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Mobilisation pour « papy René »
Faits divers | 12 Août 2010, le JDD, extrait
Mobilisation pour "papy René"
Et, grâce à une vidéo postée sur YouTube (vue 17.000 fois), un jeune Biterrois est parvenu à mobiliser la toile. Un groupe Facebook pour libérer "papy René" a ainsi été mis en place. Le mouvement est en marche et la récupération politique n'est pas loin. Car le jeune à l'origine de la vidéo, Jason Onderwater, qui se présente comme "un citoyen de base", est, rapporte Europe 1, un élu UMP de Béziers. Dans son message, il estime que René Galinier a été victime de "deux racailles". "Déjà cambriolé trois fois, il a été obligé de se défendre pour se protéger car l’Etat ne fait pas son travail", ajoute-t-il, demandant à Nicolas Sarkozy "d’arrêter d’écouter le microcosme parisien et les sondages et de donner carte blanche aux forces de l’ordre".
Autre élu UMP à prendre le parti du septuagénaire, Lionel Luca. Le député des Alpes-Maritimes, membre du collectif la Droite populaire (qui défend "la nation, la patrie, la République et le travail"), explique aussi que "rien ne justifie cette mise en détention". "Que fallait-il faire? Se laisser dépouiller? Se laisser torturer éventuellement, comme on a pu le voir dans de trop nombreuses affaires récentes?", ajoute-t-il. L'incarcération de Réné Galinier, "c'est vraiment légitimer la délinquance et non plus défendre les citoyens", conclut le parlementaire.
Et le Front national est aussi de la partie. Cette affaire a trouvé un écho sur les blogs d'extrême droite et la vice-présidente du parti n'a pas hésité à dénoncer également cette incarcération qui "apparait totalement abusive lorsqu’on sait que, dans la France de Nicolas Sarkozy, les multirécidivistes, violeurs ou criminels professionnels, sont systématiquement laissés en liberté quelques minutes après leurs forfaits". La députée européenne, qui se veut la représentante de la "majorité silencieuse qui en a assez de subir", ajoute que cette détention est "injuste" car "ces gestes d’autodéfense, aussi regrettables soient-ils, ne sont que le signe du sentiment d’extrême abandon des honnêtes gens face à l’exaspérante inertie des pouvoirs publics qui garantit aux délinquants une insupportable impunité". La justice doit se prononcer mardi 17 août sur le maintien en détention de René Galinier.
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AFP, 18/08/2010 | Mise à jour : 07:19, extrait
Le ministre roumain des Affaires étrangères Teodor Baconschi s'est dit inquiet aujourd'hui des "risques de dérapage populiste" et de "réactions xénophobes" sur la question des Roms alors que la France a durci sa politique et effectuera demain des reconduites en Roumanie. "J'exprime mon inquiétude sur les risques de dérapage populiste et de générer certaines réactions xénophobes sur fond de crise économique", a déclaré le ministre, ex-ambassadeur à Paris, dans un entretien à la radio RFI Roumanie.
Mots clés : roms, gens du voyage, BORDEAUX, La vie du voyage
Par Aude Seres
18/08/2010 | Mise à jour : 20:29
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/08/18/01016-20100818ARTFIG00511-les-gens-du-voyage-deboutes-par-la-justice-a-bordeaux.php
Roms : Paris se défend face à la Commission européenne
[ 19/08/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:36:47 ]
Alors que doivent avoir lieu aujourd'hui les premières expulsions de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie depuis que Nicolas Sarkozy a annoncé fin juillet le démantèlement de campements illégaux, le gouvernement a assuré hier que les mesures décidées par la France étaient « pleinement conformes aux règles européennes ». Elles « ne portent en rien atteinte à la liberté de circulation des citoyens de l'UE », a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, appelant la Commission européenne à collaborer à la réinsertion des Roms dans leur pays d'origine. Plus tôt dans la journée, la commissaire européenne chargée de la Justice et des Droits fondamentaux des citoyens européens, Viviane Reding, a appelé la France (par la voix de son porte-parole) à « respecter les règles concernant la liberté de circulation et la liberté d'établissement » des citoyens européens. Bruxelles « a défendu de façon constante et continue la nécessité d'une intégration sociale » des Roms dans tous les pays de l'Union, a renchéri une autre porte-parole. Le PCF a, pour sa part, rappelé que les Roms, « premières cibles de toutes les formes de trafics », sont « des citoyens européens depuis 2007 » et « ont des droits que la France a l'obligation de respecter ».
