« Royal en Guadeloupe : l'UMP la raille | Peut-on provoquer des changements ? » |
Une virée présidentielle à la campagne
A mon avis, vu le nombre de bonhommes qui se sont déplacés là bas, à la ferme, toutes les poules sont mortes de trouille, il n'y aura pas de lait demain et les légumes des alentours ont tous été piétinés.
Nous traversons une période difficile, chaque euro compte et le Président se déplace souvent. Plutôt que de tels déferlements de troupes puis, plus tard, des valses de hauts responsables, je me suis demandé s'il ne serait pas plus intéressant de diffuser un gaz avant son débarquement, un bon mélange hilarant, hallucinogène, soporifique et anxiogène. Notre Président pourrait peut-être visiter les DOM-TOM avant le mois prochain.
Près de 700 gendarmes et policiers ont été mobilisés aujourd'hui pour assurer la sécurité de la visite de Nicolas Sarkozy à Daumeray, un village de 1.600 habitants au nord d'Angers, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la gendarmerie du Maine-et-Loire.
Un mois après le déplacement du président de la République à Saint-Lo, émaillé de manifestations et suivi par une mutation du préfet et du directeur de la sécurité publique de la Manche, des moyens exceptionnels avaient été mis en oeuvre aujourd'hui pour éviter tout incident.
En première ligne, le groupement départemental de gendarmerie chargé de sécuriser le trajet présidentiel, les accès au village et à l'exploitation agricole visitée par le président, a réuni tous ses effectifs disponibles, soit 230 hommes dont plusieurs réservistes.
Une photo très diffusée sur Internet, en mars 2007
700 policiers et gendarmes pour Sarkozy
AFP, 19/02/2009 | Mise à jour : 16:16
Près de 700 gendarmes et policiers ont été mobilisés aujourd'hui pour assurer la sécurité de la visite de Nicolas Sarkozy à Daumeray, un village de 1.600 habitants au nord d'Angers, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la gendarmerie du Maine-et-Loire.
Un mois après le déplacement du président de la République à Saint-Lo, émaillé de manifestations et suivi par une mutation du préfet et du directeur de la sécurité publique de la Manche, des moyens exceptionnels avaient été mis en oeuvre aujourd'hui pour éviter tout incident.
En première ligne, le groupement départemental de gendarmerie chargé de sécuriser le trajet présidentiel, les accès au village et à l'exploitation agricole visitée par le président, a réuni tous ses effectifs disponibles, soit 230 hommes dont plusieurs réservistes.
Il a été appuyé par quatre escadrons de gendarmes mobiles (venus de Pontivy, Châteauroux, Le Havre et Vannes), et par un escadron de CRS qui a été affecté à la surveillance de l'aérodrome d'Angers-Marcé où a atterri et décollé Nicolas Sarkozy, soit au total près de 400 personnes.
Des hommes du Raid (Unité d'élite de la police nationale), du GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale), une quinzaine de fonctionnaires de police en civil et un hélicoptère de surveillance ont aussi participé aux opérations, sans compter le GSPR (Groupe de Sécurité du Président de la République), selon les mêmes sources.
Plus de mille invités triés sur le volet ont pu assister à l'intervention du Président dans la salle des sports de Daumeray.
Le QG de l'UMP fait le siège de «la Petite Turquie»
Créé le 23.01.07 à 23h51 | Mis à jour le 23.01.07 à 23h54, 20 minutes
Les sans-papiers désertent un 10e très surveillé par la police depuis l’installation de Sarkozy rue d’Enghien
Un fourgon de CRS aux deux extrémités de la rue d'Enghien (10e) et des policiers à chaque coin de rue. Cette situation, les habitants du quartier, entre Château-d'Eau et Bonne-Nouvelle, la croyaient provisoire, le temps de l'inauguration du QG de campagne de Nicolas Sarkozy, au numéro 18. Mais une semaine a passé et les policiers sont restés. Officiellement, la préfecture de police de Paris a renforcé ses effectifs « au cas où il y ait une manifestation de sans-papiers devant le siège de la campagne », assure un policier en service.
Mais PV, enlèvements à la fourrière et surtout contrôles d'identité se sont multipliés. « Les gens ne viennent plus. C'est un vrai problème pour les commerçants », s'inquiète l'un des nombreux coiffeurs afro du quartier, dont les employés sans papiers ne viennent plus travailler, de peur d'être contrôlés. « La Petite Turquie », appelée ainsi en raison de sa population kurde et arménienne, est pourtant habituée aux fréquents contrôles de sans-papiers. Mais pas à la présence régulière des képis bleus.
Au Centre culturel kurde, mitoyen du QG de campagne, la fréquentation a été divisée par quatre. Et certains habitants du 10e ont même créé un blog (rentrecheztoi.blogspirit.com). « Nous protestons avec humour contre la présence de Sarko chez nous », lâche le modérateur, qui préfère garder l'anonymat. Au QG, le son de cloche n'est pas le même. « Les riverains sont ravis et pour mieux nous insérer, nous avons même recruté un Kurde dans la semaine », justifie-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Pour Véronique Dubarry, élue (Verts) à la mairie du 10e, le candidat UMP confond ses rôles : « Le dispositif de sécurité est celui du ministre de l'Intérieur, pas d'un candidat lambda. » Car, en plus des policiers mobilisés par la préfecture de police, Nicolas Sarkozy bénéficie – comme tout présidentiable qui en fait la demande (lire ci-dessous) – du service de protection des hautes personnalités, émanant directement du ministère de l'Intérieur. Une véritable garde rapprochée qui se gare en double file et stationne aux endroits interdits. Et ce n'est pas près de s'arrêter. Au moins jusqu'au 22 avril au soir.
W. M.
©2006 20 minutes
De source http://rentrecheztoi.blogspirit.com/