'ai l'habitude de le faire ou d'écrire, et faire rire, surtout des juges et de quelques très talentueux experts... Je note également qu'un brigadier aurait osé ou pris le risque de « désobéir » afin de rattraper une « dépressive » en fauteuil roulant.
Rhône - Justice.
Lyon : les nouveaux gangsters prennent un fou rire au tribunal
Le Progrès | Publié le 19/04/2011 à 00:00, extraits
Interpellés en possession d’armes de guerre, à bord d’une voiture volée en pleine vague de braquages de bijouteries, quatre hommes sont jugés depuis hier. Une nouvelle génération qui affole les compteurs.
A les voir tous les quatre dans le box du tribunal correctionnel, sages, calmes, on ne les imagine pas en cagoules, dans une voiture volée, à 4 h 30 dans la nuit du 14 janvier dernier à Saint-Genis-Laval. A les entendre, polis, on peine à croire qu’ils roulaient en possession de quatre armes lourdes, une chacun, dont un fusil d’assaut et un pistolet-mitrailleur de type Scorpion calibre 7,65. En plein réquisitoire, alors que la procureure réclame des peines de quatre à sept ans de prison ferme, ils sont pris d’un fou rire. Comme s’ils riaient d’une bonne blague. Hier en fin d’après-midi, la nonchalance des quatre prévenus provoque un grand silence. Les magistrats sont interloqués, les avocats regardent ailleurs, genre un ange passe. L’incident ne peut pas mieux tomber pour la procureure Hélène Descourt, qui voit se révéler dans la décontraction des prévenus « le visage d’une nouvelle délinquance ». Pour l’accusation, cette équipée armée jusqu’aux dents s’inscrit dans la vague du banditisme qui avait déferlé ces deux dernières années dans l’agglomération lyonnaise. D’ailleurs, la magistrate ne manque pas de noter que le butin issu d’une attaque de la bijouterie Cartier avait été retrouvé au domicile du père d’un des prévenus. Pour la magistrate, tout y est. Les armes, la base logistique, la bouteille d’essence pour brûler le véhicule, le gilet pare-balles, le sang-froid. Les quatre hommes ne s’émeuvent pas plus que ça de ces lourds sous-entendus.
Ils se tiennent à une version minimaliste : ils sont allés chercher un sac dont ils ignoraient tout, point barre.
[...] Lorsque le président Jean-Hugues Gay expose le dossier, on entend un profond bâillement qui monte du box. D’une autre planète. Plaidoiries aujourd’hui.
Faits divers
19 avril 2011, 13h28, France Soir, extrait
En fauteuil roulant, elle voulait prendre l'autoroute
« Sur place, sa collègue Isabelle Delacressonnière est allée immédiatement aider un conducteur qui s’interposait pour empêcher la personne de progresser : "Normalement, nous ne pouvons intervenir sur autoroute mais compte tenu de la situation d’urgence, nous avons porté secours et j’ai alerté les gendarmes du peloton d’autoroute !" » poursuit le quotidien régional.
Les pompiers sont ensuite arrivés sur les lieux pour prendre en charge la quinquagénaire. Cette dernière était en larmes lorsque elle a été évacuée et affirmait qu'elle voulait voir sa mère et ne souhaitait pas retourner dans le foyer de Charnay-lès-Mâcon où a priori, elle réside. Dépressive, la dame aurait roulé six kilomètres avant d'atteindre la bretelle d'autoroute. Elle a été hospitalisée à l'hôpital de Mâcon.