« Comprenez-vous que Bayrou vote Hollande au second tour ? Oui à 61,7 % | Sarkozy défie les syndicats : « lâchez vos drapeaux » » |
Quelques sons... Sarkozy, quelqu'un qui assume ?
NDLR : Ces Ministres pourraient avoir oublié qu'il suivra bientôt le troisième tour... Jupé semble y avoir songé
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Bayrou: des ministres réagissent
Par Anne Rovan
Mis à jour le 03/05/2012 à 21:50 | publié le 03/05/2012 à 21:47, le Figaro
Plusieurs ministres du gouvernement ont commenté au Figaro le choix du leader centriste François Bayrou qui a décidé à titre personnel de voter François Hollande au second tour de la présidentielle.
• Xavier Bertrand, ministre du Travail : « François Bayrou ne peut pas voter pour plus de dette, plus d’impôts, plus de fonctionnaires. En 2007, il s’était prononcé contre Nicolas Sarkozy déjà. On ne peut pas dire que c’est un bon pronostiqueur. Ces choix ne portent pas chance à celui qu’il choisit »
• Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture : « La décision de François Bayrou n’est pas cohérente ni par rapport aux valeurs ni par rapport aux propositions sur la dette qu’il a toujours défendues. Je ne pense pas que cette décision pèsera beaucoup dans le vote de dimanche. Ne pèse que ce qui est cohérent. Bayrou va déstabiliser beaucoup de gens, notamment une partie des électeurs de François Hollande »
• Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères : « Dès le 7 mai, François Bayrou s’opposera à François Hollande »
• Valérie Pécresse, ministre du Budget : « François Bayrou vote contre ses convictions. En votant Hollande, il choisit la dette et les dépenses. Il ne sera pas suivi ».
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Bayrou: "triste fin" selon Longuet
AFP Publié le 04/05/2012 à 10:38
Gérard Longuet, ministre UMP de la Défense, a qualifié aujourd'hui de "triste fin pour un homme seul" l'annonce par François Bayrou qu'il voterait pour le socialiste François Hollande dimanche.
Sur LCI, Gérard Longuet a analysé: le président du MoDem a perdu "la moitié de ses voix au premier tour, c'est une très cruelle déception, le sentiment de pouvoir être le sauveur suprême face aux deux principaux candidats ne lui a pas réussi".
"Il part sur la pointe des pieds en espérant peut-être - je ne le crois pas, je n'ose pas le penser - se rallier le moment venu à François Hollande pur récupérer quelque chose de personnel", a poursuivi le ministre, qui avait soutenu le candidat centriste en 2002. "C'est ou personnel, et ce n'est pas bien, ou politique et c'est pire encore", a-t-il tranché.
Comme on lui demandait s'il ne se sentait pas directement visé par les attaques du centriste contre la "course poursuite à l'extrême droite", après son interview à Minute qualifiant Marine Le Pen d'"interlocuteur pas disqualifié", Gérard Longuet a répondu négativement. Il a assuré avoir voulu dire que Jean-Marie Le Pen, en "jalonnant ses interventions de provocations, créait lui-même le cordon sanitaire" et pas sa fille, présidente du FN. "C'est sur ce risque que j'ai attiré l'attention", a-t-il affirmé.
De source http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/05/04/97006-20120504FILWWW00440-bayrou-triste-fin-selon-longuet.php
Sarkozy tacle "la PME familiale Le Pen"
AFP Mis à jour le 04/05/2012 à 10:08 | publié le 04/05/2012 à 09:54
Nicolas Sarkozy a fermement écarté aujourd'hui tout accord avec le Front national, la "PME familiale" dont il ne partage pas "un certain nombre" de valeurs et estimé qu'il n'y avait pas de "différence notable" entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, Marine Le Pen.
"S'agissant d'un accord avec la PME familiale, Le Pen père et fille, j'ai toujours été opposé, je continuerai à y être opposé", a déclaré Nicolas Sarkozy sur Europe 1, en réponse à la question d'un auditeur. "Je ne partage pas un certain nombre de leurs valeurs tenant sur la priorité nationale, l'immigration zéro ou les bonnes blagues de M. Le Pen qui, moi, ne m'ont jamais fait rire", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le fait qu'il y avait "moins de blagues" avec Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il n'y avait pas de "différence notable" entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, qui lui a succédé en janvier 2011 à la présidence du parti d'extrême droite. "Les gens qui votent pour le FN ne sont pas des pestiférés. Ils ne sont pas des sous-citoyens. Ils ont fait un choix que leur propose la République. Il n'y a aucune raison de les insulter ou de les rejeter", a-t-il poursuivi. "Marine Le Pen me critique bien davantage que François Hollande ou François Bayrou (...). Cela devrait interpeller" le responsable centriste, a-t-il conclu.
De source http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/05/04/97006-20120504FILWWW00418-sarkozy-tacle-la-pme-familiale-le-pen.php