« Etampes bis ? | Des promesses... puis encore un cadavre, des investigations » |
Le 41me fauteuil de l'Académie française
Selon le Canard, après quelques excès sur Internet, le colonel aurait préféré clouer le bec aux veuves ainsi qu'aux commentateurs anonymes. On peut penser à des veuves et à des proches, même à Surcouf, à divers passionnés qui ont pu être sensibles à l'appel lancé par Mme Aragonès... Cette faune a pu donner de la voix, récemment, via tous les médias ; ça suffit maintenant ! Il ne faudrait pas qu’une telle cacophonie perdure, elle pourrait altérer le moral des troupes en période de conflits alors que, par ailleurs, la réputation d’excellence de régiments du RPIMA ou de leurs moyens ont été sérieusement écornés par des faits, des rapports, des opinions et des témoignages récents.
Le Canard n° 4587
Il semblerait que tout le monde puisse se tromper ou ne pas être apprécié pour ses positions, ce que confirmerait Alain Rey dans un article du jour du Parisien intitulé : même les dictionnaires font des « fautes ». Rivarol nous a légué une oeuvre et de nombreuses bribes. Arsène Houssaye a prêté quelques maximes à Rivarol...
Histoire du 41me fauteuil de l'Académie française, Hachette, ed. 4, 1857, p. 280
P. 281, voir sur books.google.be pour l'ouvrage d'Arsène Houssaye
Il n'y a rien de si important au service de Sa Majesté, que de conserver l'autorité de celui qui commande ; elle est ordinairement enviée par ceux qui sont obligés de la reconnaître, et, comme il n'y a personne sans défaut, les subalternes embrassent avec joie les occasions qu'on leur présente de censurer les actions de celui qu'ils doivent révérer • Louvois, 1666, in L'impôt du sang, Hervé Drévillon, Tallandier, 2005, p. 40
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Publié le 24/09/2008 à 09:10 | ladepeche.fr, extraits
Castres. Dérapages sur le blog du 8e RPIMa.
Le colonel Aragones a demandé à ce que le public ne puisse plus publier de commentaires en raison de débordements intempestifs et anonymes. [...] C'est en effet une décision prise par le colonel Jacques Aragones qui regrette : « Certains et certaines utilisent ce site pour médire et dénigrer, pour inciter à des réactions d'émotions non réfléchies et pour critiquer tout ce qui est fait, en introduisant le doute, la suspicion et le mensonge. » [...] Au fil des semaines, le travail des administrateurs du site était devenu infernal. Chargé de la communication au régiment, le lieutenant Barthelémy indique : « Nous avons été victimes d'intrusions de personnes qui ne respectaient pas la règle du jeu de ce blog ni son objectif. À longueur de journée, nous devions effacer des commentaires qui dépassaient les bornes de l'acceptable ou bien qui étaient complètement hors sujet et décalés. Après un avertissement, ceux qui continuaient à mal se comporter étaient bloqués. » Ce travail de surveillance n'a cessé de s'accroître jusqu'à nécessiter une vigilance du site pratiquement 24h/24h vu le nombre de débordements sans cesse grandissant. « Cela devenait ingérable » assure le lieutenant Barthélémy.
Dépêches - Politique
Paris corrige le tir en Afghanistan : nouvelles menaces, nouveaux équipements
leparisien.fr | 23.09.2008, 13h34 | Mise à jour : 14h01
Cinq semaines après l'embuscade qui a coûté la vie à dix de ses soldats en Afghanistan, la France adapte son dispositif avec des renforts matériels -hélicoptères, drones et mortiers- qui mettent l'accent sur le renseignement et la protection des combattants. Soupçonnée, voire accusée dans la presse nationale et internationale, mais aussi par des soldats ou des familles de soldats, d'avoir négligé ces priorités, l'armée se défend. Y avait-il effectivement des lacunes dans le dispositif?
Quelle mission maintenant pour l’armée française en Afghanistan ?
