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Retour sur... un scandale et un risque de « confusion » de marques
En octobre dernier, le Parisien révélait que le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour « escroquerie » et « abus de confiance », visant 17 associations caritatives. J'ai pu le découvrir en lisant un communiqué de l’association OSE France : « l’une d’elles porte la dénomination Opération Sauvetage Enfants – OSE – une dénomination de nature à semer le trouble et la confusion dans l’esprit du public ». L'Oeuvre de Secours aux Enfants France rappelait alors que « leurs comptes sont certifiés par deux commissaire aux comptes et régulièrement déposés en préfecture en respect des dispositions légales » et que leur dénomination, « OSE »,a fait l’objet d’un dépôt à l’INPI. L'Oeuvre de Secours aux Enfants souhaitait alors « lever toute confusion » et dénonçait ces similitudes.
Il y a peu, je découvrais que SOS Villages d’Enfants avait également communiqué suite à cette même ouverture d'information judiciaire, en décembre dernier, dans le numéro 211 de leur revue « Villages de Joie ». Depuis, j'ai constaté que Gilles Paillard, leur Directeur général, avait déjà communiqué au cours d'un reportage du 20h de TF1 du 14 octobre 2009, soulignant alors que le simple fait d'être « nommé » mettait en doute « la réalité » de leur association.
Je pense que le véritable scandale ou la curée pourrait un jour suivre quand même, mais qu'il ne portera pas du tout sur la comptabilité ni sur les discours ou méthodes de sensibilisation des donateurs puis les collectes de fonds de ces associations... Il y a peu, Roger Fajnzylberg, Directeur général de l'OSE, était très confiant, tout autant que Gilles Paillard, Directeur général de SOS Villages d'Enfants. Mais Jean François Guthmann, Président de l'OSE, semblait alors être beaucoup plus hésitant. J'avais rencontré l'OSE France fin novembre dernier, au centre communautaire de Paris.
Quelques images du 20h de TF1 du 14 octobre 2009, Des procédés potentiellement suspects ont été décris dans ce journal. Gilles Paillard critiquait un logo d'une autre association, suspectée, lui reprochant des similitudes avec le logo de SOS Villages d'Enfants. A la manière de l'OSE France, Gilles Paillard se plaignait d'un double préjudice, du fait de la confusion possible avec la marque SOS Village d'Enfants. Le reportage décrivait ensuite des contrôles réalisés en France, pour vérifier la bonne gestion des fonds ou dons collectés. |
2 commentaires
http://www.gala.fr/gala_tv/l_oeil_sur_eux/laurence_ferrari_son_combat_pour_les_enfants
Tous ces discours finissent par me rappeler maintenant ceux promus en 2007, à l’Unesco, à l’occasion d’un colloque ”Ethique et protection de l'enfance”, organisé par Enfance et Partage. Des parents peuvent être monstrueux, mais la Dass, c’est toujours idyllique...