De source http://www.lesechos.fr/info/france/020725635444-roms-paris-se-defend-face-a-la-commission-europeenne.htm
AFP, 20/08/2010 | Mise à jour : 08:58, extrait
La presse roumaine était très critique aujourd'hui sur la politique française à l'égard des Roms, jugée "hypocrite", "inefficace", et pour certains médias destinée uniquement à faire croître le président Nicolas Sarkozy dans les sondages. "Le président Nicolas Sarkozy veut faire monter sa cote dans les sondages et il a commencé une véritable croisade contre les camps de Roms en France qu'il démolit avant de renvoyer les citoyens roumains à la maison", écrit le quotidien Gândul (La pensée).
Le journal rappelle toutefois que le renvoi de 70 Roms vers la Roumanie jeudi, le premier depuis le durcissement du gouvernement français sur ce sujet, n'est pas du tout un phénomène nouveau. "Paris a dépensé 11 millions d'euros en 2009 pour rapatrier 10.177 Roms vers la Bulgarie et la Roumanie" selon la même procédure, écrit le quotidien, rappelant que des milliers de rapatriements ont déjà eu lieu en 2010.
Nombre de personnes renvoyées sont revenues, reconnaissent des officiels roumains et français.
Israël/racisme: libération du rabbin
AFP, 20/08/2010 | Mise à jour : 09:17, extrait
Un rabbin colon auteur d'un livre justifiant le meurtre, dans certaines circonstances, de personnes non juives, arrêté jeudi par la police israélienne, a été libéré quelques heures plus tard, apprend-on vendredi auprès d'une association qui a pris sa défense.
Ce rabbin, Yossef Elitzur, résidant dans la colonie d'Yitzhar dans le nord de la Cisjordanie occupée et co-auteur d'un ouvrage intitulé "La Torah du roi", est soupçonné d'incitation à la haine raciale et à la violence.
Le tribunal de Rishon Le Zion, au sud de Tel-Aviv, a ordonné sa libération reprochant à la police de ne pas l'avoir convoqué auparavant pour interrogatoire, selon un communiqué de l'association de juristes ultra-nationalistes Honenu.
Mots clés : Sécurité, UMP, Dominique De Villepin, Amine Benalia-Brouch, Brice Hortefeux
Par Constance Jamet
23/08/2010 | Mise à jour : 17:43
Amine Benalia-Brouch, rendu célèbre par les propos controversés du ministre de l'Intérieur, explique avoir «ras-le-bol des thématiques portées par la majorité». Il compte rejoindre le mouvement de Dominique de Villepin.
Le virage sécuritaire du gouvernement continue de créer des remous à l'UMP. Le parti a perdu lundi un de ses militants «de base» les plus médiatisés. Amine Benalia-Brouch, rendu célèbre par les propos controversés de Brice Hortefeux, quitte l'UMP. Il a officialisé son départ sur son compte Facebook. Celui qui avait inspiré au ministre de l'Intérieur son polémique «Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes», explique avoir «ras-le-bol des thématiques portées par la majorité». Le récent virage sécuritaire du gouvernement a pesé lourd dans sa décision.
«J'abandonne Nicolas Sarkozy, sans tristesse mais avec une grande joie». ...
