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Des promesses... puis encore un cadavre, des investigations
Et suivra une ultime mesurette ?
Hier, j'ai envoyé une petite bafouille à l'Elysée. Je me demande quelle sera la réponse, si le message ne s'est pas simplement perdu dans le méandre des serveurs et services du château. La bafouille est au fond de mes notes, sans grande importance, si ce n'est la question que je posais à la Présidence de la République française : avez-vous envisagé de renforcer les contrôles des intervenants privés et du secteur associatif oeuvrant et contribuant, en France, à la protection de l'enfance ? Par le passé, j'ai envoyé une question similaire au ministre de la famille ; cette lettre est restée morte.
On se demande encore pourquoi autant d'enfants placés en France, un nombre qui a souvent fait l'objet de critiques, parfois vives. Ces services ne semblent pas offrir de garanties particulières d'avenir, de santé, de moralité, de sécurité ni même parfois, donc, de survie.
On nous répondra que, globalement, on ne peut pas dire que ça dysfonctionne, et qu'il ne s'agit ici que d'un fâcheux incident... comme tant d'autres qui ont émaillé ce secteur au cours de ces dernières années. J'admets bien sûr qu'un nourrisson risque moins de mourir à la Dass que dans sa famille. C'est moins vrai pour les ados. Mais j'ai pour ma part diverses raisons objectives de penser qu'il y a plus d'un foyer ou pouponnière en activité dans lequel un drame pourrait se produire. Les prochains faits divers nous renseigneront - sic.
Dommage qu'en France il faille le plus souvent un cadavre ou des actes de barbarie pour émouvoir les autorités... et pour étouffer ensuite les affaires ; voir par exemple le cas de Théo, Enfance et Partage était déçu parce que le juge n'a pas pu être entendu. Je crois que c'est culturel ; si je lis bien certains écrits professionnels, c'est même d'intérêt général...
Je connaissais déjà la négligence éducative. La discrimination, la diffamation c'est particulier, cela semble être d'utilité publique, surtout lorsque la justice est saisie. Aujourd'hui, j'ai découvert le mensonge thérapeutique. Tout semble bien être du domaine du possible dès lors qu'il s'agit de... socialisation et du dispositif français de la protection de l'enfance. Quand ce secteur va-t-il être moralisé à son tour ?
Mais je m'avance peut-être. De nos jours, en France, en 2008, ces choses et ces phénomènes pourraient être normaux, tout à fait acceptables. Dans un proche avenir, des spécialistes vont débattre encore sur le thème de l'éthique (voir Sciences Humaines, le numéro 197 d'octobre, l'annonce en page 70 ; un numéro avec un dossier sommaire, mais intéressant tout de même, sur les rouages de la manipulation mentale), on en saura peut être plus.
SEINE-ET-MARNE
Une enquête ouverte après la mort suspecte d'un bébé dans un foyer
NOUVELOBS.COM | 24.09.2008 | 12:54
L'enfant de sept mois a été retrouvé gisant près de son lit. Le procureur estime qu'il est peu probable que le nourrisson soit tombé seul.
Le parquet de Melun a annoncé mercredi 24 septembre avoir ouvert vendredi dernier une information judiciaire à la suite du décès suspect d'un nourrisson de sept mois dans un foyer de l'enfance de Rubelles (Seine-et-Marne).
Le bébé a été retrouvé gisant à terre près de son lit, par une puéricultrice, dans la nuit de jeudi à vendredi, a précisé le procureur de la République Serge Dintroz, confirmant une information du Parisien.
"Il est peu probable que l'enfant soit tombé tout seul de son lit", a expliqué Serge Dintroz.
L'autopsie a démontré que l'enfant était mort d'un traumatisme crânien.
Fermeture du foyer
"Ce drame est inquiétant, d’autant que j’ai constaté récemment que mon fils de 4 ans portait une cicatrice sur le nez. On ne m’a pas donné d’explication. Quant aux hématomes sur les jambes de ma fille, je n’en sais pas plus non plus", confie une mère interrogé par Le Parisien. Un autre parent constate, toujours selon le quotidien : "J’ai su par ma fille qui y a séjourné quelque temps, qu’il y avait des fugues, des violences et des vols."
