« Encore un scoop ? | Des conclusions ou « histoire d'en rire » encore » |
'va y avoir un massacre, en chambre du conseil
Hier, j'ai téléphoné au greffe du juge pour enfant, je souhaitais avoir une date pour consulter le dossier. Le greffe était un peu surpris car je n'avais pas déjà reçu ma réponse. Je lui ai dit que c'était sans grande importance, parfois la Poste coince. Et en effet, ce matin, en rentrant du tribunal, j'ai trouvé l'autorisation pour consulter ce dossier, postée le 4 décembre. Hier, avec le greffe, nous avions convenu que je consulterais le dossier ce matin, à 10h00. J'ai poussé le bouchon bien au delà de la limite de 11h00... c'est très court, une heure de consultation, quand on doit prendre des notes manuscrites. Par contre, j'ai noté assez de détails de ce qu'a versé l'ARSEA ainsi que l'essentiel de ce qu'a versé Maître Roughol.
En sortant, je me suis arrêté chez un bouquiniste, j'avais besoin de me changer les idées. J'ai mis la main sur deux livres dont « Lettre aux savants qui se prennent pour Dieu ». A peine plus tard, dans le RER et sur le retour, j'appelais l'ARSEA et je laissais un message pour M. Roth : « soyez à Versailles, je vais vous massacrer devant les juges ainsi qu'en public, par la plume. » Je comprend beaucoup mieux pourquoi, hier, ce même monsieur était très mal en point lorsque je lui apprenais que ce 21 novembre, alors que d'autres ont perçu une offense au chef de l'Etat, je n'ai été ni enfermé ni interné d'office.
Mais je crois que là bas, à Ostwald, je vais plutôt me farcir un certain M. R., un autre, peut être « Directeur ». Je dois vérifier l'orthographe de son nom puis vérifier s'il a déjà pondu une quelconque théorie visant à « aider » les enfants à « faire le deuil » de leurs figures parentales ou du père « idéal ». Après séparator, Richard Josefsberg, de l'OSE, M. R., une sorte de terminator, de l'ARSEA ? Si ça peut aider à faire pousser les enfants dans les villages, why not... Mais je ne vois vraiment pas comment « collaborer » avec de tels « services », alors que l'ARSEA persiste sur de telles voies, pourrir le père, et ce bien sûr, tout en flattant toujours le pasteur d'Uhrwiller ou ces tiers « dignes de confiance », garants de la relation père-enfant. Ceci dit, il est vrai que je ne suis pas un éduc ni un de ces grands chantres de la Dass. Mais qu'on ne s'étonne plus ensuite si les parents ont parfois du mal à accéder à ces dossiers, à lire plus et mieux, et si, en aucun cas, les parents ne peuvent en obtenir des copies, pas même de la moindre feuille.
Je pense que je vais aussi me refarcir ce cafard, Maître Roughol, pour ce que Justine lui aurait écrit depuis la boite mail du presbytère protestant et ce qui a ensuite été versé au dossier « d'assistance éducative », un peu avant la fin septembre. « Noyée par la planche à laquelle elle pensait se raccrocher... » Mais pour le moment, Justine serait encore à peu près bien, à l'internat, entourée d'amis. Peut-être est-ce exact, on verra bien d'ici quelques temps.
Je vais éventuellement être un peu plus modéré ces prochains jours ou certains penseront que j'en veux au « nouveau » juge, or ce n'est absolument pas le cas. Ce juge-ci me fait assez penser et depuis longtemps déjà au juge des tutelles. Dans sa plus récente correspondance, il m'informe qu'il a lui aussi du mal à obtenir quelque chose lorsqu'il sollicite les services AEMO Ostwald. Mais ces services ont peut être mis du temps à rédiger leur diatribe contre ce papa qui critique tant et si fort les services sociaux...
Sur le retour, j'ai pris un journal, histoire d'en rire. Quelle idée d'avoir mis des caméras de surveillance dans une crèche, on redécouvre maintenant que la vidéo surveillance ne dissuade pas, pas tout le monde. Je constate que Nadine Morano nous assure qu'un couac comme en Italie ne peut pas se produire en France, qu'ici les normes sont différentes. Tout a donc bien changé depuis ces batailles autour d'une promesse. A l'époque, on nous disait qu'il y aurait bientôt un peu plus de places pour les enfants, que tout irait sous peu mieux, moyennant quelques petites impasses sur les normes, les formations ou le recrutement. Mais je ne sais pas tout, ces dernières sont peut être encore suffisantes pour qu'à l'avenir, aucune personne de la petite enfance française ne pète jamais ponctuellement un boulon.
Cet après midi, j'avais prévu de retourner au bureau. Mais je vais plutôt faire une petite sieste ou flâner et tranquillement repenser à tout cela, à tout ce que je vais ajouter encore à mes conclusions, pour ce 11 décembre, à Versailles. Si le peu que j'avais déjà écrit au mois de septembre dernier faisait déjà tant geindre, qu'est-ce que ce doit être aujourd'hui...
Une correspondance du 3/12, postée le 4
Un peu de tout... et peut être n'importe quoi aussi
2 commentaires
Le Service d’Action Educative en Milieu Ouvert d’Ostwald est l’un des 35 établissements et services gérés par l’ARSEA – Association Régionale Spécialisée d’Action Sociale, d’Education et d’Animation dont le siège est situé 204, Avenue de Colmar à Strasbourg.
MISSIONS
Le service a été créé en 1962. Il est financé par le Conseil Général du Bas Rhin et le Ministère de la justice (pour les jeunes majeurs).Il est autorisé à accompagner 1300 enfants, jeunes majeurs et leurs familles simultanément .
Il contribue à une mission globale de protection de l’enfance, référence aux articles 371 et 375 du code civile et 221-1 et 223-1 du code de l’action sociale et de la famille.