Le suite: http://www.lefigaro.fr/politique/2010/08/23/01002-20100823ARTFIG00400-amine-l-auvergnat-d-hortefeux-quitte-l-ump.php
AFP, 23/08/2010 | Mise à jour : 20:46, extrait
Nicolas Sarkozy plaidera "sans relâche" la cause de l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée à mort par lapidation, affirme son épouse dans une lettre transmise ce soir par le site de la revue de Bernard-Henri Lévy "La règle du jeu".
"Du fond de votre cellule, sachez que mon mari plaidera votre cause sans relâche et que la France ne vous abandonnera pas", écrit Carla Bruni-Sarkozy dans le message qui doit être publié demain matin aux côtés de ceux de Valéry Giscard d'Estaing et Ségolène Royal sur les sites de la Règle du Jeu, de Libération, Elle et du site américain Huffington Post.
Lefigaro.fr, 30/08/2010 | Mise à jour : 09:49
Carla Bruni a été violemment critiquée par certains médias iraniens, suite à sa lettre de soutien à Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette Iranienne condamnée à mort par lapidation pour "adultère" après la mort de son mari.
Le quotidien pro-gouvernemental Kayhan a qualifié Carla Bruni et Isabelle Adjani, qui soutient aussi Sakineh, de "prostituées", alors qu'une chaîne de télévision d'Etat a dénoncé leur "immoralité", selon le quotidien britannique The Telegraph.
AFP, 30/08/2010 | Mise à jour : 09:46
Le Premier ministre François Fillon a qualifié ce matin de "faute grave" la comparaison qu'a faite l'archevêque de Toulouse entre la déportation des Juifs durant la Seconde guerre mondiale et les expulsions des Roms de France.
"C'est une faute grave, c'est une faute au regard de l'Histoire, c'est une faute au regard de la communauté juive elle-même", a-t-il affirmé sur France Inter. L'archevêque de Toulouse, Mgr Robert Le Gall, a dressé vendredi devant des milliers de fidèles à Lourdes un parallèle entre les expulsions de Roms aujourd'hui et le sort fait aux Juifs en France durant la Seconde guerre mondiale.
AFP, 07/09/2010 | Mise à jour : 11:56
L'humoriste Dieudonné M'Bala M'Bala a annoncé à Paris qu'il partirait en Iran dimanche afin de "demander la clémence pour l'Iranienne Sakineh" Mohammadi-Ashtiani, menacée de lapidation, et a invité Bernard-Henri Lévy "à s'associer à cette démarche".
Lefigaro.fr
08/09/2010 | Mise à jour : 08:39
«Etant donné son passé, elle aurait mieux fait de se taire »: l'actrice Catherine Deneuve n'a pas mâché ses mots lorsqu'elle a évoqué le soutien de Carla Bruni à Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette Iranienne condamnée à la lapidation pour "adultère".
L’actrice défend à la Mostra de Venise le film « Potiche » de François Ozon: elle s’est exprimée dans les colonnes du quotidien italien Il Giornale, rapporte Le Parisien. Pour l'actrice, le soutien de Carla Bruni à Sakineh peut se révéler "une arme à double tranchant" car "son passé n’est pas des plus modérés".
Il Giornale a aussitôt pris la défense de la première dame de France, mettant sur le compte de la jalousie les propos de Catherine Deneuve.
AFP, 08/09/2010 | Mise à jour : 21:12, extrait
Catherine Deneuve a "démenti formellement" avoir critiqué Carla Bruni-Sarkozy à propos de son soutien à l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani, comme l'a rapporté la presse italienne. "Mme Catherine Deneuve dément formellement les propos qui lui sont prêtés" et "affirme son respect pour la personne et l'engagement de Mme Carla Bruni-Sarkozy", affirme un communiqué publié par l'agent de l'actrice.
