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Face à la rumeur, l'humour serait une « arme mortelle »
NDLR : La dérision serait donc une manière de répondre très peu utilisée en France ? Il me semblait aussi que des élus français, quelques militants, la magistrature du coin et certains services tels que ceux de l'Intéreur, de la Défense ou encore de parquets comme ceux de Nanterre, de Paris et de Versailles avaient été totalement déboussolé par mes réponses à certaines insanités colportées en public ou dans quelques bureaux, couloirs et prétoires mal tenus ! Bonnes vacances à tout mes lecteurs, en attendant la rentrée prochaine et, peut-être, de nouvelles réponses viscérales à d'ultimes coups bas de bavasseurs de tous poils, de nouvelles réponses radicales aussi, si nécessaire encore, à quelques fidèles et zèlés fonctionnaires français
Selectionné par le Nouvel Obs
Modifié le 10-07-11 à 12:57, extraits de Le+/Nouvel Obs
Comment la Première secrétaire du PS peut-elle répondre intelligemment aux coups bas dont-elle fait l'objet ? Réponse d'un consultant en communication.
[...] Autant l'attaque politique réclame une réponse politique, autant la rumeur doit, pour être étouffée, recevoir une réponse en place publique. Plus elle sera forte, plus la rumeur s'en ressentira. L'attaque de Martine Aubry est de cet ordre. Elle est destinée tout autant à répondre à ses détracteurs qu'à couper l'herbe sous le pied aux insinuations, qui ne peut prospérer qu'à l'abri des regards. Dès qu'elle devient publique, le bras armé de la justice peut entrer en action. La menace du procès en diffamation fait ainsi reculer ce militant de l'UMP, interrogé sur Twitter par une journaliste.
Reste une dernière manière, très peu utilisée en France, la dérision. On prend acte de la rumeur, on la laisse grandir et envahir l'espace public. Et quand le pourvoyeurs d'insanités s'y attendent le moins, on les descend en flammes en mettant les rieurs de son côté.
Barack Obama l'a fait à merveille, en pourfendant Donald Trump. Depuis quelques semaines, le magnat faisait tourner la lessiveuse de ses télés affidées en mettant en doute l'authenticité de l'acte de naissance du premier Président noir, sur l'air de "Notre président n'ose as nous dire qu'il est né en Afrique".
"Ah oui ?", lança un Obama en grande forme devant la presse rassemblée et un Trump dans ses petits souliers. "Non seulement je vous donne mon acte de naissance, mais vous aurez en prime la vidéo de ma naissance". Et on vit sur l'écran un extrait du roi Lion où le jeune lionceau est présenté aux animaux rassemblés.
Reprenant la parole, Barack Obama soumit alors Trump à un véritable calvaire solitaire et interminable, faisant se tordre de rire l'assistance à chaque rappel de la vacuité des émissions du tycoon aux dents serrées.