« Un peu de distance s'impose ? | Retour sur... un scandale et un risque de « confusion » de marques » |
Un Parisien du jour peut laisser perplexe
Aujourd'hui, il m'a fallu deux Parisiens, celui du coin et l'édition de l'Oise, ses fichiers PDF. Je suppose que les formats numériques sont assez conformes à ce qui était en kiosques, ce matin, et à ce qui est publié sur Internet. Des inspecteurs et des juges semblent avoir mis le paquet, ils ont recrutés des « profileurs » ou de savants « psychologues » pour élucider cet horrible double meurtre de retraités. Le ministre de l'intérieur nous a bien dit qu'il fallait absolument protéger les personnes « vulnérables », c'est à présent une « priorité » (et non une stratégie populiste). Dans les feuilles communes aux autres éditions du Parisien, on apprend qu'une toute autre affaire est relancée, des années après un non-lieu, mais après l'intervention d'un « privé » ayant « repris le volumineux dossier pour les parents du disparu. »
Le 9 janvier dernier, à Guermantes, j'avais assez longuement discuté avec le père d'Estelle Mouzin, de différentes affaires, beaucoup aussi de ses propres moyens et méthodes pour retrouver sa fille ou obtenir des explications. S'il a lu le Parisien du jour, il a pu repenser à notre conversation. Le 19 janvier, sur TF1, au cours de l'émission « Disparitions », j'ai appris qu'en 2003, Nicolas Sarkozy avait décidé que la disparition d'Estelle Mouzin sera un jour élucidée, souhaitons le...
Le Parisien du jour, des feuilles communes |
En janvier dernier, Eric Mouzin, le père d'Estelle, excluait tout recours à un « privé » en raison des coûts et des incertitudes de telles solutions. Par prudence, il préfère agir dans le strict cadre de l'enquête pénale, bordée par ses procédures. Je lui répondais alors que le juge d'instruction devrait bientôt disparaitre. Il y a peu, on nous a appris que les « victimes » ou des partis pourraient ensuite disposer de quelques « aiguillons », pour réveiller de temps en temps le parquet, si nécessaire. Je l'invitais alors à visiter mon site Internet tout en lui expliquant sans trop de détails que j'avais pour ma part opté un jour pour d'autres voies que des procédures inaccessibles ou illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi.
Ma fille Justine est « placée » depuis 2003, rien ne changera plus et je le savais. Il y a peu, des juges de la cour d'appel de Versailles me confirmaient eux même qu'il n'y aurait pas de terme à cette « solution durable ». « On peut toujours compter sur le repentir », suppose Eric Mouzin, on l'entendait ce 19 janvier, sur TF1, il espère un jour faire « bouger les lignes ». J'ai pour ma part pu constater comment s'était comporté Richard Josefsberg, de l'OSE. Depuis, 5 ans se sont déjà écoulés, il ne s'est pas repentit. Pourquoi réagirait-il, il est protégé par l'autorité de choses dites « jugées » ou bâclées.
Ces derniers temps, il s'est tramé quelque chose d'assez intéressant. Un blog aurait pu être censuré ou même fermé si une mère avait cédée à ce qui pouvait faire penser à des intimidations. Mais elle a su résister et son blog est toujours en ligne, intact, je pense qu'il n'y aura plus de suites. J'ai le sentiment qu'une association a fait une erreur en se comportant comme elle l'a fait, envers cette mère. Cette même association ne pouvait-elle pas s'attendre à une telle réponse, en retour ? Début octobre dernier, un email m'informait que « Stratégies judiciaires » venait de paraitre, je me disais alors qu'un tel ouvrage ou grimoire n'est pas nécessairement utile pour se défendre dans la vie et sur la toile.
Les conclusions que j'ai déposées, en décembre dernier, à la chambre des créatures inférieures, pouvaient heurter : le ficher au format PDF, il est en ligne depuis deux mois. Un extrait : « A l'automne 2008, M. KANT a eu un échange bref et cordial avec les services juridiques de la LICRA, après un boulet rouge. En effet, M. KANT avait été "dénoncé" à la LICRA. M. KANT a très souvent perçu des intimidations suite à ses critiques, y compris de la part du ministère public, fin mai 2008, mais il n’a jamais eu besoin d’y céder. M. KANT a cependant supprimé un simple mot dans son blog, s’efforçant de répondre alors au mieux aux souhaits des éditions Dalloz. » J'ai été très amusé en découvrant que BHL avait récemment du toiletter son site Internet. Je viens de lire ou d'entendre que l'ouvrage de Yann Moix, à paraître et promu par BHL, serait historiquement faux. S'il est publié, je vais peut-être m'en procurer un, par simple curiosité.
