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« Quand la Justice n'exécute plus »
De petites notes perso suite à la parution d'un billet, chez Me Eolas, puis des échanges...
49. Le Dimanche 23 août 2009 à 15:59 par Bruno
@6 par Luc Montesquieu “Le problème de l’exécution des peines est un problème rarement traité par la presse.”
Le problème de l’exécution des décisions de justice ne se limite absolument pas aux peines. J’ai pour ma part une perle dans mes cartons. Un juge a ordonné. Quelques temps plus tard, il n’a pu que constater que sa décision n’a pas été exécutée. Un couac administratif. Le juge m’a condamné aux dépends, c’est moi qui l’avait saisi. Je reste zen, j’ai même fini par en rire.
Eolas:
Je sais que votre nombril a pour vous la force d’attraction d’un quasar pour que vous vous croyez obligé de nous abreuver de vos passionnantes considérations sur vos déboires, mais vous confondez l’exécution en matière civile (qui incombe aux parties) et l’exécution en matière pénale. Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.
70. Le Lundi 24 août 2009 à 01:47 par Bruno
@49 Me Eolas: “Je sais que votre nombril a pour vous la force d’attraction d’un quasar pour que vous vous croyez obligé de nous abreuver de vos passionnantes considérations sur vos déboires, mais vous confondez l’exécution en matière civile (qui incombe aux parties) et l’exécution en matière pénale. Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.”
Non, il n’y a pas que le civil et le pénal. Je parlais d’ordonnances et d’un couac au tribunal administratif. J’attendais - puisque vous rebondissez sur mon nombril - la commission d’une expertise suite à instruction et après un non lieu, après un décès très bizarre, en milieu hospitalier. Peut-être était-ce à mes avocats de bousculer plus tous ces gens là…
Si j’avais voulu râler et me plaindre du civil, j’aurai bien évidement parlé de l’exécution de décisions du JPE et d’arrêts de cour d’appel. Mais je crois qu’on en a déjà assez rigolé.
@49 Me Eolas: “Ce billet ne parle que de l’exécution pénale.”
Oui, je sais, et je trouve son titre et peut être même son contenu indécent. Gascogne a pu rapidement le comprendre.
@Me Eolas en 65 “Et il n’y a pas 27000 prisonniers dans le couloir de la mort, je précise”
J’ai cru lire qu’ils allaient d’abords relâcher les voleurs de chaussettes.
Plus loin, dans un autre billet, publié par Me Eolas...
88. Le Lundi 24 août 2009 à 00:09 par Bruno
@87 par Fred
Je suis assez d’accord avec vous. Mais selon les réactions que cette tribune pourrait susciter, quelles qu’elles soient, son auteur sera aux premières lignes. Il ne pourra même pas soutenir qu’un journaliste a mal compris ou mal rapporté ses déclarations.
@87 par Fred “Franchement le coup de la dictature iranienne pour limiter le P2P… Respect.”
C’est en effet une manière de le percevoir, on mêle allègrement d’intenses émotions et des intérêts des plus divers, y compris internationaux. Oui, respect.
Cette nuit, j'ai un peu de mal à trouver le sommeil.
En 69, sous « Quand la Justice n'exécute plus », le pseudo cap-justice répondait à Me Eolas en citant l'IGSJ. J'invitais moi-même, plus tôt, sous ce même billet, à lire un article du Parisien qui m'avait interpellé.
71. Le Lundi 24 août 2009 à 04:08 par Bruno
@69 par cap-justice “et qu’en outre, les problématiques de régulation des flux et des stocks, d’organisation et de suivi”
J’adore ce langage. Plus haut, j’avais d’abords quelques scrupules à renvoyer à la lecture d’un article du Parisien, je pouvais heurter; extraits: Fin juillet une circulaire a été envoyée à tous les préfets de département attirant leur attention sur le fait «qu’il y a nécessité de renforcer l’effort de régulation». …. Le ministre demande par ailleurs aux préfets de faire un point précis de la situation dans leurs départements : populations présentes, difficultés rencontrées et mesures mises en oeuvre pour y faire face.