« Extraits d'un interview de Roger Fajnzylberg | Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ? » |
Extrait d'une séance à l'assemblée nationale
Audition de Mmes Carole BOUQUET, Porte-parole de "La voix de l’enfant",
Martine BROUSSE, Directrice,
Catherine LARDON-GALEOTE, Avocate,
et du Docteur Georges BANGEMANN, Pédiatre praticien au CHU de Nîmes
Présidence de M. Laurent FABIUS, Président
Extrait du procès-verbal de la séance du 5 février 1998.
En ce qui concerne les statistiques relatives aux allégations des enfants – vraies ou fausses – je n’en connais pas. Il y a là un travail à organiser.
M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !
La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !
Cette loi du silence, cette protection est-elle calculée ? Non, je crois que lorsqu’un enfant se plaint d’avoir subi de son instituteur, d’un maire ou d’un médecin, des violences sexuelles, on ne veut pas le croire – la parole d’un enfant a encore moins de valeur en présence d’une personne titulaire d’une autorité.
Une étude publiée par l'agence de la santé publique du Canada
Assemblee nationale
COMPTE RENDU N°17
Mercredi 26 novembre 2003, Séance de 9 heures 30
Actuellement, la parole de l'enfant n'est pas suffisamment prise en compte. Les professionnels de la protection de l'enfance - éducateurs, médecins et associations notamment - savent que ces allégations mensongères sont extrêmement minoritaires. Comme le déclare le docteur Edwige Antier : « la prétendue manipulation de la parole de l'enfant par la mère est l'alibi qui actuellement protège le mieux les pédophiles. »
La présomption de crédibilité de la parole de l'enfant doit être retenue comme un principe dans toutes les procédures le concernant.
A cet égard, la convention de New York relative aux droits de l'enfant, signée le 26 janvier 1990, déclare en son article 12 : « Les Etats parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. A cette fin, on donnera notamment à l'enfant la possibilité d'être entendu dans toute procédure judicaire ou administrative l'intéressant, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un représentant ou d'un organisme approprié, de façon compatible avec les règles de procédure de la législation nationale. »
En 1998, 31 % des 135 573 enquêtes estimatives ont été déclarées non fondées mais signalées en toute bonne foi, ce qui concorde avec les résultats d’études antérieures. Les travailleurs en protection de l’enfance estiment qu’un autre 4 % des enquêtes étaient également non fondées mais que cette fois il s’agissait de fausses allégations intentionnelles. 5 300 enfants (estimation) ont été impliqués dans ces faux signalements intentionnels (voir tableau 8-2(a) dans Trocmé et al., 2001).
Les fausses allégations intentionnelles de violence et de négligence sont basées sur des signalements fabriqués, souvent en représailles contre l’ex-conjoint(e), un voisin, ou un membre de la parenté ou simplement dans le but de manipuler le système légal. Il peut arriver, dans certain cas, que la personne qui fasse une fausse allégation intentionnelle soit dans un état de perturbation affective.
Les faux signalements de négligence constituent le type le plus fréquent de fausses allégations. Près de la moitié (48 %) de toutes les fausses allégations portaient sur des allégations de négligence tandis que seulement 14 % des fausses allégations intentionnelles portaient sur des allégations d’abus sexuel.
Les fausses allégations de violence et de négligence
Theresa Knott, Nico Trocmé et Nick Bala
De source www.cecw-cepb.ca
En belgique, entre 1999 et 2000...
De source http://www2.cfwb.be/dgde
A l'analyse des 2.034 situations, on remarque que la majorité des cas de maltraitance dénoncés concernent les parents ou les membres de la famille au sens large.
On ne peut par ailleurs contester le fait qu’un malaise, mêlé d’angoisses et de suspicions, demeure dans la population à propos des questions qui touchent à la sécurité et au bien-être des enfants. C’est ainsi que, parmi le nombre important de dossiers relatifs à certaines situations où l’intégrité des enfants pourrait être compromise, certains, plutôt que de s’appuyer sur des faits concrets, se rapportent à des craintes subjectives éprouvées par les adultes, peurs attisées par l’existence, tout exceptionnelle soit-elle, de situations autres, devenues exemplatives, où l’incroyable, l’impensable s’est produit.
On constate aussi que les recours des grands-parents, relatifs à la garde et aux relations personnelles avec leurs petits-enfants, peuvent s'ajouter aux requêtes inhérentes au divorce ou à la séparation des parents. Les refus ou oppositions à l'égard d'une mesure du retrait familial sont également nom-breux.
Il s'ensuit que 78 % des situations traitées concernent le système familial au sens large (voir tableau VI).