Avec des faux et des approximations ou des mensonges, quelques opinions de psychologues et d'éducateurs aussi, des magistrats professionnels motiveraient n'importe quoi. En janvier dernier, en relisant l'arrêt, j'ai rapidement constaté que les juges de Versailles avaient tout de même rendu une décision un peu moins brouillon, je leurs avais parlé de dénaturation des éléments de la procédure. A défaut d'avoir obtenu une main-levée de la mesure de placement de ma fille aînée, ce que je ne souhaitais plus en décembre dernier, j'aurais tout de même pu faire bouger enfin les plumes de la chambre des créatures inférieures, ce n'est pas anodin. Pour tout le reste, tant pis.
Ce samedi 13, je pense me rendre encore une fois à Science-po. J'aurais peut-être l'opportunité de saluer quelques individus rencontrés ici et là, par le passé, à l'occasion de mes diverses sorties précédentes.
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AFP, 13/02/2010 | Mise à jour : 13:23
Le père d'un jeune homme retrouvé tué chez lui à Saint-Witz (Val-d'Oise) à la mi-janvier a indiqué aujourd'hui qu'il offrait 30.000 euros de récompense pour toute information permettant de retrouver les assassins présumés de son fils.
"On propose une récompense de 30.000 euros", a déclaré à l'AFP M. Hawat, père d'Anthony Hawat, 20 ans, victime de plusieurs coups de couteau, égorgé et dont le corps sans vie avait été retrouvé le 13 janvier dans son studio de Saint-Witz.
"Nous vivons dans une ville où tout le monde se connaît. Ce que je souhaite c'est permettre à la police de restreindre le cercle des recherches, il ne s'agit en aucune manière de déranger l'enquête" a expliqué M. Hawat, confirmant une information du journal Le Parisien ajourd'hui.
Les détails: http://news.fr.msn.com/m6-actualite/france/photo.aspx?cp-documentid=149510663&page=1
20 ans de prison pour un hacker aux USA
AFP, 25/03/2010 | Mise à jour : 21:17
Un jeune Américain accusé d'avoir piraté des millions de cartes de crédit a été condamné aujourd'hui à 20 ans de prison par un tribunal fédéral à Boston. Albert Gonzalez, 28 ans, avait plaidé coupable en septembre dernier dans plusieurs affaires similaires, et encourait entre 17 et 25 ans de détention. Il est inculpé notamment de complot, fraude informatique et vol d'identité et doit comparaître à nouveau vendredi pour d'autres cas.
"Il s'agit de l'exemple le plus important de piratage informatique de l'histoire américaine", a déclaré la juge Patty Saris en le condamnant à 20 ans de détention. "Même si vous éprouvez du remord et que vous avez rendu un million de dollars que vous aviez caché dans le jardin de vos parents, je dois lancer un message, vu l'énorme coût de votre délit", a-t-elle ajouté.
Avant l'énoncé du verdict, le jeune homme a pris la parole. "Je suis coupable. Ma curiosité et mon asservissement (à l'informatique) m'ont poussé à trahir mes parents et à utiliser leur maison", a-t-il dit. "Je voudrais demander pardon et requérir l'indulgence", a-t-il ajouté.
AFP, 01/04/2010 | Mise à jour : 19:55
Un anesthésiste de l'hôpital de Montpellier, qui avait reconnu une erreur médicale ayant conduit mi-janvier à la paralysie d'une enfant de quelques mois, a mis fin à ses jours, a annoncé la direction du CHU de Montpellier lors d'une conférence de presse. Le corps de cet anesthésiste, âgé de 31 ans, a été retrouvé aujourd'hui dans un village de l'ouest de l'Hérault, selon le CHU.
Cet homme aurait dû se présenter lundi devant le Comité des sages de l'hôpital, une structure de conciliation qui se réunit en cas de situation difficile, a déclaré Bernard Guillot, président de la Commission médicale d'établissement. Son absence avait déclenché les recherches.
L'anesthésiste avait reconnu avoir commis une erreur médicale mi-janvier, lors d'une intervention sur une enfant de six mois environ. L'erreur de dosage du produit injecté "a sans doute favorisé une paralysie des membres inférieurs" du nourrisson, a précisé M. Guillot. Une enquête avait été ouverte après le dépôt d'une plainte par la famille de la fillette.