Selon les quotidiens italiens Corriere della Serra et Il Giornale, Catherine Deneuve a déclaré lors de la Mostra de Venise qu'"étant donné son passé, elle (Carla Bruni) aurait mieux fait de se taire". "Ces propos d'une rare stupidité sont totalement contraires au fond de sa pensée", ajoute le communiqué.
Lefigaro.fr
15/09/2010 | Mise à jour : 08:08
Pierre Lellouche a répondu ce matin sur RTL aux critiques de la commissaire européenne à la Justice et aux Droits des citoyens Viviane Reding, qui menace d'ouvrir une procédure contentieuse pour infraction à la législation européenne suite aux expulsions de Roms. "D'abord, la France respecte les institutions communautaires" a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes: mais "la Commission ne peut s'ériger en censeur des Etats" a-t-il ajouté.
Pierre Lellouche a réagi à la comparaison avec la Seconde guerre mondiale: "Je ne peux pas laisser Mme Reding dire que la France de 2010, c'est la France de Vichy: Roissy n'est pas Drancy (...) Ce genre de dérapage n'est pas convenable" a-t-il déclaré, avant d'ajouter: "Ce n'est pas comme cela que l'on s'adresse à un grand Etat".
Interrogé sur la circulaire du 5 août adressée aux préfets, le secrétaire d'Etat a répondu que "cette circulaire n'aurait pas due être rédigée comme cela". Il a indiqué ne pas en avoir eu connaissance.
AFP, 16/09/2010 | Mise à jour : 18:33
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a jugé à Bruxelles "inacceptables" les discriminations contre les minorités ethniques, alors qu'un conflit ouvert l'oppose à la France au sujet des renvois de Roms bulgares et roumains. "La discrimination des minorités ethniques est inacceptable", a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'un sommet de l'UE.
Il a reconnu que sa commissaire à la Justice et aux Droits fondamentaux, Viviane Reding, avait quelque peu dérapé en comparant les renvois de Roms de France aux déportations de la Deuxième guerre mondiale. "C'est vrai que dans la passion des débats, nous avons entendu des commentaires exagérés", a-t-il dit. Mme Reding "l'a reconnu elle-même hier, d'autres devraient penser à faire de même", a-t-il ajouté.
La Commission pourrait aussi "se plaindre d'une certaine rhétorique, mais laissons ceci de côté maintenant, il y a des dossiers de substance à discuter, ne nous laissons pas distraire des vrais problèmes", a-t-il dit, dans une critique à peine voilée en direction de la France.
AFP, 17/09/2010 | Mise à jour : 09:49
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a estimé aujourd'hui que les déclarations du président français Nicolas Sarkozy prêtant à la chancelière Angela Merkel des propos sur les camps de Roms étaient sans doute un "malentendu".
"Je suppose qu'il s'agit d'un malentendu, car la chancelière a dit publiquement, comme elle me l'a raconté personnellement, comment la discussion s'est déroulée, et il n'y a jamais eu de tels propos de la part de la chancelière", a déclaré M. Westerwelle dans une interview à la radio publique Deutschlandunk.
AFP, 20/09/2010 | Mise à jour : 09:19
La politique du gouvernement envers les Roms "exacerbe un populisme primaire qui n'attend que ça", estime la députée UMP du Haut-Rhin, Arlette Grosskost, dans le journal Dernières Nouvelles d'Alsace d'aujourd'hui.
"Sur le fond, n'importe quel délinquant doit être poursuivi comme délinquant. Mais sur la forme c'est catastrophique. On exacerbe un populisme primaire qui n'attend que ça", affirme la députée.
"Nous sommes dans un esprit de cour où les courtisans surenchérissent pour plaire au roi en faisant abstraction des réalités. On crée des divisions dans le peuple en oubliant la cohésion sociale et le bien commun", dénonce l'élue.
Le gouvernement français est l'objet de sévères critiques internationales pour sa politique de démantèlement de camps de Roms et le renvoi de centaines d'entre eux vers la Roumanie et la Bulgarie.
