« Une réponse de l'Ecureuil | Ma journée et la rubrique rats crevés » |
Le baptême républicain sponsorisé par la Poste
Je viens d'assister pour la première fois à un baptême républicain. Dans un prêche, un curé aurait pu conclure que les portes du paradis s'ouvraient au petit C., maintenant citoyen... J'ai failli intervenir lorsque, dans son discours, le représentant de la municipalité s'est référé aux droits de l'Homme puis aux droits de l'enfant.
J'espère que le petit C. et sa famille n'auront jamais à faire valoir leurs droits, la désillusion pourrait être grande.
Hier soir, j'ai envoyé un mail à la Caisse d'Epargne. Aujourd'hui, les divers articles et réactions dans la presse et les médias m'amusent beaucoup. Il était bien sûr évident que ce problème qui vient d'être dévoilé n'a pas grand chose à voir avec d'autres affaires, telle que celle de Kerviel et de la SocGen, ou celle qui a ébranlé la réputation de la Kfw. La Caisse d'Epargne, cette « banque des familles » (et de l'enfance aussi ?), n'en a pas moins perdu des noisettes...
Economie
TROIS TRADERS FONT PERDRE 600 MILLIONS À L’ÉCUREUIL
Scandale à la Caisse d’épargne
leparisien.fr | 18.10.2008, 07h00, extrait
L’AFFAIRE ne pouvait pas éclater à un plus mauvais moment. La révélation, hier, par les Caisses d’épargne d’une perte de 600 millions d’euros a fait l’effet d’un coup de tonnerre. De Québec où il était en déplacement en tant que président de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy a réagi sans attendre.
Cette crise n’est « pas acceptable (…) et les responsables doivent en tirer les conséquences », a-t-il assené. Depuis deux semaines, le chef de l’Etat ne ménage pas ses efforts pour sauver le système bancaire français et européen de la déroute financière mondiale. Face à l’opinion publique, il ne pouvait donc pas laisser passer sans vouloir les sanctionner les fourvoiements d’une institution séculaire considérée par tous les Français comme la « banque des familles ».
Ecureuil : ne pas comparer avec Kerviel
Source : AFP, 18/10/2008 | Mise à jour : 14:06
Nicolas Mérindol, directeur général des Caisses d'Epargne, a appelé à ne "pas faire de comparaison avec d'autres affaires médiatiques", après l'annonce de la perte de 600 millions d'euros en raison de risques pris en plein krach boursier.
Dans son premier entretien avec la presse depuis la révélation de l'affaire qui secoue l'Ecureuil, M. Mérindol a insisté sur le fait qu'il n'y avait dans ce cas "pas de dissimulation, ni introduction dans les systèmes, ni fraude de la part des responsables", contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres établissements bancaires.