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Un enfant handicapé cible de la haine sur Facebook
Entendu ce matin, sur France Info ; il y aurait un « vide juridique » lorsque certains « trolls » s'expriment « sur Facebook ». Pourrait-il s'agir du « néan juridique » perceptible lorsque certains prétoires de Paris, de Nanterre ou du ressort de la cour d'appel de Versailles sont saisis ?
Édition du dimanche 10 octobre 2010
Gard. Un enfant handicapé cible de la haine sur le réseau social en ligne Facebook
500 millions d’utilisateurs, de belles rencontres, des retrouvailles, mais aussi le fond du caniveau. Le réseau social Facebook vient de montrer toutes ses limites à la famille Mathieu, qui vit à Nîmes. Les parents de ce petit garçon handicapé ont beaucoup de mal à comprendre ces propos pleins de haine qui salissent depuis quelques jours la page consacrée à leur enfant. Des utilisateurs anonymes, qui entre eux s’appellent "trolls", souhaitent ainsi explicitement la mort d’enfants malades ou handicapés. Quand le web participatif offre une tribune à des propos condamnables aux yeux de la loi.
« Ce que ces gens ont écrit sur Facebook au sujet de mon fils, c’est tout bonnement inimaginable. C’est dégueulasse. Sous couvert d’humour noir, ils souhaitent la mort d’un enfant handicapé. Nous ne sommes pas les premiers parents victimes de ces attaques lâches et anonymes, mais moi j’ai décidé de réagir. » Claude Mathieu est chauffeur de bus à Nîmes. Il est le papa d’un petit Rayan, 7 ans et demi, atteint de leucodystrophie. Une maladie terrible, qui attaque le système nerveux central et n’offre aujourd’hui aucun espoir de guérison. Rayan ne parle pas, ne bouge pas, peine à tenir sa tête, et est nourri par sonde. Mais si son regard ne se fixe pas, il n’en comprend pas moins ce qui se passe.
Pour ne pas sombrer, Claude Mathieu milite auprès de l’association ELA, dont l’un des parrains est Zinedine Zidane, et veut sensibiliser à la maladie, en faisant connaître le quotidien des enfants malades. « Quel meilleur outil que Facebook ? J’avais moi-même 1 500 contacts, notamment dans le monde de la musique puisque j’ai le projet de faire une compil’pour récolter des fonds. J’ai créé une page "Rayan une maladie rare", j’y poste des articles sur la maladie, je raconte la vie de mon fils au quotidien. Il y a une dizaine de jours, cette page a été "polluée" par des gens qui ont écrit des horreurs, comme "euthanasions Rayan", ou "les enfants handicapés n’ont pas de place dans la société", ou encore "castrons le père de Rayan pour qu’il n’ait plus d’enfant autiste". J’ai interdit la publication des commentaires sur cette page, mais le problème continue. »
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Publiez-vous des photos de vos enfants sur Facebook?
Par LEXPRESS.fr, publié le 12/10/2010 à 07:00
81% des enfants auraient déjà leur tête sur le Web avant leur deuxième anniversaire. Qu'en est-il des vôtres?
"Mes enfants sont (très) beaux, en bonne santé, et leurs yeux pétillent d'intelligence. Parfois, quand je vois les photos des autres copains sur Facebook ou ailleurs en ligne, vient l'envie de les "montrer". Pourtant je m'y refuse [...] Les enfants ont le droit à une 'virginité numérique'", argumente le blogueur Cédric Motte sur Chouingmedia.
Une voix isolée face aux monceaux de photos de bébés qui inondent les profils Facebook. Selon une enquête AVG , l'âge moyen de naissance sur le Web des enfants se situe aux alentours de 6 mois pour un tiers d'entre eux. Et la mise en ligne de photos et d'informations intervient dans les quelques semaines suivant la naissance. 81% des enfants de moins de deux ans ont déjà une sorte de profil ou d'empreinte numérique avec leurs photos.
La suite: http://www.lexpress.fr/actualite/societe/publiez-vous-des-photos-de-vos-enfants-sur-facebook_926708.html