Interrogée sur la possibilité pour elle de quitter l'UMP, la députée affirme avoir décidé, avec "plusieurs collègues", de "(s')affirmer". "Je défends des valeurs telles que le travail, la fraternité et la solidarité dans la responsabilité, valeurs qui sont en train de s'évaporer. Mon gaullisme social souffre", conclut-elle.
AFP, 22/09/2010 | Mise à jour : 06:42
Une note des "autorités françaises" adressée lundi à Viviane Reding, la commissaire européenne à la Justice, confirme qu'Eric Besson et Pierre Lellouche, n'étaient pas au courant de la circulaire du 5 août ciblant expressément les Roms, selon un document consulté hier par l'AFP. Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, avait été accusé d'avoir menti à la Commission européenne.
"Dans votre courrier du 14 septembre, vous vous interrogez sur la circulaire administrative du 5 août dernier, texte dont ni Eric Besson ni Pierre Lellouche (Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes) n'avaient connaissance lors de leur entretien du 31 août dernier" à Bruxelles, indique la note envoyée à Mme Reding.
"Dès qu'elle a été connue, en particulier du président de la République, cette circulaire, qui comportait des formulations susceptibles d'être mal interprétées, a immédiatement été annulée et remplacée par une nouvelle circulaire du 13 septembre 2010, c'est-à-dire avant même l'envoi de votre courrier", ajoute le document.
La circulaire du 5 août, signée par Michel Bart, le directeur de Cabinet du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a mis Eric Besson dans le collimateur de Mme Reding qui lui a demandé de lui communiquer "dans les plus brefs délais les éléments d'explications que vous pourriez faire valoir sur la compatibilité de cette circulaire à la loi de l'Union européenne et à la charte des droits fondamentaux, ainsi que toutes précisions sur la manière dont elle a été appliquée.
"La circulaire du 5 août n'a eu ni pour objet ni pour effet de créer, contrairement à la crainte que vous avez pu exprimer, une quelconque discrimination", selon la note consultée par l'AFP. "Les chiffres parlent d'eux-mêmes : depuis le mois d'août, plus de 550 campements illicites ont été évacués. Les campements illicites des gens du voyage, +personnes dont l'habitat traditionnel est constitué de résidences mobiles+" qui sont pratiquement tous français, ont représenté plus des 2/3 des évacuations et un peu plus de 80 % des personnes concernées.
Par ailleurs, sept opérations concernant une centaine de personnes ont visé des campements illicites ou se trouvaient des ressortissants de pays tiers (Vietnam, Soudan, Afghanistan, Iran, Irak...)", détaille le document.
Ces chiffres confirment ceux fournis mardi par le Premier ministre François Fillon devant les députés et sénateurs centristes réunis à Nice. Selon lui, les évacuations depuis le mois d'août "ont visé pour plus de 80% des citoyens français. Pour les autres, il s'agit de citoyens d'Europe orientale mais aussi de ressortissants de pays non européens.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/22/97001-20100922FILWWW00322-circulaire-besson-n-etait-pas-au-courant.php
Le septuagénaire qui a tiré sur ses cambrioleuses reste en prison
05.10.2010, 15h39 | Mise à jour : 18h09
Voilà trois fois que sa demande de remise en liberté est rejetée. Trois fois que René Galinier, le retraité de 74 ans qui avait tiré sur deux jeunes cambrioleuses en août, espérait recouvrer la liberté. Mais la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier (Hérault) en a décidé autrement mardi.
Le septuagénaire restera en détention provisoire en attendant son procès, selon une information du «Midi libre» publiée sur son site.
Mis en examen pour «tentatives d'homicides volontaires», le retraité avait ouvert le feu sur deux mineures d'origine roumaine, alors qu'elles s'étaient introduites chez lui par effraction. Grièvement blessées, les deux jeunes femmes avaient été hospitalisées à Montpellier et à Béziers. Si aujourd'hui elles sont hors de danger, l'une d'elles garde de sérieuses séquelles.