Des expertises médico-légales supplémentaires ont été diligentées, et le personnel du foyer a été entendu par les enquêteurs.
Le foyer, qui dépend du ministère de la Santé mais est financé par le Conseil général, a été temporairement fermé, a indiqué Danièle Quercy, vice-présidente du Conseil général chargée de la Petite enfance et de l'aide sociale à l'enfance.
Les 45 enfants qui s'y trouvaient ont été placés dans des familles ou d'autres structures, en attendant que le juge d'instruction donne l'autorisation de rouvrir le foyer, a-t-elle déclaré.
Mort suspecte d’un bébé dans un foyer de l’enfance près de Melun
Le Mercredi 24 septembre 2008 à 15:24, www.actualite-francaise.com
Une information judiciaire à été ouverte par le parquet de Melun suite à la découverte du corps sans vie qu’un bébé de 7 mois dans un foyer de l’enfance Hameau du Moulin à Rubelles.
Suite à des difficultés conjugales, un couple avait déposé un nourrisson de 7 mois dans le foyer à Rubelles, en Seine-et-Marne. Le jeune enfant, Abdel-el-Ilah, a été retrouvé mort, sur le sol, près de son lit dans la nuit de jeudi à vendredi.
Selon le procureur de la République, Serge Dintroz : « Il est peu probable que l'enfant soit tombé tout seul de son lit ». Selon les premiers éléments de l’enquête, le bébé est décédé suite à un traumatisme crânien.
Suite à cette tragique découverte, les enfants du Centre ont été placés dans des familles d’accueil ou dans d’autres structures d’accueil. Le Centre de Rubelles est provisoirement fermé.
Le jeune couple qui avait déposé l’enfant dans le centre avait accouché de triplés. Un premier enfant été mort-né, un second est décédé un mois après la naissance et Abdel-el-Ilah était le troisième enfant issu de cette couche.
Une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame et les responsables.
Alerte LCI.fr - Mort suspecte d'un bébé dans un foyer de l'enfance
Le 24/09/2008 - 15h21
Abdel, nourrisson de 7 mois, a été retrouvé mort vendredi dans un établissement de Seine-et-Marne. Une information judiciaire a été ouverte.
"La veille, il était avec nous. Il allait très bien. Après être allé chez le médecin, on avait été au marché. Il gazouillait dans son landau." Hayat et Moktar n'en reviennent toujours pas. Vendredi, Abdel-el-Ilah, leur bébé de 7 mois a été retrouvé près de son petit lit du foyer de l'enfance. Le petit garçon était dans cet établissement de Rubelles, près de Melun, en Seine-et-Marne, depuis juin suite à des "difficultés conjugales".
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le nourrisson a été retrouvé gisant à terre par une puéricultrice. "Le chef de service m'a appelée vendredi vers 9 heures, raconte Hayat, jeune femme de 22 ans. Il m'a dit 'Venez! Venez tout de suite! Il ne va pas bien du tout". Paniqués, sans savoir ce qu'il se passe, les jeunes parents prennent le bus. Ils apprennent sur place la mort de leur bébé. "On nous a juste dit qu'il avait quelque chose de bizarre à la tête".
"C'est là-bas qu'il est mort"
"Il est peu probable que l'enfant soit tombé tout seul de son lit", selon le procureur Serge Dintroz. Le parquet de Melun a ouvert une information judiciaire. L'autopsie a démontré que l'enfant était mort d'un traumatisme crânien. Des expertises médico-légales supplémentaires ont été diligentées, et le personnel du foyer a été entendu par les enquêteurs. L'établissement a été temporairement fermé. Les 45 enfants qui s'y trouvaient ont été placés dans des familles ou d'autres structures.
