Enlevée et violée à 5 ans : le suspect arrêté serait un récidiviste

Le dramatique accident de Chelles rebondit déjà sur le terrain politique. Interrogé sur le sujet, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a voulu jouer la carte de la fermeté. «S'il est avéré qu'il conduisait sans permis et en état d'ivresse, et qu'en plus il avait récidivé dans ce domaine, je crois que cet homme est un criminel qui ne devrait jamais sortir de prison de toute sa vie», a-t-il déclaré dimanche sur Canal+. «Ce qu'il a fait en fauchant ces vies innocentes est quelque chose d'insupportable, il s'est mis en situation de tuer délibérément, je trouve qu'on ne doit avoir aucune espèce d'indulgence vis-à-vis de ce genre de comportement et de crime», a encore jugé le conseiller du chef de l'Etat.

De source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/04/17/01016-20110417ARTFIG00141-pour-guaino-le-chauffard-de-chelles-merite-la-prison-a-vie.php

A l'origine de cette affaire, une pétition contre l'œuvre lancée par l'Institut Civitas, qui, selon son site Internet, regroupe "des laïcs catholiques engagés dans l'instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples". "Je suis persécuté au téléphone. J'ai reçu 30 000 mails, je n'exagère pas, 30 000 mails des intégristes (...) Cette ignorance, cette intolérance. C'est le Moyen-Age qui revient à grand-pas", a indiqué M. Lambert.

Le 7 avril, l'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, avait demandé le retrait de l'œuvre, dénonçant un cliché "odieux" qui "bafoue l'image du Christ sur la croix, cœur de notre foi chrétienne".

De source http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/04/17/une-photographie-d-art-polemique-detruite-a-avignon_1509023_3246.html

Le collectionneur des lieux, Yvon Lambert, est encore sous le choc. «C'est incroyable. Deux oeuvres foutues pour toute cette histoire, ça devient insupportable.» Depuis l'inauguration de son exposition intitulée «Je crois aux miracles» le 12 décembre dernier, il a dû faire face à plusieurs menaces et moyens de pressions pour retirer l'oeuvre de Serrano. «Je suis persécuté au téléphone. J'ai reçu 30 000 mails, je n'exagère pas, 30 000 mails des intégristes. Cette ignorance, cette intolérance... c'est le Moyen Age qui revient à grand pas !» s'emporte-t-il.

Une indignation partagée par le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand, qui a condamné «une atteinte à un principe fondamental, celle de la liberté de création et d'expression qui s'inscrit dans le cadre de la loi».

De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/art-la-photo-controversee-d-un-crucifix-detruite-au-musee-d-avignon-17-04-2011-1411469.php

Trois gardiens qui tentaient de s’interposer ont été menacés et molestés, tandis que les agresseurs ont réussi à s’enfuir du musée. La direction de la collection a déposé plainte et indiqué que le musée rouvrirait ses portes dès mardi matin avec les «oeuvres détruites montrées telles quelles».

Dimanche soir, le ministre de la culture Frédéric Mitterrand a condamné une «atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi», tout en reconnaissant que «l’une des deux oeuvres pouvait choquer certains publics».

Réalisée en 1987 par Serrano (qui dit être chrétien), Immersion Piss Christ exposée dans le cadre d’une exposition intitulée Je crois aux miracles, célébrant les dix ans de la collection, faisait l’objet depuis début avril de vives protestations de la part de nombreux mouvements catholiques, en particulier intégristes.

L’Institut Civitas, qui se présente sur son site internet comme «une oeuvre de reconquête politique et sociale visant à rechristianiser la France» militant pour «l’instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples», a lancé une pétition contre l’oeuvre.

De source http://next.liberation.fr/arts/01012332259-des-catholiques-extremistes-detruisent-l-oeuvre-d-art-piss-christ

Chelles: un syndicat répond à Guaino
AFP, 18/04/2011 | Mise à jour : 12:41

Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) s'est indigné aujourd'hui des déclarations la veille du conseiller spécial de Nicolas Sarkozy Henri Guaino, tant sur le dramatique accident de Chelles que sur la décision de la Cour de cassation sur la garde à vue.

