« Des boulettes en une du Monde du 14 octobre ? | Je suis souvent curieux » |
Un message à la Présidence de la République
Madame, Monsieur,
Je reste dans l'attente d'une réponse à une correspondance que j'ai adressée le 23 septembre dernier à la Présidence de la République française par l'intermédiaire du portail Internet de l'Elysée. Je rappelle sommairement sa teneur sur mon propre site Internet, en page d'accueil, dans un billet du 11 courant :
http://justice.cloppy.net
- M. Kant a des troubles psy répondront des magistrats professionnels, des experts et le ministère public.
- ce 12 octobre, sur le site de la Voix du Nord, on pouvait lire que la justice française porte le bonnet d'âne.
Dans l'attente d'une réponse, je vous prie de croire en mes plus respectueuses salutations.
Bruno Kant
Message envoyé vers 9 heures 21
Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.
Présidence de la République,
Le 13 octobre 2008
Petrella: une manif devant l'Elysée
Source : AFP, 13/10/2008 | Mise à jour : 10:05 | Commentaires 42
L'association italienne des victimes du terrorisme a annoncé aujourd'hui qu'elle irait manifester le week-end prochain à Paris contre la décision de Nicolas Sarkozy de ne pas extrader l'ancienne membre des Brigades rouges, Marina Petrella, vers l'Italie.
"Nous n'acceptons pas cette décision et irons devant l'Elysée montrer notre total désaccord", a expliqué le président de cette association, Bruno Berardi, dans le quotidien La Stampa.
Il a ajouté qu'un train serait affrété où prendraient place "les membres des nombreuses familles détruites par la douleur et accablées par le manque d'intérêt à leur encontre".
Le syndicat autonome de la police a également critiqué une décision "inacceptable s'agissant notamment d'une terroriste condamnée pour le meurtre d'un policier".
La presse italienne a fait une large place lundi aux réactions majoritairement hostiles dans la Péninsule, après la décision du président français de renoncer pour raisons "humanitaires" à l'extradition de Marina Petrella, hospitalisée à Paris.
"Appliquer la clause humanitaire à une terroriste condamnée pour homicide, vol et enlèvement ressemble à une mauvaise plaisanterie", commentait dans La Repubblica Isabella Bertolini du Peuple de la Liberté, le parti de Silvio Berlusconi.
V. Bruni-Tedeschi pour libérer Battisti
Source : lefigaro.fr Avec Europe 1, 13/10/2008 | Mise à jour : 07:52 | Commentaires 17
Valeria Bruni-Tedeschi, la sœur de la première Dame de France, qui aurait plaidé la cause de Marina Petrella auprès du chef de l’État a dit ce matin sur Europe 1 son souhait que Cesare Battisti, un ancien terroriste d’extrême-gauche détenu au Brésil dans l’attente de son extradition vers l’Italie où il a été condamné par la justice, soit également libéré. « C’est quelqu’un qui n’a plus d’idées terroristes, a-t-elle déclaré. Je ne vois pas pourquoi il doit être en prison ».
RMC / Info / Politique
La soeur de Carla Bruni a sensibilisé Sarkozy au cas PetrellaLe 13/10/2008 à 09h25 GMT
PARIS (Reuters) - La soeur de Carla Bruni a déclaré lundi avoir parlé à Nicolas Sarkozy du cas de l'ancienne militante d'extrême gauche Marina Petrella, que le président de la République a décidé de ne plus extrader vers l'Italie.
L'Elysée a fait savoir dimanche que le chef de l'Etat avait renoncé, pour des raisons humanitaires, à appliquer le décret d'extradition qui visait l'ancienne activiste des Brigades rouges.
Actuellement hospitalisée, Marina Petrella souffre d'une dépression profonde et se laisse mourir selon ses proches.
La soeur aînée de Carla Bruni-Sarkozy, l'actrice Valeria Bruni-Tedeschi, a raconté lundi sur Europe 1 avoir rendu visite à la captive et en avoir parlé au président de la République.
"Je lui en ai parlé un peu, surtout juste après l'avoir vue en prison", a-t-elle rapporté. "J'ai donné ces informations qui ont peut-être été un tout petit peu importantes pour qu'il prenne la décision."
"J'ai parlé surtout cette fois-là et il a absolument écouté, oui. Ensuite, il a rencontré à plusieurs reprises les médecins, l'avocate, il a lu, étudié le dossier", a poursuivi l'actrice. "Effectivement il a mis son attention sur un dossier sur lequel il ne l'avait pas complètement avant."
Selon le site internet du journal Libération, Carla et Valeria Bruni-Tedeschi sont allées annoncer dès mercredi dernier à Marina Petrella qu'elle ne serait pas extradée.
Carla et Valeria Bruni-Tedeschi sont nées en Italie dans une riche famille d'entrepreneurs. Leurs parents ont quitté l'Italie pour la France au début des années 1970, par peur notamment d'un enlèvement.
Arrêtée en août 2007, Marina Petrella avait été libérée sous contrôle judiciaire en août dernier pour raisons de santé. Dépressive et suicidaire, elle refusait de s'alimenter et ne pesait qu'une quarantaine de kilos.
LE CAS BATTISTI
L'abrogation du décret d'extradition est "un grand soulagement", a déclaré dimanche sa fille aînée, Elisa Novelli.
Dans un communiqué publié lundi, la Ligue des droits de l'homme salue elle aussi la décision présidentielle.
"Aucun réfugié ne doit plus être extradé vers l'Italie. Tous doivent pouvoir vivre en paix ici, comme la France s'y est engagée en notre nom", écrit la LDH.
Pour le premier secrétaire du PS, François Hollande, "cette femme n'aurait jamais dû être inquiétée dès lors qu'elle avait renoncé à toute activité politique, qu'elle était en France, qu'elle vivait paisiblement, qu'elle avait donné tous les actes qui convenaient".
"Il a fallu qu'elle mette sa vie en danger pour que, par commisération on vienne la sortir du cachot", a-t-il déploré sur France Inter, estimant qu'il y avait "là quelque chose d'insupportable."
La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, exprime pour sa part son "dégoût face à une décision en même temps injuste, immorale et politiquement scandaleuse".
Dans un communiqué, elle apporte son "soutien total aux multiples victimes des Brigades rouges" et dénonce une "spectaculaire démonstration de laxisme gauchisant".
Condamnée en 1992 à la prison à perpétuité en Italie pour le meurtre d'un commissaire de police, Marina Petrella était installée en France depuis le début des années 80.
Elle y bénéficiait de la "doctrine Mitterrand" qui offrait refuge aux activistes renonçant à la violence.
L'ex-brigadiste était sous le coup d'un décret d'extradition depuis le mois de juin. Son avocate avait déposé un recours contre la décision gouvernementale qui devait être examiné mercredi par le Conseil d'Etat.
Un autre ancien brigadiste, Cesare Battisti, est dans le même cas que Petrella. Arrêté en mars 2007 au Brésil, sa procédure d'extradition est en cours.
Interrogée à son sujet, Valeria Bruni-Tedeshi a répondu : "Quelqu'un qui de toute façon n'a plus de pensée de terrorisme destructrice dans la tête, je ne vois pas pourquoi il doit rester en prison, je ne vois pas à quoi ça servirait".