"On l'avait placé là pour qu'il soit protégé, raconte en colère le jeune papa. Et c'est là bas qu'il est mort!" Ce drame est d'autant plus traumatisant pour le jeune couple que Hayat avait accouché de triplés. De grands prématurés nés à cinq mois et demi. L'un était mort-né. Le deuxième est décédé un mois et deux jours après. Et puis Abdel aujourd'hui. Ironie du sort, le jour où Hayat et Moktar apprenaient la mort de leur bébé, ils recevaient une lettre leur annonçant qu'ils pouvaient le récupérer le week-end. Le jeune couple devrait récupérer le corps pour organiser les funérailles. Leur souhait : l'enterrer aux côtés de ses frères à Thiais. Et connaître la vérité.
Un sujet du Canard du 27 août 2008, parmi mes références
Information judiciaire ouverte après le décès suspect d'un bébé dans un foyer
LEMONDE.FR avec AFP | 24.09.08 | 19h24
Le parquet de Melun a annoncé mercredi avoir ouvert vendredi dernier une information judiciaire à la suite du décès suspect d'un nourrisson de 7 mois dans un foyer de l'enfance de Rubelles (Seine-et-Marne).
Le bébé a été retrouvé par des puéricultrices, mort dans son lit, vers 09H00 vendredi matin, a précisé le procureur de la République de Melun, Serge Dintroz.
L'autopsie a démontré que l'enfant était mort d'un traumatisme crânien, probablement d'une chute.
Des expertises médico-légales supplémentaires ont été diligentées, et le personnel du foyer a été entendu par les enquêteurs. Aucune garde à vue n'est pour l'instant intervenue.
Le foyer, qui dépend du ministère de la Santé mais est financé par le conseil général, a été temporairement fermé, a indiqué Danièle Quercy, vice-présidente du conseil général chargée de la petite enfance et de l'aide sociale à l'enfance.
Les 45 enfants qui s'y trouvaient ont été placés dans des familles ou d'autres structures.
Le procureur de la République de Melun a précisé que la justice n'était pas à l'origine de la fermeture du foyer et que la structure pouvait rouvrir sans autorisation du juge d'instruction.
Seine-et-Marne
Un bébé découvert mort dans un foyer de l’enfance
leparisien.fr | 23.09.2008, 07h00
Lundi matin en Seine-et-Marne, les parents du petit Abdel, 7 mois, ont appris la mort de leur nourrisson, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans des conditions indéterminées. Il était placé à la demande d’un juge, au foyer de l’enfance, hameau du Moulin, à Rubelles, qui accueille les enfants et les jeunes jusqu’à 18 ans. Le parquet de Melun a ouvert une information judiciaire pour rechercher les causes de sa mort.
L’affaire étant particulièrement délicate et sensible, deux juges d’instruction viennent d’être saisis.
C’est une puéricultrice qui a découvert, sur le sol de la pouponnière, le corps sans vie du bébé. L’autopsie pratiquée vendredi après-midi a conclu qu’Abdel est mort à la suite d’un traumatisme crânien. Sa tête portait les traces de deux bosses, l’une au niveau frontal et l’autre au niveau occipital, c’est-à-dire à l’arrière, dans la partie basse du crâne.
La sûreté départementale mène l’enquête. « Il faut comprendre ce qui s’est passé. Acte volontaire, accident, défaut de surveillance ? Une chose est sûre, l’enfant n’est pas tombé tout seul. Il en était bien incapable. C’était un prématuré, né après cinq mois de grossesse », souligne le procureur de la République à Melun, Serge Dintroz. Les enquêteurs attendent beaucoup des nouvelles expertises médicales et scientifiques demandées. Un médecin expert devrait être nommé dans les plus brefs délais. Actuellement, les auditions des membres du personnel se poursuivent, de même que des analyses ADN. La mort du petit Abdel a créé une vive émotion au sein de l’institut publique. « Il était placé là, à la demande de la justice », constate un proche de l’enquête. Pour quelles raisons ? « D’ordre familial », indique-t-on laconiquement.