A Nissan-lez-Enserune, où René Galinier menait une vie paisible avant les faits, le village entier s'était ému de l'arrestation du retraité. Un comité de soutien avait été créé et certains politiques avaient également pris fait et cause pour le septuagénaire. Christian Vanneste, député UMP du Nord, avait adressé une lettre ouverte à la garde des Sceaux, dans laquelle il déplorait «l'effet désastreux auprès de la population» de ce maintien en détention.
«Une mise en liberté pourrait susciter l'incompréhension»
La vice-présidente du FN, Marine Le Pen, elle aussi était montée au créneau, estimant «qu'au-delà de l'artificiel tintamarre ministériel sur la sécurité, ce ne sont pas en France les délinquants qui ont à craindre de la justice mais les honnêtes gens».
Mais la cour d'appel, elle, n'en démord pas : «Le maintien en détention est l'unique moyen de mettre fin au trouble exceptionnel et persistant de l'ordre public, provoqué par la gravité de l'infraction (... ) et l'importance du préjudice». Autre argument invoqué par les magistrats : «Une mise en liberté pourrait aussi susciter l'incompréhension dans l'ethnie d'origine des victimes et faire craindre des représailles à l'égard du mis en examen.»
De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-septuagenaire-qui-a-tire-sur-ses-cambrioleuses-reste-en-prison-05-10-2010-1096664.php
Publié le 19/10/2010 à 11:25 | AFP
Roms: Paris évite le blâme de Bruxelles mais reste sous surveillance
A lire sur http://www.lepoint.fr/societe/roms-paris-evite-le-blame-de-bruxelles-mais-reste-sous-surveillance-19-10-2010-1251373_23.php
AFP, 28/10/2010 | Mise à jour : 16:19
Le président Nicolas Sarkozy s'est à nouveau plaint aujourd'hui de la Commission européenne lors d'une rencontre à huis clos, après des critiques cette semaine de sa vice-présidente Viviane Reding contre la France et l'Allemagne, a indiqué le premier ministre hongrois, Viktor Orban.
"La France a dit que la Commission l'avait insultée en tant que nation", a confié M. Orban aux journalistes, à l'issue d'une réunion à Bruxelles des principaux dirigeants de droite et du centre-droit en Europe, membre du Parti populaire européen (PPE), préalable à un sommet de l'UE. "Vous ne pouvez pas insulter la France sans conséquences et Mme Reding l'a insultée", a-t-il ajouté.
L'échange s'est produit lors d'un déjeuner auquel assistaient M. Sarkozy et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Et ce dernier s'est défendu face aux critiques, selon M. Orban. Mme Reding, qui est commissaire européenne à la Justice et vice-présidente de l'exécutif européen, a sévèrement critiqué cette semaine la proposition franco-allemande de réforme du fonctionnement de la zone euro, la qualifiant d'"irresponsable" et de "diktat franco-allemand".
Cette réforme de l'Union monétaire, qui pourrait passer par un changement du traité de Lisbonne, est au centre du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE qui devait s'ouvrir en fin d'après-midi. Mme Reding avait déjà provoqué la colère de Paris en dressant un parallèle entre les récents renvois de Roms bulgares et roumains et le sort de ces minorités pendant la deuxième guerre mondiale.
AFP, 29/10/2010 | Mise à jour : 10:33, extrait
Le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Paillé a affirmé vendredi qu'il n'y aurait "aucun lien" entre son parti et le Front national et a souhaité que le prochain bureau politique de l'UMP fasse preuve de "fermeté" envers le député Christian Vanneste. "L'UMP est clair. Il n'y a aucun lien, il n'y aura aucun lien entre l'UMP et le Front national. S'il y avait le moindre pont établi, je ne serais plus de l'UMP", a déclaré M. Paillé sur Canal+.