« Comprenez-vous que Bayrou vote Hollande au second tour ? Oui à 61,7 % | Sarkozy défie les syndicats : « lâchez vos drapeaux » » |
Quelques sons... Sarkozy, quelqu'un qui assume ?
NDLR : « Houston, on a un problème ! » Alors, Copé, ces chapelles et clochers au sein de l'UMP, ça s'édifie, ça s'accorde, tous tintent à la même heure, et pour les mêmes causes ? Après la cacophonie permanente et les querelles entre des membres de l'UMP, voilà venu la nouvelle ère des tiraillements entre les mouvements du Parti. Ca va finir d'imploser, Copé, bientôt
ACTUALITÉ > Présidentielle
Le retour des courants électrise l'UMP
Mots clés : Présidentielle, UMP, Courants, Jean-François Copé, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé, Xavier Bertrand
Par Judith Waintraub
Publié le 02/05/2012 à 22:51, le Figaro, extrait
L'application des statuts du parti, voulue par Copé, inquiète ses rivaux à droite.
Les courants, le retour. En 2004, Jean-Pierre Raffarin, premier ministre, avait interdit aux membres de son gouvernement de s'affilier aux «mouvements» que voulait créer Alain Juppé au sein de l'UMP. À l'époque président du parti majoritaire, le maire de Bordeaux voyait dans ce dispositif, inscrit dans les statuts, le meilleur moyen de «faire vivre le débat» interne. Mais il avait dû y renoncer, Nicolas Sarkozy étant lui aussi hostile à l'idée. Enfin aux manettes de l'UMP, il ne voulait pas de «chapelles» au sein de la «cathédrale» dont Jacques Chirac venait de se résoudre à lui remettre les clefs.
Huit ans plus tard, alors qu'une nouvelle ère va s'ouvrir pour l'UMP, le psychodrame recommence, avec une tout autre distribution des rôles. Court-circuitant le président des Réformateurs Hervé Novelli, qui réclame depuis toujours l'organisation des sensibilités et un «vrai partage des responsabilités exécutives entre elles, une fois qu'elles se seront comptées au conseil national», Jean-Pierre Raffarin est devenu le plus ardent défenseur des «mouvements». Selon une séquence parfaitement réglée, l'ex-premier ministre a accordé une interview au Monde, vendredi, pour demander au secrétaire général de proposer des «procédures» pour mieux faire vivre la «diversité» au sein de l'UMP. Jean-François Copé lui a répondu mercredi dans Le Figaroen s'engageant à appliquer les statuts. Dans la foulée, Raffarin annonçait que sa «famille», les «Humanistes de l'UMP», allait s'organiser en mouvement.
Les duettistes affirment être mus par le seul souci de la cohésion du parti.
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LE FLASH > Présidentielle
Bayrou: "triste fin" selon Longuet
AFP Publié le 04/05/2012 à 10:38
Gérard Longuet, ministre UMP de la Défense, a qualifié aujourd'hui de "triste fin pour un homme seul" l'annonce par François Bayrou qu'il voterait pour le socialiste François Hollande dimanche.
Sur LCI, Gérard Longuet a analysé: le président du MoDem a perdu "la moitié de ses voix au premier tour, c'est une très cruelle déception, le sentiment de pouvoir être le sauveur suprême face aux deux principaux candidats ne lui a pas réussi".
"Il part sur la pointe des pieds en espérant peut-être - je ne le crois pas, je n'ose pas le penser - se rallier le moment venu à François Hollande pur récupérer quelque chose de personnel", a poursuivi le ministre, qui avait soutenu le candidat centriste en 2002. "C'est ou personnel, et ce n'est pas bien, ou politique et c'est pire encore", a-t-il tranché.
Comme on lui demandait s'il ne se sentait pas directement visé par les attaques du centriste contre la "course poursuite à l'extrême droite", après son interview à Minute qualifiant Marine Le Pen d'"interlocuteur pas disqualifié", Gérard Longuet a répondu négativement. Il a assuré avoir voulu dire que Jean-Marie Le Pen, en "jalonnant ses interventions de provocations, créait lui-même le cordon sanitaire" et pas sa fille, présidente du FN. "C'est sur ce risque que j'ai attiré l'attention", a-t-il affirmé.
De source http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/05/04/97006-20120504FILWWW00440-bayrou-triste-fin-selon-longuet.php
Sarkozy tacle "la PME familiale Le Pen"
AFP Mis à jour le 04/05/2012 à 10:08 | publié le 04/05/2012 à 09:54
Nicolas Sarkozy a fermement écarté aujourd'hui tout accord avec le Front national, la "PME familiale" dont il ne partage pas "un certain nombre" de valeurs et estimé qu'il n'y avait pas de "différence notable" entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, Marine Le Pen.
"S'agissant d'un accord avec la PME familiale, Le Pen père et fille, j'ai toujours été opposé, je continuerai à y être opposé", a déclaré Nicolas Sarkozy sur Europe 1, en réponse à la question d'un auditeur. "Je ne partage pas un certain nombre de leurs valeurs tenant sur la priorité nationale, l'immigration zéro ou les bonnes blagues de M. Le Pen qui, moi, ne m'ont jamais fait rire", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le fait qu'il y avait "moins de blagues" avec Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il n'y avait pas de "différence notable" entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, qui lui a succédé en janvier 2011 à la présidence du parti d'extrême droite. "Les gens qui votent pour le FN ne sont pas des pestiférés. Ils ne sont pas des sous-citoyens. Ils ont fait un choix que leur propose la République. Il n'y a aucune raison de les insulter ou de les rejeter", a-t-il poursuivi. "Marine Le Pen me critique bien davantage que François Hollande ou François Bayrou (...). Cela devrait interpeller" le responsable centriste, a-t-il conclu.
De source http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/05/04/97006-20120504FILWWW00418-sarkozy-tacle-la-pme-familiale-le-pen.php