Il est utile aussi, dans cette matière, de prendre conscience du nombre de conflits familiaux où interviennent les grands-parents, personnes qui, si elles ne font pas partie du noyau familial, n'en restent pas moins extrêmement présentes et agissantes, pas toujours dans un souci de médiation ou d’apaisement des conflits.
Du rapport de la commission VIOUT chargée d'analyser le traitement judiciaire de l'affaire d'Outreau.
Section 4 - L’indispensable enquête de contexte et d’environnement
Une enquête en matière de moeurs ne saurait se limiter de façon caricaturale (comme cela peut encore arriver) aux auditions respectives du plaignant (mineur ou majeur) et du mis en cause, d'une éventuelle confrontation dans de mauvaises conditions matérielles et psychologiques, complétées par des expertises psychologiques ou psychiatriques dans le but d’accréditer la parole de l’un ou de l’autre.
La réduction d'une enquête à ce canevas d'investigations est un non-sens dans des dossiers complexes, qui se déroulent dans un cadre intra-familial.
Outre la précision que l'on est en droit d'attendre de toute procédure pénale, une investigation sur le contexte de la révélation et l'environnement dans lequel évoluent l’enfant et sa famille est indispensable. Doit également être vérifié si au moment de cette révélation, l’enfant se trouve au coeur d’un conflit entre adultes.
Ainsi les conditions et circonstances du dévoilement doivent être clairement exposées dès les premiers actes d'enquête. En effet selon que la révélation est spontanée, secondaire ou rapportée (indépendamment de toute pression ou question, qu'il conviendra là aussi de vérifier), son impact en terme judiciaire sera perçu différemment.
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AFP, 19/04/2011 | Mise à jour : 09:08
François Baroin, porte-parole du gouvernement, a ironisé sur le "désamour" manifesté par Jean-Louis Borloo, qui a quitté l'UMP alors qu'il "aimait tellement Nicolas Sarkozy il y a trois mois qu'il voulait être son premier ministre", ce matin sur iTélé.
Après son départ du parti majoritaire, "il faudra que Jean-Louis Borloo explique qu'il y a trois mois, il aimait tellement Nicolas Sarkozy qu'il voulait être son premier ministre, après avoir fait dix ans au gouvernement, et qu'aujourd'hui, il s'en est lassé, et que s'en étant lassé, dans un désamour, il s'en va", a affirmé François Baroin.
"Je suis un chiraquien historique, pas un sarkozyste historique, et je travaille au sein du gouvernement pour servir l'Etat, mon pays, et je considère que Nicolas Sarkozy a fait les gestes de rassemblement de sa famille", a-t-il ajouté. Selon lui toutefois, "le départ de tel ou tel sur des crispations individuelles ou personnelles nous amènera dans quelques mois à nous retrouver tous ensemble parce que ce sera l'intérêt général qui primera".
Jean-Louis Borloo, ex-numéro deux du gouvernement, a annoncé le 7 avril son départ de l'UMP, en se disant "prêt" à représenter le centre à la présidentielle.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/19/97001-20110419FILWWW00328-baroin-ironise-sur-borloo.php
15 avril 1997 à 00:55
Deux aides soignants de l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), âgés de 50 et 35 ans, sont accusés d'avoir violé des enfants de 4 à 11 ans handicapés moteurs, soignés dans le service des infirmes moteurs cérébraux de l'établissement. Ces crimes auraient été commis entre 1986 et 1994. L'un des aides soignants, le plus âgé, a reconnu les faits. C'est une plainte des parents, en avril 1994, après que des enfants eurent eux-mêmes dénoncés les faits, qui a lancé l'affaire. Les enquêteurs se sont aperçus qu'au moins trois responsables de l'hôpital, notamment des médecins, étaient au courant, mais avaient préféré garder le secret. Ils seront poursuivis pour non-empêchement de crimes ou délits et non-dénonciation de crimes.
Les deux principaux protagonistes devraient se retrouver d'ici à quelques mois devant la cour d'assises de Créteil. Selon le parquet de Créteil, le jugement n'aura pas lieu avant 1998, notamment parce que l'un des accusés, qui nie les faits, s'est pourvu en cassation. En revanche, les responsables de l'hôpital seront, eux, jugés dès le 17 septembre par le tribunal correctionnel. Cette dissociation provoque la colère des parties civiles qui aurait souhaité que tous les protagonistes, quel que soit leur niveau d'implication, soit jugés en assises.
