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Le poète escaladeur interné d'office à Toulouse
NDLR : Hervé Couasnon pourrait avoir du mal à refuser tous traitements...
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Le "poète-escaladeur" de l'aéroport de Blagnac interné d'office
Publié le 07/05/2013 à 03:48, Mis à jour le 07/05/2013 à 10:14, la Dépèche
Hervé Couasnon, celui qui s'est autoproclamé le «poète-escaldeur», a été interné d'office samedi soir à Toulouse sur décision conjointe du parquet et de la préfecture. Cet homme qui prend pour habitude de surmédiatiser ses «exploits», en escaladant des édifices publics, s'était introduit vendredi après-midi sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse-Blagnac avant d'être rapidement arrêté par la gendarmerie des transports aériens (GTA). Un coup de force qui s'assimile davantage à un grand coup de bluff. Certes, cet aventurier solitaire a réussi à pénétrer sur une zone protégée. Mais sa version tendant à démontrer qu'il pouvait déjouer les systèmes de sécurité perd au final de sa splendeur. Et le scénario présenté au départ est loin de coller à la réalité. D'abord parce que le poète-escaladeur s'est longuement caché derrière la tour de contrôle pour prévenir les médias de l'imminence de son déboulé sur le tarmac. Ensuite parce qu'il a fallu moins de cinq minutes aux gendarmes pour le débusquer et l'interpeller. Preuve de la fiabilité des systèmes de sécurité. Hervé Couasnon n'a jamais été en possession d'un sac comme il l'avait affirmé par téléphones aux différents médias. Il n'a donc rien déposé sur le tarmac. Ni même ailleurs. Toutes ces déclarations n'étaient qu'en fait des affabulations qui lui ont valu un placement en hospitalisation d'office. Une mesure qui lui permettra de bénéficier d'un suivi médical approprié.
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Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 21/05/2013 à 18:14
Publié le 21/05/2013 à 17:56
Le procès de l'homme de 43 ans qui avait tiré à blanc vendredi, près du plateau du "Grand journal" de Canal+ diffusé en direct de la Croisette à Cannes, a été renvoyé au 24 juin par le tribunal correctionnel de Grasse. Ce dernier a décidé de le maintenir en détention.
Convoqué aujourd'hui en comparution immédiate, l'homme brun aux cheveux ras et barbichette, a indiqué à la barre avoir eu "un message à faire passer". Le message de cet homme qui a dit vivre du RSA et de petits boulots, "reclus dans sa montagne" à Gréolières, dans l'arrière-pays cannois, est cependant resté nébuleux: "Mon acte n'est pas justifiable, pas compréhensible. Je suis bombardé d'informations, entre totalitarisme et oligarchie. Je voulais faire le tri. Ce n'était pas pour faire du mal".
Vendredi soir, alors que se déroulait l'émission de Canal+, cet homme au casier judiciaire vierge mais connu des services de police, avait sorti un pistolet Smith et Wesson chargé de balles à blanc, acheté 300 euros dans une armurerie, et avait tiré deux coups en l'air. L'homme avait ensuite dégoupillé une fausse grenade achetée sur Internet, provoquant la panique dans le public du "Grand journal", avant d'être arrêté par les forces de l'ordre chargées sécuriser le plateau.
Une expertise psychiatrique effectuée pendant sa garde à vue a montré que l'homme était "responsable de ses actes", mais qu'il présentait une"personnalité borderline", selon les termes de la procureure Gwenaëlle Ledoigt.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/21/97001-20130521FILWWW00493-grand-journal-l-homme-juge-le-24-juin.php