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Des mineurs jugés comme des majeurs
NDLR : Une plainte contre X, pour faux ? Je devrais y réfléchir, moi aussi. Cela me ferait ouvrir mes cartons, pour retrouver une simple lettre du juge ou bourreau pour enfant de Nanterre
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"On a placé mon enfant à la DDASS sans me le dire"
Publié le lundi 02 avril 2012 à 13h06, Var matin
Je n'ai plus eu de nouvelles de mon fils et j'ai appris qu'il était dans une… famille d'accueil à Rennes ! » Stéphanie ne s'en remet toujours pas. Après une période de dépression, elle se bat désormais pour comprendre le placement de son plus jeune fils. Assistée par son avocate Me Balenci, elle vient de déposer plainte contre son ex-mari et sa compagne, mais aussi contre X, pour faux.
Tout commence en 2006. Cette mère de quatre enfants (Guillaume, Cindy, Stacy et Christophe) divorce. Sans problème. À tel point que les enfants choisissent leurs foyers.
Séparé de ses frères et sœurs
« Les trois aînés décident de venir avec moi et Christophe, le benjamin, souhaite aller chez son père. Tout se fait d'un commun accord. Le week-end, à tour de rôle, nous réunissons la famille. » Pas de nuages à l'horizon. Jusqu'à ce que cette maman refasse sa vie. « Le père des enfants a subitement souhaité s'installer à Rennes. Et là, l'enfer a commencé. » Plus de 800 km séparent l'enfant de la fratrie. Difficile de profiter du droit d'hébergement. Les relations s'étiolent. Stéphanie assure qu'elle est restée près de six mois sans nouvelles de son fils. Il n'est pas là pour le Noël 2007. « L'avoir au téléphone était très difficile. Il ne voulait plus me parler. On lui disait que je m'étais remariée et que je ne voulais plus de lui. Je savais que le lien était entrain de se distendre et qu'il faudrait l'intervention de spécialistes pour réparer cette fracture sentimentale. » Stéphanie est de plus en plus mal. C'est le tourbillon infernal. La dépression est là. Elle gère le quotidien de ses trois autres enfants, son travail. Et puis… « plus de son, plus d'images de Christophe. » Jusqu'à un courrier. Une lettre adressée le 19 janvier 2010 par les services sociaux de Rennes.
Retrouvé grâce au… H1N1
« Je découvre que mon fils est placé et on me demande mon autorisation parentale pour qu'il puisse être vacciné contre le H1N1. J'ai explosé. Il me contacte pour une piqûre mais pas pour son placement ! ». Elle appelle son ex-mari. « Il m'a dit : "Tu es au courant. Moi, je ne sais pas pourquoi il est placé". »
Le cauchemar continue. Il y a bien des lettres. Qui se contredisent. Parfois curieuses. « On dit que j'ai été consultée, mais pas informée. Que mon fils a été placé. On me convoque le jeudi pour le lundi à… Rennes. On a même dit à mon fils que j'étais morte ! » Pendant ce temps, la fratrie remue ciel et terre pour retrouver son petit frère sur Internet. « On l'a repéré grâce au foot. Il était inscrit sous le nom de la compagne de notre père ! », explique Guillaume, l'aîné. La famille gagne finalement son combat. Devant les tribunaux. Après dix-huit mois de séparation, Christophe réintègre l'appartement de La Beaucaire. « J'ai quitté un enfant de 11 ans et je retrouve un ado de 13 ans, qui a pris 15 cm ! » Réunis autour du beau-père courage - « qui a supporté toute cette galère » - Stéphanie et ses enfants attendent une seule chose : « connaître la vérité sur ce qui a failli briser toute une famille et détruire la vie d'un enfant. »
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