Dimanche sur Canal +, M. Guaino a estimé que le chauffard à l'origine de l'accident qui a tué samedi soir trois membres d'une famille de Seine-et-Marne, "s'il est avéré qu'il conduisait sans permis et en état d'ivresse et qu'en plus il" était récidiviste, "ne devrait jamais sortir de prison".

"Il y a tout dans ce 'jamais'", écrit le SM dans un communiqué : récupération du "vieux fantasme de l'élimination des 'irrécupérables'" et de la "comparution politique immédiate", et "mensonge".

"L'article 221-6-1 du code pénal punit un tel homicide involontaire d'une peine de dix ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende (le double en cas de récidive légale", rappelle le syndicat, "avant que M. Guaino ne s'étonne de ne pas voir l'intéressé condamné à la réclusion criminelle à perpétuité".

D'autre part, lors de la même émission, M. Guaino a qualifié de "limite par rapport aux exigences de la démocratie" la décision de la Cour de cassation rendant immédiatement applicable le nouveau régime de la garde à vue prévoyant la présence de l'avocat aux interrogatoires, réforme qui devait en principe s'appliquer le 1er juin. "S'il ne faut pas parler tout à fait de 'gouvernement des juges', on n'en est parfois pas loin", a-t-il estimé.

Selon le SM, si la garde à vue "est aujourd'hui organisée par une simple circulaire", en attendant l'entrée en vigueur de la loi, c'est parce que "le gouvernement a attendu des années avant d'entreprendre de la réformer pour qu'elle respecte enfin la Convention européenne des droits de l'Homme". Ce n'est pas parce que la Cour de cassation a finalement "refusé de tordre le droit" pour donner au gouvernement "quelques mois de répit supplémentaire", selon le syndicat.

De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/18/97001-20110418FILWWW00428-chelles-un-syndicat-repond-a-guaino.php

"On ne peut pas admettre que ce conducteur ait agi ainsi, a déclaré Séverine, la belle-sœur de la maman décédée, ce n’est pas tolérable. Alexandra n’avait que 28 ans et sa petite ne demandait qu’à vivre."

La famille a demandé de l’aide pour l’enterrement. Interrogé sur financement des obsèques, le maire de la ville, le socialiste Jean-Paul Planchou (PS) a affirmé que la ville prendrait en charge les funérailles.

Virginie Pironon, avec agences

De source http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-04-18-le-chauffard-de-chelles-mis-en-examen-et-ecroue-530810-9-11.html

Toulouse : le pédophile avait vu son psy le jour du viol

Mots clés : viol, enlèvement, récidive, TOULOUSE
Par Jean-Wilfrid Forquès
19/04/2011 | Mise à jour : 08:41 Réactions (27)

Le suspect écroué lundi, suite de l'enlèvement et du viol d'une fille de 5 ans, est un multirécidiviste. Il ne manquait aucun rendez-vous médical.

«Quelques heures avant l'agression, le suspect avait rencontré le médecin chargé de son suivi psychologique», souligne le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, «une fois par mois, il se rendait avec beaucoup d'assiduité chez le psychologue et chez le psychiatre. D'ailleurs, il n'a jamais manqué la moindre rencontre».

L'homme de 40 ans, écroué lundi à la suite de l'enlèvement et du viol d'une fille de 5 ans, travaillait comme ouvrier dans une entreprise de la région. Il avait rejoint la Ville rose en juin 2010 après avoir purgé au centre de détention de Rennes deux ans de prison pour «agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans», avec obligation d'un suivi médical pour une période de cinq ans. «Lorsqu'il est arrivé à Toulouse, c'est lui qui a fait les démarches nécessaires pour bénéficier du suivi sociojudiciaire ordonné par la justice. Il est même allé signaler sa présence à la gendarmerie de Muret, une commune proche de Toulouse. Il voulait s'en sortir», explique l'avocat qui l'a assisté lors de sa dernière audition devant les enquêteurs du SRPJ de Toulouse.

