« Aubry fustige ceux qui critiquent ? | Un drôle de Monde du 10 » |
Oulala, tout va encore tanguer, nous dit-on
Je crois que la source du bon sens va être ici en grande difficulté. J'attrape mon casque à corne. Il faut aussi lire ce que répondrait déjà Frédéric Mitterrand, sur le JDD. Je crois qu'on peut à présent bel et bien parler d'un artiste qui peine... et d'un château qui va avoir bien du mal à communiquer à ces divers sujets d'actualité ou avait-il lui-même tout simplement l'intention de scandaliser ou de susciter un tollé planétaire ? Quel grand art, on en redemande !
Par chance pour ces sphères là, ici, ce n'est jamais qu'un blog de débile, à faire « supprimer » pour plaire au pasteur d'Uhrwiller ainsi que pour satisfaire la demande fermement exprimée fin juin 2008, par le juge Xavier serrier qui statuait « dans l'intérêt de Justine », après avoir bien entendu le substitut Felicis. Une association d'intellectuels putéolois pourra confirmer, comme l'a fait la chambre des créatures inférieures de la cour d'appel de Versailles, fin mai dernier. Ce que j'adresse, aujourd'hui même, au château, ne pourra que rassurer tout le monde...
« Une nouvelle affaire pourrait embarrasser », à lire sur le Figaro
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Au ministère de la culture, un "artiste" qui peine à se plier aux codes de la politique
LE MONDE | 09.10.09 | 15h50 • Mis à jour le 09.10.09 | 17h06, extrait
Nicolas Sarkozy a écarté, en juin, la ministre de la culture Christine Albanel, lui reprochant un manque d'"enthousiasme." Avec Frédéric Mitterrand, il est servi. Ce dernier, depuis sa nomination, ne fait rien comme les autres et ne respecte ni le protocole ni les usages. Il agit et réagit plus en artiste passionné ou en électron libre, notamment de sa parole, qu'en politique pour qui chaque mot, chaque visite de musée compte. "Il est si heureux d'être là", s'en amuse Jack Lang, qui l'aime bien.
Le premier couac est intervenu avant même sa nomination. M. Mitterrand avait tant envie de confier sa joie à son équipe de la Villa Médicis, à Rome, qu'il a devancé l'annonce du remaniement ministériel. Cueilli à froid, l'Elysée tança le neveu de François Mitterrand. Sans grand succès.
Poursuivant sur sa lancée italienne, M. Mitterrand donna, le 7 septembre, le nom de son successeur à la Villa Médicis, Eric de Chassey, dans un entretien au quotidien italien La Stampa. "Avec l'assentiment" de Nicolas Sarkozy, ajouta-t-il. Cela surprit. Car cette annonce, une fois de plus, arrivait avant le communiqué de l'Elysée. Qui plus est dans un journal étranger. Au passage, il avait cette formule savoureuse : "Au début, j'ai fait quelques gaffes."
Frédéric Mitterrand, donc, aime surprendre.
2 commentaires
AFP
10/10/2009 | Mise à jour : 12:51
Frédéric Mitterrand "se réserve le droit" d'aller devant la justice pour défendre "son honneur et sa réputation" dans une mise au point publiée ce matin après la divulgation du témoignage de moralité qu'il a apporté lors du procès de deux jeunes accusés de viol à la Réunion. Le ministre de la Culture exprime également "son dégoût et son indignation face à ces tentatives répétées et systématiques qui confinent à l'acharnement et à la chasse à l'homme".
"Certains vont jusqu'à fouiller les poubelles pour surenchérir sur la campagne ignoble dont il est victime depuis une semaine", indique-t-il dans cette "mise au point".
"Frédéric Mitterrand se réserve le droit de défendre en justice son honneur et sa réputation", poursuit le communiqué, dans lequel le ministre réaffirme n'avoir "jamais manifesté (...) ni excuse, ni compréhension à l'égard de ces jeunes".
Reuters 10.10.09 | 15h40, extrait
BORDEAUX (Reuters) - Le ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, a évoqué samedi la possibilité de poursuites judiciaires contre les personnes lui reprochant son soutien à la famille de deux jeunes condamnés pour viol.
Au lendemain des explications fournies pour apaiser la violente polémique déclenchée par des passages de son livre "La Mauvaise Vie", il est cette fois mis en cause à La Réunion où il s'est porté témoin de moralité des parents de deux jeunes condamnés pour le viol d'une mineure.
"Je ne supporte plus les attaques", affirme Frédéric Mitterrand dans un entretien accordé au Journal du Dimanche paru samedi. "C'est immonde".
Lors d'un déplacement à Bordeaux, le ministre a lu un communiqué affirmant qu'il "poursuivra légalement les personnes qui se sont rendues complices de l'ignominie à laquelle il vient d'être à nouveau confronté".