France Inter, lundi 22 septembre 2008
Pas de forfanterie dit le colonel Aragones ; « On avance pas à pas » affirment les militaires. Lentement, trop lentement, selon plusieurs gradés américains qui ont reconnu récemment que la coalition avait du mal à faire face à la situation, sans pour autant parler d’échec, que l’insurrection prenait de l’ampleur malgré la présence de 70 000 soldats étrangers sur le terrain. Une analyse que partage le colonel Perrin, chef de corps du 3ième RPIMA que nous avons rencontré sur le camp de Warehouse où sont basées les forces françaises à Kaboul (interview).
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Publié le 19/09/2008 à 09:28 - Modifié le 19/09/2008 à 10:33 | ladepeche.fr
Castres. « Les familles ont ramené un peu de terre afghane ».
Pascale Aragones, la femme du chef de corps du 8e RPIMa, était en Afghanistan avec les proches des soldats tués. Elle témoigne. [...] « Tous les Castrais pourront venir écrire des messages de soutien à la Foire ».
Fusillade de Carcassonne : des soldats reconnaissent de graves dysfonctionnements
LEMONDE.FR | 10.09.08 | Extrait
Les auditions judiciaires des militaires présents lors de la fusillade accidentelle de Carcassonne, fin juin, mettent en lumière de graves dysfonctionnements dans la gestion des munitions, comme le révèlent les extraits du procès-verbal de ces auditions rendues publiques, mercredi 10 septembre, par France Info sur son site Internet. ...
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Publié le 23/08/2008 à 11:42 | ladepeche.fr
8e RPIMa. Castres. Pascale Aragonès: « Les soldats m'ont confié leurs familles »
Comment avez-vous vécu la cérémonie aux Invalides ? Je suis meurtrie par autant de douleur. En même temps, je me sens le devoir d'accompagner les familles dans cette épreuve. Quand les soldats sont partis, ils m'ont confié leurs familles. Je continue de m'occuper des épouses, du mieux que je peux, c'est mon devoir.
Quel rôle assurez-vous donc auprès des familles ? Je dois faire en sorte que leur quotidien soit facilité, je dois les dépanner dans tous les domaines : celui concernant les enfants, les formalités administratives, les pannes automobiles…
2 femmes dans la même douleur. Dans la précipitation des événements dramatiques, Aurore et Sandrine n'ont pu se rapprocher. Pas même à l'occasion de l'hommage national de ce jeudi aux Invalides. Cependant, à quelques kilomètres de distance, ces deux femmes vivent la même tragédie. Celle d'avoir perdu un compagnon militaire au combat. Celle de rester seules désormais avec chacune deux tout-petits. ...
Plus de rubans jaunes. Un ruban jaune pour soutenir les militaires du 8e RPIMa en opération extérieure en Afghanistan. Nombreux ont été les Castrais et les habitants des alentours à répondre à l'appel des femmes des militaires lancé à la population pour soutenir et améliorer les conditions de vie de leurs proches là-bas. ...
Erika a très peur pour Samuel. Depuis l'annonce du drame, mardi, de nombreuses compagnes et épouses tremblent pour leur ami ou mari en mission en Afghanistan. Le décès des 8 militaires a provoqué une psychose chez certaines, qui réalisent désormais les risques encourus au quotidien par leurs hommes. ...
Les représentants des communautés religieuses de Castres. «Des évènements graves viennent de se dérouler en Afghanistan : ils provoquent la mort de 10 soldats français et en blessent 21 autres. Représentants des Communautés religieuses de la ville de Castres, nous voulons exprimer notre compassion attristée aux familles des victimes et des blessés, à leurs épouses, leurs enfants et leurs proches. Nous voulons dire nos sentiments de profonde solidarité aux unités militaires touchées par ce drame, spécialement le 8e RPIMa de Castres. Nous voulons rappeler combien la guerre est toujours meurtrière,et la recherche de la Paix une valeur absolue. Lorsque cette Paix vient de Dieu, nous pensons qu'elle ouvre les cœurs et les construit en vue d'un monde meilleur. Nous voulons faire savoir à tous les hommes et femmes de bonne volonté qu'en nous tournant vers Dieu nous lui demandons de venir au secours de chacun.»