Ce célibataire avait déjà eu affaire à la justice quelques années plus tôt. En 1996, il avait été condamné par la cour d'assises de l'Essonne pour «séquestration et viol sur mineur de moins de quinze ans». Les faits reprochés remontaient à 1993. «Depuis plusieurs mois, il faisait des efforts pour se soigner» , raconte l'avocat, «souvent, il luttait pour ne pas passer à l'acte en dépit de fortes pulsions», ajoute-t-il. Me Jérôme Canadas raconte encore : «Il regrette beaucoup ce qu'il a fait. Le jour de l'agression, il avait énormément bu. Plus de 3 litres et demi de bière. Il n'y a eu aucune préméditation. Il n'avait pas repéré cet enfant plus tôt dans la journée tout en reconnaissant son attirance pour les enfants.»

Mobilisation du quartier

Il a fait part à son avocat de ses craintes : «Il redoute d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses car il veut arriver vivant à son procès. Selon lui, dans cet établissement, les détenus sont très durs contre les pédophiles», commente Me Canadas. L'homme, originaire de la région parisienne, a été mis en examen pour «séquestration, enlèvement, viol et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans en récidive légale». Pour ces faits reprochés, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

La suite: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/04/18/01016-20110418ARTFIG00659-toulouse-le-pedophile-avait-vu-son-psy-le-jour-du-viol.php

RN4: le chauffard se rend à la police
AFP, 19/04/2011 | Mise à jour : 11:08

Un homme de 29 ans, chauffard présumé, s'est rendu mardi matin à la police et a été placé en garde à vue après un accident qui a fait trois morts, dont deux enfants, ce week-end sur la RN 4 près d'Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), a-t-on appris de source policière. Deux autres personnes ont également été très grièvement blessées dans cet accident survenu trois heures avant celui de Chelles, également en Seine-et-Marne, dans lequel trois personnes ont trouvé la mort: le chauffard présumé a été mis en examen et placé en détention.

L'homme qui s'est rendu mardi aurait pris la fuite à pied après l'accident, laissant sa voiture fermée à clé. Il s'est "rendu de lui même mardi peu avant 8 heures au commissariat de Pontault-Combault en Seine-et-Marne", a-t-on précisé de source policière. Selon une source judiciaire, "la voiture abandonnée sur le lieu de l'accident, prêtée régulièrement à différentes personnes, n'appartient pas à la personne qui la conduisait dimanche soir". L'accident a eu lieu à 22h20 dimanche soir, dans le sens Paris-province.

Le véhicule accidenté, heurté par l'arrière par un second véhicule, est parti en tonneaux dans les bois. Deux enfants éjectés sont morts sur le coup ainsi qu'une personne âgée décédée également installée dans le véhicule. Une femme, également éjectée, a été grièvement blessée. Le conducteur, incarcéré dans le véhicule, a été dégagé par les sapeurs-pompiers, blessé dans un état grave. L'enquête a été confiée au commissariat de Pontault-Combault.

De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/19/97001-20110419FILWWW00373-rn4-le-chauffard-se-rend-a-la-police.php

D’après les premières constatations, ce célibataire sans enfant avait suivi toutes ses obligations, y compris celles de soins et suivi socio-judiciaire auxquelles il a été condamné en 2009. Il aurait même pris l’initiative de s’inscrire au service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) afin de pouvoir être pris en charge par un psychologue. Toutefois, son dossier n’aurait jamais été traité par le SPIP, d’après des informations d’Europe 1. Se sachant toujours attiré par les enfants, il aurait alors pris la décision de voir un médecin une fois par mois, a rapporté l’avocat du violeur présumé à la radio.

De source http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Toulouse-le-passe-du-violeur-presume-fait-polemique/%28gid%29/1557678