Le foyer accueillait quarante-cinq enfants placés par décision de justice pour des raisons diverses : misère sociale, problème de comportement, alcoolisme des parents, etc. Depuis vendredi, il est fermé. Tous les pensionnaires ont été dispersés dans les différents foyers et familles d’accueil du département. Une décision prise par Vincent Eblé, le président (PS) du conseil général, en concertation avec la direction de l’Enfance et la direction du foyer. « Nous n’avons pas pris d’arrêté de fermeture, il s’agit d’une mesure de prévention, tant au niveau du personnel que des enfants. Les familles ont été prévenues », indique-t-on à la direction de l’enfance.
Une communication jugée succincte par les parents des enfants placés, à l’image de ce père de famille : « Par téléphone, on m’a annoncé le décès d’un nourrisson au sein de l’établissement. Mais c’est tout. A ce jour, je ne sais pas précisément où sont mes enfants. J’ai le droit de visite mais personne n’a pu me dire où je pouvais les voir. Je suis inquiet de ne pas avoir de leurs nouvelles. J’ignore d’ailleurs quand ils regagneront Rubelles. » C’est d’ailleurs le problème, les responsables de l’établissement attendent d’en savoir un peu plus sur les suites de l’enquête pour accueillir de nouveau les pensionnaires.
Drame
Mort suspecte d’un bébé dans un foyer de l’enfance
Melun (Seine-et-Marne)
leparisien.fr | 24.09.2008, 07h00
QUATRE JOURS après la découverte du corps d’Abdel, un nourrisson de 7 mois, dans les locaux du foyer de l’enfance, hameau du Moulin, à Rubelles (Seine-et-Marne), les circonstances de la mort de l’enfant restent suspectes. C’est une puéricultrice qui l’a trouvé inanimé, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur le sol de la pouponnière de l’établissement.
Ce dernier accueille 45 enfants de tous âges, placés là par un juge dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance. Le parquet de Melun a ouvert une information judiciaire et deux juges d’instruction ont été saisis.
« Peu probable que l’enfant soit tombé tout seul de son lit »
L’autopsie pratiquée vendredi a conclu qu’Abdel est mort à la suite d’un traumatisme crânien. Deux bosses abîmaient son crâne, l’une au front et l’autre à l’arrière, dans sa partie basse. Après avoir auditionné le personnel du foyer de l’enfance, les enquêteurs interrogeaient hier les infirmiers et médecins qui, les premiers, ont constaté le décès du nourrisson. Pour le procureur, Serge Dintroz, « il est peu probable que l’enfant soit tombé tout seul de son lit. Il était très petit et de constitution faible, due à sa prématurité. »
De nouvelles expertises médicales et scientifiques ont été demandées. Un médecin expert doit être également nommé dans les plus brefs délais. « Les parents sont bouleversés par ce qui vient de leur arriver. Nous leur devons la vérité », indique un proche de l’enquête. Le père et la mère n’ont été prévenus que lundi matin, trois jours après la mort de leur fils. Ce décès est d’autant plus traumatisant que la maman avait donné naissance à des triplés. « Les deux premiers étaient décédés à la naissance, et le troisième Abdel, grand prématuré, avait survécu. » Il avait été placé au sein de l’institution publique à la demande de la justice pour des « raisons d’ordre familial ». La mère d’Abdel « très attachée à son fils » se rendait régulièrement à la pouponnière.
La nouvelle de ce décès a suscité une vive émotion parmi les familles dont les enfants sont placés au sein du même établissement. « Ce drame est inquiétant, d’autant que j’ai constaté récemment que mon fils de 4 ans portait une cicatrice sur le nez. On ne m’a pas donné d’explication. Quant aux hématomes sur les jambes de ma fille, je n’en sais pas plus non plus », confie une mère. Un autre parent constate : « J’ai su par ma fille qui y a séjourné quelque temps, qu’il y avait des fugues, des violences et des vols. » Pour l’heure, Vincent Eblé, le président du conseil général (PS) en concertation avec la Direction de l’enfance et la direction du foyer a décidé de disperser la quarantaine d’enfants hébergés dans d’autres foyers et familles d’accueil du département.
La mère du petit Antoine placée en garde à vue
lefigaro.fr, 24/09/2008