Le 21 août 2008, l'hommage de la France
A Kaboul, Sarkozy demande aux soldats de «relever la tête» • Le président français Nicolas Sarkozy arrivé à Kaboul ce mercredi a demandé aux soldats français de «relever la tête», au nom du «combat contre le terrorisme», après la mort de dix des leurs dans une attaque des talibans
AFP
LIBERATION.FR : mercredi 20 août 2008
Les soldats blessés racontent l'embuscade, les combats, les erreurs...
LE MONDE | 20.08.08
Rivarol, penseur original, quelquefois profond, non moins habile à manier la plaisanterie, sérieux et frivole, prit des auxiliaires pour le badinage et pour la pensée ; il eut d'une part Champcenetz, Peltier, et le frère de Mirabeau, et de l'autre, Bergasse, Lally-Tollenilal, le comte de Montlosier, et avec ces archers et ces hoplites il put tenir la campagne pendant deux années, harceler l'ennemi de ses flèches acérées, l'ébranler même de quelques charges vigoureuses. Au début de la lutte, ces défenseurs de la monarchie ne voyaient pas encore combien le péril était grave, ils crurent qu'on aurait raison des mutins, c'est ainsi qu'ils parlaient, comme on l'avait eue des bourgeois et des paysans au temps du roi Jean et de Charles V ; plus tard la chose leur parut plus sérieuse, et ils songèrent alors à Charles Ier, de tragique mémoire et de présage non moins tragique ; mais dans leur confiance comme dans leurs craintes ils eurent le tort d'irriter leurs adversaires par le dédain, et d'employer contre eux l'ironie et surtout le persiflage, que Rivarol définit l'aristocratie de l'esprit, et qui n'en est que l'impertinence. L'injure est moins cruelle que le persiflage ; elle permet le retour, le persiflage ne se pardonne point. C'est d'ailleurs de toutes les formes de la plaisanterie celle qui s'use le plus vite, le badinage et la bouffonnerie même se soutiennent plus longtemps, l'un par la délicatesse, l'autre par la gaieté. • Eugène Géruzez, Histoire de la littérature française pendant la Révolution, Charpentier, 1859, p. 69
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Publié le 20/07/2008 à 11:16 | ladepeche.fr
Castres. Les femmes du « 8 » font corps
Depuis que leurs maris sont partis en Afghanistan, les femmes des militaires castrais se retrouvent à Gourjade pour pique-niquer ensemble. Un moment d'échange. [...] Depuis que leurs hommes sont partis en Afghanistan, les femmes de soldats du 8e RPIMa se retrouvent tous les dimanches midi à Gourjade pour pique-niquer entre elles. Et c'est vrai que jusqu'à présent la météo n'était pas forcément au rendez-vous pour apprécier au maximum ce moment « où l'on peut souffler un peu » lâche Pascale Aragonès, l'épouse du chef de corps commandant le régiment castrais, qui est à l'origine de cette initiative. « C'est à la carte, elles viennent si elles veulent et si elles le peuvent, chacune amène un plat et on partage », indique-t-elle. En général, lors des missions à l'étranger, ce sont les épouses des commandants de chaque compagnie concernée qui organisent des rendez-vous de discussion par petits groupes. Mais là c'est l'essentiel du régiment qui est parti. « Cela correspond à 250 familles » ajoute Pascale Aragonès qui a donc voulu élargir le cercle à tout le régiment.