De source http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1997/04/15/des-aides-soignants-accuses-du-viol-d-enfants-handicapes_202612
#ASE #éducspé
Intéressant, ce rapport de 2003, sur la #presse, son utilité, et tout ça http://t.co/GTcleN5Yop pic.twitter.com/P4mTet042g
— Bruno Kant (@bkant) 5 Octobre 2014
LE MONDE | 01.02.1998 à 00h00 • Mis à jour le 01.02.1998 à 00h00
La cour d'assises du Val-de-Marne a condamné, vendredi 30 janvier, deux aides-soignants, Alain X et Manuel Y, à six et huit ans de réclusion, pour des viols et des agressions sexuelles sur des enfants handicapés au centre hospitalier universitaire (CHU) du Kremlin-Bicêtre. Les jurés ont reconnu les deux hommes coupables de tous les faits reprochés, commis entre 1986 et 1994 dans un service spécialisé pour enfants infirmes moteurs cérébraux. L'avocat général avait requis dix-sept ans de réclusion à l'encontre de Manuel Y et quinze ans pour Alain X.
De source http://www.lemonde.fr/archives/article/1998/02/01/deux-aides-soignants-ont-ete-condamnes-a-six-et-huit-ans-de-reclusion-pour-des-viols-et-des-agressions-sexuelles-sur-des-enfants-handicapes_3657337_1819218.html
Publié le 24.06.1998
PEDOPHILIE 3 responsables d´un hôpital du Kremlin-Bicêtre (94) comparaissent aujourd´hui devant le tribunal de Créteil à la suite de viols et agressions sexuelles sur des enfants infirmes par 2 aides-soignants. Ceux-ci, Alain X, 50 ans, et Manuel Y, 36 ans, ont été condamnés à 6 et 8 ans de prison le 30 janvier. Les responsables de l´hôpital ont été mis en examen pour « abstention volontaire d´empêcher un crime ».
Le Parisien
L'essentiel, de plusieurs brèves, de source http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-bref-24-06-1998-2000130065.php
Les médecins jugés pour s´être tus
Des enfants handicapés étaient victimes de sévices sexuels
Fabienne HUGER | Publié le 25.06.1998
«IL faudrait qu´un jour, l´administration de la santé s´aperçoive qu´il existe un Code pénal en France qui s´applique à tous », clame le président de la 13e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Créteil (Val-de-Marne), devant lequel comparaissaient, hier, trois responsables de l´hôpital du Kremlin-Bicêtre pour non-dénonciation de crimes. « Il s´agit de viols, d´attouchements sexuels sur des enfants mineurs et handicapés.
Ce sont des faits graves que vous avez tenté de régler en famille », poursuit le président. Face à lui, le docteur Danièle Truscelli, 61 ans, la psychologue, Françoise Debardot, 64 ans, et Liliane Thibault, 59 ans, chef de cabinet du CHU de Bicêtre, toutes trois mises en examen pour « abstention volontaire d´empêcher un crime ou un délit contre l´intégrité d´une personne ». Les trois femmes avaient-elles réellement conscience de la situation ? La première informée a été la psychologue, auquel un enfant de 11 ans fait ses confidences en septembre 1993. Elle prévient alors Mme Truscelli, responsable du service. Le récit de l´enfant leur paraît trouble. Les deux femmes assureront que, si elles ont cherché à en savoir un peu plus sur cette affaire, la culpabilité de l´aide-soignant incriminé ne leur est pas apparue avérée. « Mais pourquoi ne pas en avoir parlé ? » questionne le président. « Pour ne pas mettre en péril la psychothérapie que suivait l´enfant. Il fallait que ce soit lui qui en parle à ses parents, ce qu´il a fini par faire. » Une justification qui fera dire au président qu´en attendant, « l´aide-soignant était toujours dans le service et risquait de s´en prendre à d´autres enfants ». Pour la responsable du service, le Dr Truscelli, la personne incriminée « faisait très bien son travail, était sympathique et disponible. Quand je lui ai parlé des révélations de l´enfant, il m´a dit que c´était monstrueux de faire courir de tels bruits sur lui. De plus, il n´était plus au contact direct des enfants depuis 1992. » Une précision que reprend de volée le président : « Des enfants, pourtant, l´accusent au-delà de 1992 et il a été condamné pour cela. » Une condamnation à huit ans de réclusion criminelle prononcée par la cour d´assises du Val-de-Marne. Quant au chef de cabinet de l´hôpital, Mme Thibault, elle s´est réfugiée derrière le directeur de l´époque avec qui elle avait évoqué le dossier.
Certaines familles ont d´ailleurs trouvé étrange, hier, que ce directeur n´ait pas été convoqué devant le tribunal.
