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Une institutrice de Ginestas accusée de maltraitance en cour de récré
NDLR : La chute par l'auteure, Prisca Borrel, pour l'Indépendant, est terrible... « Si les faits cités sont graves, il ne faut pas oublier que les fausses accusations, issues d'imaginaires enfantins, sont devenues monnaie courante. » Je vais devoir approfondir à nouveau mes études et les palabres sur les fausses allégations des enfants. Les féministes ont fait un si bon travail, la parole des femmes ne peut plus être mise en doute, et lorsque les propos d'un vilain marmot accusent une instit (ou même un travailleur social), leur imaginaire comme les « certificats médicaux » émis par des « psychologues » mentent ou trompent maintenant toujours ? Affaire et débats à suivre
Une institutrice de Ginestas accusée de maltraitance en cour de récré
Le 04 juin à 6h00 par Prisca Borrel | Mis à jour il y a 18 heures, l'Indépendant
L'histoire l'a prouvé à maintes reprises : les mots d'enfants peuvent susciter bien des débats lorsqu'il s'agit de démêler le vrai du faux. Aujourd'hui, c'est à l'école de Ginestas d'en faire les frais. Virginie Beauguitte, institutrice de la classe de CM1/CM2, est à bout de nerfs. Depuis le vendredi 24 mai un élève l'accuse de maltraitance. "Je l'ai juste réprimandé. Il grimpait sur les grilles qui donnent sur la rue. C'est interdit et surtout, c'est dangereux ! Comme il continuait, je l'ai puni. Je lui ai dit de venir s'asseoir à côté de nous... Ce sont des choses qui arrivent 50 fois par jour". Pourtant, une fois à la maison, la version de l'élève diffère. "Il a raconté à sa mère que j'avais traversé la cour, que je l'avais attrapé par les cheveux et lui avait cogné la tête contre un pilier en pierre". Le samedi, la mère et son fils âgé de 10 ans consultent un psychologue qui produit un certificat médical. "Ce certificat est au conditionnel, mais il stipule que j'aurais traumatisé l'enfant", peste l'enseignante. Le document prévoit un arrêt de 10 jours. 10 jours d'absence, pour se remettre. Le samedi après-midi, la mère porte plainte auprès de la gendarmerie. Ce fameux vendredi, dans la cour de récréation, les élèves présents étaient pourtant nombreux. Non loin de Virginie, une autre institutrice aurait assisté aux faits.
Comportement
Auditionnée par les gendarmes, elle dément formellement la version du jeune garçon. Tout comme la directrice de l'école, Patricia Tonnelier : "C'est un gamin qui a de gros problèmes de comportement, mais sa mère ne veut pas l'admettre ! J'ai demandé à l'inspecteur d'éducation de la circonscription de venir directement nous rencontrer, souligne la directrice. L'enfant doit revenir le 10 juin et je veux qu'une décision soit prise ! En attendant, je ferai le pied de grue, tous les matins devant les grilles de l'école parce qu'il est hors de question que j'accueille cet enfant avant la fin de son arrêt ! Madame Beauguitte devait encore avoir cet élève dans sa classe l'an prochain. Cela va être compliqué de se retrouver face à lui maintenant... Nous voulons qu'il change d'école !" L'affaire suit son cours. Virginie Beauguitte affirme attendre que ce dossier soit traité "et qu'un juge prononce un non-lieu avant de porter plainte pour diffamation". Si les faits cités sont graves, il ne faut pas oublier que les fausses accusations, issues d'imaginaires enfantins, sont devenues monnaie courante.
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Manche : un prof jugé pour avoir collé un papier sur le front d'une élève
Publié le 05.06.2013, 07h58 | Mise à jour : 08h46
Un enseignant d'une école primaire de Bretteville, dans le nord de la Manche, a comparu devant le tribunal correctionnel de Cherbourg mardi. Il risque un mois de prison avec sursis pour avoir collé un bout de papier sur le front d’une élève de 10 ans.
Les faits se sont produits le 22 mars dernier, lors d'un atelier de découpage et collage.
En classe de double niveau CM1 et CM2, une fillette de 10 ans se montrant particulièrement lente dans l'exécution de l'exercice a suscité l'exaspération de son professeur. Au comble de l'agacement, ce dernier lui a collé un bout de papier sur le front.
Trouvant l'épisode drôle, des élèves lui ont emboîté le pas, collant d'autres bouts de papiers sur le visage de l'enfant. Les parents, qui ont appris l'affaire le soir même, ont décidé de porter plainte pour violences sur mineur.
« Je ne voulais pas élever la voix, alors j’ai choisi l’humour pour faire passer mon message, explique l’intéressé à Ouest-France. Mais j’ai pris une mauvaise décision. La situation m’a échappé. »
La fillette, victime de moqueries et de menaces, a dû changer d’école. L'enseignant, qui compte trente ans de carrière dans l’éducation nationale, est suspendu de ses fonctions depuis deux mois et serait sous tranquillisants selon son avocat. Le jugement sera rendu le 2 juillet.
De source http://www.leparisien.fr/societe/manche-un-prof-juge-pour-avoir-colle-un-papier-sur-le-front-d-une-eleve-05-06-2013-2868319.php