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« La diffamation, pour le moment, ça va », m'a dit le procureur
Le procureur pourrait avoir parcouru mon blog. L'Elysée connait également mon blog, par le passé, j'ai remarqué un passage au moins dans mes logs. L'Intérieur me lisait déjà lorsque Nicolas Sarkozy y était encore ministre. En septembre, j'ai envoyé un message à la Présidence de la République, je me demande si je vais ou non avoir une réponse. Il a pu se perdre dans les méandres d'Internet ou du château :
Je ne vous cache pas que, personnellement, je doute du bon fonctionnement de certaines voies de justice et de recours françaises, que je doute aussi très fortement du bon fonctionnement du dispositif français de la protection de l’enfance.
Question : avez-vous envisagé de renforcer les contrôles des intervenants privés et du secteur associatif oeuvrant et contribuant, en France, à la protection de l'enfance ?
Mais le contrôle n'est pas du tout dans l'air du temps. J'en réclame un depuis longtemps, en vain. Bien au contraire, étouffer certaines affaires, renvoyer aux calendes grecques et éviter les scandales semble être un sport national.
« La diffamation, pour le moment, ça va », m'a dit le substitut du procureur présent à l'audience, ce 28 mai dernier. Je le pense bien, je m'efforce de modérer mes propos en me référant autant que possible aux faits, au débats, aux écrits, à l'histoire ainsi qu'à l'actualité.
Justine serait « libérée », aurait accédé à une parole « authentique » ? Je dois revenir sur ce qui s'est dit et passé, ce 24 septembre, à Ostwald, et décrire comment, à mon avis, Justine est « manipulée », instrumentalisée même, très certainement dans son intérêt dit « supérieur »... je crois que le billet sera affreux, comme d'autres.
Certains billets sont assez difficiles à rédiger, je vais encore attendre quelques temps.
D'un tract que je distribuais en juillet 2007
2 commentaires
Il n’y a juste qu’à changer la date et les noms des personnes !
Ils se renvoient tous la patate chaude.
« Ce n’est pas moi, c’est lui »
Mais en attendant l’injustice est dans leurs propres locaux et personne de bouge. Ils adhèrent !
Ils imposent des lois, de réformes, des décrets et ne sont même pas capable de les respecter eux même !
C’est une honte !
> « Ce n’est pas moi, c’est lui »
Rassurez vous, je ne suis pas naïf. Depuis le temps que cette affaire traine, j'ai des correspondances types de toutes natures, parfois en double, peut-être même en triple exemplaire. Il m'est arrivé de voir les mêmes dans d'autres dossiers que j'ai eu à connaître.
> Mais en attendant l’injustice est dans leurs propres
> locaux et personne de bouge. Ils adhèrent
Dans certaines situations, de telles attitudes peuvent faire penser à la France de Papon. Mais la réalité est un peu plus complexe et diversifiée que cela. Je pense que dans de nombreux cas, les professionnels préféreront nier et étouffer les affaires pour le pas altérer le mythe de la bienfaisance, l’aura maternante et sécurisante du dispositif de la protection de l’enfance. Je pense aussi que, plus globalement, des professionnels ne pourront pas réaliser que ce dispositif pourrait nuire à une famille, à l’enfance. La France maltraiterait sa jeunesse ? Pas possible !
> Ils imposent des lois, de réformes, des décrets et
> ne sont même pas capable de les respecter eux même !
Là, j'ai le sentiment que la France se contente de faire l'effort de paraitre en conformité avec l’air du temps, la législation et la morale européenne, internationale. Quiconque s’aventure quelque peu sur le terrain s’apercevra rapidement que des situations « familiales » ou d’enfants suivis ou pris en charge par les services socio-judiciaires sont parfois très distantes de ces normes et standards.
Ce n'est pas si honteux que cela... dès lors qu'il n'éclate aucun scandale.