Le substitut du procureur de Créteil a estimé que les trois accusées s´étaient rendues coupables de non assistance à personne en danger. Il a requis quinze mois de prison avec sursis pour la responsable du service et dix mois pour la psychologue et le chef de cabinet. Le jugement, mis en délibéré, sera rendu le 16 septembre.
Le Parisien
De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-medecins-juges-pour-s-etre-tus-25-06-1998-2000131614.php
Le procès du silence s´ouvre aujourd´hui
Viols à l´hôpital
Christine HENRY | Publié le 24.06.1998
LE procès de la loi du silence s´ouvre aujourd´hui. Trois responsables de l´hôpital du Kremlin-Bicêtre comparaissent devant la 13e chambre correctionnelle du tribunal de Créteil, dans le cadre de viols et d´agressions sexuelles commis par deux aides-soignants sur plusieurs enfants handicapés. Les auteurs, Alain X, 50 ans, et Manuel Y, 36 ans, ont écopé entre six et huit ans de prison, le 30 janvier, pour des crimes perpétrés dans l´enceinte du service des enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC) entre 1986 et 1994.
Mais l´affaire ne s´arrête pas là. Reste à faire la lumière sur l´attitude du docteur Danièle Truscelli, 61 ans, de la psychologue Françoise Debardot, 64 ans, et de Liliane Thibault, 59 ans, chef de cabinet du CHU de Bicêtre, toutes trois mises en examen pour « abstention volontaire d´empêcher un crime ou un délit contre l´intégrité d´une personne ». Trois femmes qui savaient et se sont tues.
Savaient-elles ? L´information judiciaire aurait, entre autres, révélé que le chef de cabinet était au courant depuis 1991. Soit trois ans avant que les parents ne déposent les premières plaintes. La psychologue et la psychiatre auraient, elles, eu connaissance des faits en 1993.
A l´origine, les trois femmes auraient dû être jugées en mars 1997, mais les parents des victimes avaient demandé, au cours de l´audience, le renvoi de l´affaire. Ils comprenaient mal que l´on juge trois personnes pour non-dénonciation de crimes alors que les auteurs de ces faits n´avaient pas encore été jugés devant les assises. Les magistrats de la 13e chambre s´étaient rangés aux arguments des familles, et l´affaire, renvoyée initialement au 17 septembre, a finalement été audiencée pour aujourd´hui.
Le Parisien
De source http://www.leparisien.fr/val-de-marne/le-proces-du-silence-s-ouvre-aujourd-hui-24-06-1998-2000129999.php
Un cadre de l´hôpital condamné pour s´être tu
Huit mois de prison avec sursis
Publié le 17.09.1998
HUIT mois de prison avec sursis pour non-dénonciation de mauvais traitements. Tel est le jugement rendu hier, en délibéré, par la 13e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Créteil à l´encontre de Liliane Thibault.
Cette dernière avait comparu devant cette même chambre le 24 juin dernier en compagnie de deux autres professionnelles de la santé, Danièle Truscelli, 61 ans, chef de service et Françoise Debarbot, 65 ans, psychologue.
Les trois femmes avaient été mises en examen pour « abstention volontaire d´empêcher un crime ou un délit contre l´intégrité d´une personne ».
La justice leur reprochait d´avoir eu connaissance d´attouchements infligés à un enfant de 11 ans par deux aides-soignants, au sein du service chargé des enfants infirmes moteurs cérébraux de l´hôpital du Kremlin-Bicêtre, et de n´avoir rien dit (lire nos précédentes éditions).
Les trois femmes ont assuré pour leur défense ne pas avoir voulu « mettre en péril la psychothérapie suivie par l´enfant ». Un argument qui n´a visiblement pas convaincu les juges.
La hiérarchie sanctionnée Toutefois, s´il l´a condamnée pour non-dénonciation de mauvais traitements, le tribunal a dans le même temps jugé que Liliane Thibault n´était pas coupable du chef d´abstention volontaire d´empêcher un crime contre l´intégrité d´une personne. Les deux autres prévenues, pour leur part, ont bénéficié d´une relaxe.
La loi du silence en accusation
En condamnant le chef de cabinet et non les deux médecins, les juges ont ainsi décidé de sanctionner celle qui, par sa place dans la hiérarchie, portait, selon eux, la responsabilité réelle du délit de silence.
C´est donc bien la loi du silence trop souvent pratiquée par « l´administration de la santé » et dénoncée avec véhémence par le président de la 13e chambre correctionnelle lors du procès qui se retrouve condamnée à travers ce jugement.
Le Parisien
De source http://www.leparisien.fr/val-de-marne/un-cadre-de-l-hopital-condamne-pour-s-etre-tu-17-09-1998-2000247593.php