Nous n'entreprendrons pas même d'énumérer les écrits périodiques auxquels la révolution française donna naissance. Parmi ces innombrables journaux, les plus connus sont les Révolutions de Paris, publiées par Prudhomme, imprimeur-libraire ; les Révolutions de France et de Brabant et le Vieux Cordelier, rédigés par Camille Desmoulins ; l'Ami du peuple, par Marat ; le Père Duchesne, par Hébert, etc. En opposition à ces feuilles révolutionnaires, il y avait aussi plusieurs journaux monarchistes, tels que le Journal de la Cour et de la Ville, rédigé par Gauthier et Brune (alors imprimeur, plus tard maréchal de France) ; la Gazette de Paris, par Derosoy ; l'Ami du Roit par Montjoye et Royou ; les Actes des Apôtres, par Peltier, Rivarol, Champcenetz ; et il faut convenir que l'injure, la licence et la violence furent souvent à l'ordre du jour dans les deux camps du journalisme. Au reste, quoique la liberté de la presse lut proclamée, la profession de journaliste n'en était pas moins dangereuse dans toutes les nuances d'opinion ; plusieurs fois la fureur populaire saccagea les imprimeries de différents journaux ; plus souvent encore l'échafaud ou la déportation fut le partage d'un grand nombre de rédacteurs de feuilles publiques, et même de leurs imprimeurs. • Paul François Dupont, Histoire de l'imprimerie, tome second, Paris, chez tous les libraires, 1854
SALON DE L'AGRICULTURE
Sarkozy à un visiteur : "casse toi, pauvre con"
NOUVELOBS.COM | 23.02.2008 | 06:58
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C’est ainsi, selon une vidéo diffusée par le quotidien régional Le Parisien, que Nicolas Sarkozy a répondu à un homme qui lui disait "touche moi pas", lors de sa visite du salon de l’Agriculture.
Marcellin Pellet
Un Journal royaliste en 1789. Les Actes des apôtres, 1789-1791
Paris, Armand Le Chevalier, 1873
Les Actes des Apôtres n°XXVII, sur www.chd.univ-rennes1.fr,
Centre d’Histoire du Droit de l’Université Rennes 1
Tous, excepté les imbécilles, ont défendu vivement leurs prérogatives, lorsqu'on a effayé de les limiter, & fe font reffaifis à la premiere occafion favorable de ce qu'ils avoient perdu. Les hommes doivent donc s'eftimer heureux fi leur condition ne devient pas plus mauvaife, & foiblement efpérer qu'elle foit jamais beaucoup meilleure, à moins qu'ils ne parviennent à connoître leurs droits & leurs forces, & que la volonté & l'intérêt général, c'eft-à-dire la juftice, ne foient un jour, graces aux progrès de l'inftruction, la loi univerfelle & fondamentale des fociétés, également obligatoire pour leurs chefs & tous les individus qui les compofent. • Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'état, 1782
Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'État, 1778... Les philosophes du Siècle des Lumières s'attachent à réduire les pratiques de la justice d'Ancien Régime qu'ils jugent afflictive, inégalitaire et arbitraire. Les peines corporelles constituent l'essentiel du châtiment. • De source www.musee-prisons.justice.gouv.fr
Ajout du 28 septembre, coupes franches de source www.arretsurimages.net...
2 commentaires
AFP, 10/02/2010 | Mise à jour : 10:13
Le parquet du Tribunal aux armées de Paris (TAP) a classé sans suite les plaintes déposées par sept familles de soldats français tués en août 2008 dans une embuscade dans la vallée d'Uzbin (Afghanistan), selon une source judiciaire.
Ces plaintes contre X pour mise en danger de la vie d'autrui ont été classées ces derniers jours, selon cette source, confirmant une information du Parisien.
LEMONDE.FR avec AFP | 10.02.10 | 11h20 • Mis à jour le 10.02.10 | 11h20, extraits
"On attendait ce refus, qui n'est absolument pas une surprise, on sentait que le parquet ne suivrait pas", a confié Gilbert Collard, avocat des plaignants. "C'est l'étape par laquelle il fallait passer pour pouvoir saisir un juge indépendant", a-t-il ajouté, promettant "des éléments nouveaux" à l'appui d'une nouvelle plainte. Lorsqu'une plainte ou une enquête est classée sans suite par le parquet, les plaignants disposent de la possibilité de saisir directement le juge d'instruction par le biais d'une plainte avec constitution de partie civile.
Les familles dénoncent le manque de moyens, notamment concernant les gilets pare-balles et la surveillance aérienne, dont ont souffert les soldats français lorsqu'ils ont été victimes d'une embuscade des talibans le 18 août 2008, ainsi que l'attitude de "certains officiers" qui n'auraient "pas été à la hauteur", selon Joël Le Pahun, l'un des plaignants.
[...] Nicolas Sarkozy a pour sa part appelé à ne pas "oublier la singularité de l'engagement militaire : engager sa vie au risque de la perdre". "Leur mort n'est pas un banal accident, les faits d'armes ne sont pas un fait divers", a-t-il déclaré.