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Flottille vers Gaza : début du procès à Istambul
NDLR : D'après cette brève, Israël ne se soumettra pas à la justice d'Istanbul. C'est insuffisant, un avocat commis d'office ? Serait-il réellement nécessaire d'exposer les accusations aux présumés coupables ? En France, à huis-clos, les prétoires ne convient pas systématiquement, et ne notifient parfois pas bien mieux lorsqu'ils statuent ou déblatèrent. A huis-clos, en France, le contradictoire et la présence d'un avocat à l'audience, etc, les juges s'en torchent. Des pratiques de cette nature, archaïques ou très vaguement et bassement médiévales, conviendraient-elles mieux à Israël ?
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Flottille vers Gaza : début du procès
AFP Mis à jour le 06/11/2012 à 13:34 | publié le 06/11/2012 à 12:05
Le procès de quatre anciens chefs de l'armée israélienne accusés d'avoir ordonné un assaut meurtrier contre un navire turc d'aide humanitaire à destination de Gaza en 2010 a débuté aujourd’hui à Istanbul, en l'absence des accusés. La procédure a été dénoncée comme un "spectacle" par Jérusalem.
Le ministère public turc a requis la prison à vie contre l'ex-chef d'état-major de l'armée israélienne, Gabi Ashkenazi, les ex-chefs de la marine et de l'aviation, Eliezer Alfred Marom et Avishai Levi, et l'ex-chef des services secrets Amos Yadlin, pour leur implication supposée dans l'assaut contre le navire Mavi Marmara. L'attaque avait causé la mort de neuf ressortissants turcs.
Les quatre hommes, aujourd'hui à la retraite, sont inculpés en tant que "commanditaires de meurtres avec brutalité ou actes de cruauté".
Mais en l'absence des accusés, le procès devrait rester symbolique, d'autant qu'Israël a exclu d'extrader ses militaires et rejeté les poursuites dont ils font l'objet.
"Les prétendus accusés n'ont pas reçu notification ou été informés d'aucune façon qu'ils allaient faire l'objet de poursuites ou de la nature des accusations. On ne leur a même pas accordé une chance symbolique d'avoir une représentation légale", s’est insurgé Yigal Palmor, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.
Les accusés étaient représentés à l'audience par des avocats du barreau d'Istanbul commis d'office.
Les représentants des parties civiles ont réclamé l'émission de mandats d'arrêt contre les ex-officiers.
Cette première audience a été l'occasion pour des centaines de manifestants, réunis devant le tribunal, de conspuer Israël et de réclamer justice pour la mort des activistes.
Cette affaire a provoqué une grave crise diplomatique entre la Turquie et Israël, autrefois alliés. Ankara a abaissé le niveau de sa représentation diplomatique dans l'Etat hébreu, suspendu la coopération militaire, et expulsé l'ambassadeur d'Israël.
2 commentaires
2012-11-07 10:00:14 cr
Un tribunal turc devait ouvrir ce mardi, à Istambul, le procès en leur absence de militaires israéliens accusés d'avoir tué neuf militants turcs se trouvant à bord de la flottille pro-palestinienne qui avait tenté, en 2010, de briser le blocus de la Bande de Gaza.
Le procureur requiert la prison à perpétuité pour l'ancien chef d'état-major Gabi Ashkenazi et plusieurs autres officiers importants.
L'état hébreu, qui décrit le procès comme une parodie légale visant à alimenter la propagande anti-israélienne, avait déjà rejeté les demandes de la Turquie, son ancien allié. Le pays lui réclamait des excuses pour l'attaque de la flottille comme condition à une normalisation de leurs relations.
De source http://french.cri.cn/621/2012/11/07/301s301188.htm#.UJpBpnp1i2Y
Les premières auditions, menées par un tribunal d'Istanbul, devaient commencer mardi. Le procureur requiert la prison à perpétuité pour l'ancien chef d'état-major Gabi Ashkenazi et plusieurs autres officiers importants.
L'état hébreu, qui décrit le procès comme une parodie légale visant à alimenter la propagande anti-israélienne, avait déjà rejeté les demandes de la Turquie, son ancien allié. Le pays lui réclamait des excuses pour l'attaque de la flottille comme condition à une normalisation de leurs relations.
En juin 2012, à la suite de la publication d'un rapport du parlement israélien critiquant l'ordre donné par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou de prendre d'assaut la flottille, celui-ci avait rétorqué que cette décision était le "résultat direct d'une administration responsable et une politique résolue".
Le 31 mai 2010, l'intervention militaire israélienne avait provoqué un tollé international et un incident diplomatique avec la Turquie. Le blocus de Gaza, soutenu par l'Egypte, vise à empêcher l'importation d'armes dans la bande de Gaza, aux mains du Hamas depuis trois ans.
mr/AP/cf
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121106.FAP3463/flottille-de-gaza-la-turquie-ouvre-le-proces-de-militaires-israeliens.html