Il poursuit un policier pour des aveux extorqués

Il poursuit un policier pour des aveux extorqués

Mots clés : Extorsion, Aveux, Garde à vue, VAL-DE-MARNE, MARSEILLE, Patrick Leveneur, Gilbert Collard
Par Charlotte Menegaux
Le Figaro, 11/10/2010 | Mise à jour : 17:30

Un homme accusé de viols par sa belle-sœur avant d'être mis hors de cause, assigne en justice un fonctionnaire de police. Une procédure rarissime.

Le 11 mars 1997, Patrick Leveneur et sa femme Michelle, enceinte de huit mois, sont convoqués au commissariat de Marseille. Aussitôt placés en garde à vue, les policiers de la brigade des mineurs leur expliquent qu'ils enquêtent sur une plainte pour viols déposée contre eux par la petite sœur de Michelle, Laeticia. Les faits remonteraient à sept ans. L'homme crie son innocence, puis passe soudainement aux aveux après plusieurs heures de garde à vue.

Interrogé par Lefigaro.fr, Patrick Leveneur explique avoir subi une pression très forte du policier qui le questionnait : « A ses yeux, dès que je suis arrivé, j'étais coupable. Il m'a dit que ma femme allait accoucher en prison, et que mes autres enfants allaient être placés à la Ddass si je continuais à nier. A ce moment-là, ça a fait ni une ni deux dans ma tête. J'ai pensé au sort de mon épouse et de mes enfants et j'ai reconnu les faits pour les protéger ».

« Cette histoire m'a démoli »

Malgré ses rétractations devant la juge d'instruction, Patrick Leveneur effectue quatre mois de détention provisoire. Pour rien. Début 1999, la cour d'appel rend finalement un non-lieu définitif en faveur du couple soulignant « l'absence de crédibilité des accusations portées par la partie civile ». En 2004, Laeticia est condamnée pour «dénonciation calomnieuse ».

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Des cambrioleurs alertent les secours
AFP, 11/10/2010 | Mise à jour : 20:14

Des cambrioleurs ont alerté les secours après avoir provoqué le malaise d'un retraité dont ils cambriolaient le logement, à Valenton, dans le Val-de-Marne, avant de déguerpir emportant des bijoux ainsi que des téléphones portables. Le montant de leur butin est estimé entre 10.000 et 20.000 euros.

Le duo de voleurs avait fait irruption vers 9h30 au domicile d'un couple de retraités et se sont retrouvés nez-à-nez avec les sexagénaires, qu'ils ont rapidement maîtrisés. Devant les supplications de la femme, les voleurs ont accepté d'appeller les secours pour signaler que son époux venait de se sentir mal. Ils ont ensuite pris la fuite et n'avaient pas été interpellés lundi soir.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.