Mot(s) clef: mascarade
Ma vérité, le livre d'Eric Breteau
L'Arche de Zoé
Les dessous de l'affaire d'Etats
Ma vérité
Par Eric Breteau
Paru chez Plon, 04/2008
De la quatrième : Au moment d’écrire ce livre, plusieurs mois après les événements, je me rends compte à quel point il est difficile et douloureux de raconter cette aventure hors norme. Ecrire m’oblige à me souvenir, dans les moindres détails, y compris ceux que j’avais enfouis au fond de ma mémoire pour mieux les oublier. Ecrire est une façon de « revivre » les événements et de partager une seconde fois la vie de ces enfants qui sont les premières victimes de cette grande mascarade politique et médiatique.
Un article du Canard : « Nous ignorons pourquoi M. Breteau a écrit en ces termes ! »
Sur son blog, Jean-Michel Aphatie évoque notamment des contradictions entre la version présentée dans le livre et une interview donnée par Eric Breteau au Figaro et publiée sur notre site. «Selon son propre récit, Eric Breteau n'a rencontré aucun des ministres ou des personnalités qu'il citait [dans l'interview NDLR] comme autant d'appuis : Bernard Kouchner, Rachida Dati, Cécilia Sarkozy. Il ne dispose d'aucun document écrit, d'aucune preuve, attestant que ces personnes connaissait son projet. Il relate, en revanche, des rencontres avec des conseillers, dont certains rencontrés dans des dîners hasardeux». • Le Figaro, le 29 avril 2008
A Marianne2.fr, on n'a pas vraiment l'habitude de prendre la défense de Cécilia ex-Sarkozy, Bernard Kouchner, Rachida Dati ou Rama Yade… mais Breteau ferait presque passer le goût de la vindicte aux plus remontés. A peine revenu des geôles tchadiennes, il mord à pleines dents la main de ceux qui se sont battus pour sa libération. La Sarkozie n'en revient pas. Les démentis succèdent aux menaces de procédures. Breteau veut poursuivre Rama Yade en diffamation, Kouchner envisage à son tour une réponse judiciaire aux attaques de l'humanitaire dévoyé. Mardi, l'Elysée se fendait même d'un communiqué pour faire savoir que Catherine Pégard, la conseillère en communication du château, n'avait jamais eu aucun rapport avec ce monsieur Breteau ! Embourber jusqu'à la com' de l'Elysée, voilà qui est vraiment très fort ! Mais tout est-il permis pour se faire mousser ? Combien les Français devront-ils verser au Tchad pour réparer les erreurs des zozos de l'Arche de Zoé ? Un peu plus ou un peu moins que ce qu'Eric Breteau touchera en droits d'auteur ? En attendant le docu-fiction, le film… et le jeu vidéo «children rescue» ? • marianne.fr, le 9 avril 2008
Dans un livre plaidoyer, le patron de l’Arche de Zoé, affirme avoir été soutenu puis lâché par le Quai d’Orsay et l’Elysée. Sans apporter de preuves ... Dans son livre, Eric Breteau fait également un terrible aveu : pour de supposées « raisons de sécurité », ni leurs proches ni les autorités locales ne savaient que les enfants recueillis par Children Rescue, alias l’Arche de Zoé, allaient être « évacués » en France. Officiellement, ils devaient être hébergés sur place, dans un centre pour enfants, où on allait les nourrir, les soigner et les éduquer. S’il ne réussit pas à le réhabiliter, le livre d’Eric Breteau a au moins un mérite : il illustre les dangers de l’humanitaire quand il est confié à des dirigeants sans contrôle et sans scrupule, prêts à tordre la vérité pour faire avancer leur cause, si juste soit-elle. • Paris Match, le 30 avril 2008
NouvelObs n°2244
MASCARADE n. f. XVIe siècle.
MASCARADE n. f. XVIe siècle.
Emprunté de l'italien mascherata, de même sens. 1. Anciennt. Divertissement d'origine italienne où des personnages masqués jouaient une sorte de comédie-ballet ; pièce de vers composée pour un tel divertissement. 2. Divertissement dont les participants sont costumés et masqués. Les mascarades du carnaval. Par méton. Troupe ou défilé de gens déguisés et masqués. Regarder passer une joyeuse mascarade. 3. Fig. et péj. Se dit d'une chose, d'un évènement dont on entend dénoncer le caractère fallacieux, le ridicule, qui est une grossière imposture. Ce procès ne fut qu'une mascarade.