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Un duo mère-fille en son labyrinthe de folie haineuse
NDLR : « #lesgens qui font passer les pauvres papas pour les victimes des méchantes mamans », vient-on de me lancer sur Twitter... En France, nous ne connaissons bien sûr que des femmes victimes de méchants « masculinistes » ! Alors que je foutais le bordel, au cours de ce printemps, j'envisageais de perturber un procès d'assises ; j'attendais de connaitre la date de celui de Chantal Clos, j'aurais pu l'interrompre, et demander à parler. Le procès de Chantal Clos et de sa fille n'a finalement fait que très peu de vagues ; il aurait pu être le procès des militantes et de courants les plus radicaux qui se sont habituellement exprimés au cours des dix années passées. « C’était quelques jours avant Noël 2009... » je m'en souviens assez bien, j'étais quasi aux premières loges.
Société
Un duo mère-fille en son labyrinthe de folie haineuse
12 avril 2013 à 22:16, Libé
Chantal Clos et la jeune Anouk, en 2009, avaient sequestré une avocate qui avait défendu l’ex-mari et père, puis l’avait laissée ligotée dans une forêt enneigée. Verdict : quinze ans ferme et cinq ans avec sursis.
Par SONYA FAURE
Il y a des photocopies étalées partout sur le sol, des meubles et des objets récupérés qui s’entassent contre les murs, cachent les fenêtres, rendent l’accès à la salle de bain difficile. C’est étouffant, un huissier en témoignera. Devant les assises de Paris, des témoignages ont fait revivre l’appartement où vivaient les deux femmes. A l’image du huis clos psychologique dans lequel la mère a enfermé sa fille.
A la barre, cette semaine, il y avait la mère donc, Chantal Clos, cheveux gris et beau visage, qui, dans son box, parle, parle, parle. Et la fille, la maigre Anouk, qui se gratte nerveusement les joues où des taches rouges et blanches apparaissent comme des piqûres d’orties. Toutes deux comparaissaient pour enlèvement, séquestration, violences, extorsion et vol avec arme. Lors de l’enlèvement, la mère répétait à l’avocate qu’elle avait kidnappée qu’elle était le «premier maillon» d’une «institution criminelle». Et aussi : «Quand les hommes deviennent pères, ils ont des pulsions sexuelles.»
C’était quelques jours avant Noël 2009... La suite, sur Libé
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