L’intervention est caractérisée par son origine qui peut être de deux ordres :
Judiciaire : Ordonnée par un juge des enfants, il s’agit d’une mesure d’assistance éducative qui s’impose à la famille dans le cadre d’une situation de danger. Les décisions sont prises par les magistrats des tribunaux pour enfants de Strasbourg, Saverne et Colmar ou sur délégation de compétence d’autres départements.
Administrative : Prononcée par le Président du conseil général du Bas Rhin sur la base d’une demande ou d’un accord de la famille, il s’agit d’une mesure de prévention sociale des risques de danger. Le service de Protection de l’Enfance est mandaté pour identifier et valider les besoins d’intervention sur proposition des services sociaux départementaux.
Le service ne peut être directement saisi par un particulier.
Pour qui : Les mesures ne désignent pas les familles mais un ou des enfants de 0 à 18 ans ou les jeunes majeurs qui en formulent la demande jusqu’à 21 ans.
Pourquoi : L'intervention a pour visée de favoriser une évolution de la situation de départ. L’intervention a pour finalité la sortie de ce dispositif. Dès lors, elle va tenter de provoquer une mise en mouvement pour initier un changement propre à éloigner le mode de fonctionnement familial d'une production de risques ou de dangers nécessitant une intervention sociale.
Cela nécessite d'accompagner l'enfant et sa famille pour comprendre pourquoi et comment ils en sont arrivés là.
POUR QUOI FAIRE ?
La conduite de l’intervention s’effectue sur une durée fixée par le décideur. Celle-ci peut être renouvelée. A réception de la décision par le service, un cadre prend rendez-vous pour une première rencontre de la famille à son domicile. C’est ensuite un des travailleurs sociaux qui est chargé de rencontrer l’enfant, sa famille et/ou son environnement proche sur un rythme moyen d’une fois tous les 15 jours. La première année, trois temps de réflexion pluridisciplinaires vont jalonner la mesure. Le deuxième permettra l’élaboration d’un projet individualisé. Une évaluation de projet sera réalisée par année supplémentaire d’intervention.
La relation d’aide conduite par le travailleur social s’attachera à proposer un nouvel éclairage sur les difficultés repérées et les potentialités pour s’en « extirper » en mobilisant les ressources propres à la famille et à son environnement le cas échéant.
QUAND ?
L’action éducative en milieu ouvert peut être mise en place pour tenter de préserver la cellule familiale, pour accompagner la reconstruction de cette cellule à l’issue d’un placement du ou des enfants, à l’occasion de séparation et/ou recomposition familiale. La commande initiale, le contexte de l’intervention ou de nouveaux faits de mise en danger peuvent entraîner un signalement ou la préparation d’un placement du ou des enfants.
COMMENT ?
Le cadre institutionnel garantit la mise en cohérence des interventions et des moyens nécessaires à l’exercice de cette mission.
Des repères : Un mandat judiciaire ou administratif légitime l’intervention. Il en précise le cadre et la temporalité.
L’essentiel de nos interventions se situent à partir du lieu de résidence de l’enfant.
En référence à la loi sociale et symbolique, il convient de créer chaque fois que possible, les conditions singulières propres à l’instauration d’une relation de confiance qui permettent à l’enfant et ses adultes repères (famille, tiers dignes de confiance, famille d’accueil…) d’être partie prenante.
La diversité : La pluralité des références, des pratiques mais aussi des réflexions et des formations offre une diversité de réponses possibles.
Les réunions diverses ont une visée d’organisation, de régulation, de réflexion. Elles peuvent prendre la forme de réunions d’équipe portant alors sur des problématiques propres à un secteur d’intervention, ou au contraire être transversales au service tels que les groupes d’analyse des pratiques, les réunions générales.
Les formations sont à visée individuelle ou collective, externes ou internes selon les besoins.
L’organisation géographique : Le service est organisé en trois secteurs d’intervention.
Les secteurs NORD, CENTRE et SUD du département.
Ces secteurs disposent d’une base commune, la CUS, où peut s’opérer la régulation de l’activité globale du service.
En cas de variation forte de l’activité, un secteur peut prêter main forte à un autre secteur.
Chaque chef de service encadre 15 travailleurs sociaux et une secrétaire pour gérer l’intervention sur un des secteurs.
Par qui? Une équipe pluridisciplinaire intervient sur l’ensemble du territoire du Bas Rhin (à l’exception de la ville de Strasbourg) :
1 Directeur
3 chefs de service éducatif
1 psychiatre (temps partiel)
2 psychologues (à temps partiels)
45 travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés et assistants sociaux)
5 secrétaires
1 agent de service
Cette équipe s’enrichit régulièrement par l’accueil de stagiaires engagés dans un processus de formation de préférence sur des périodes longues (5 ou 7 mois) : éducateurs spécialisés, assistants sociaux, TISF, BP ou BTS secrétariat.
Avec qui? Les premiers partenaires souhaités sont l’enfant et sa famille.
Les intervenants ne peuvent déterminer d’emblée les ressources qu’il faudra mobiliser pour une situation.
Les partenaires et les réseaux peuvent être multiples en fonction des situations, des territoires.
Certains ce sont déjà mobilisés en amont de la décision d’AEMO.
Ils représentent les premiers contacts ou bases d’informations :
Le service d’enquête sociale
Le service d’investigation et d’orientation éducative (SIOE)
Le service social départemental (assistants sociaux de secteur)
Des établissements spécialisés
Des assistants sociaux scolaires
Parmi les plus fréquemment mobilisés en cours d’intervention, on retrouve :
La famille élargie
Les assistants sociaux de secteur
La protection maternelle et infantile
L'éducation nationale
Les missions locales
L'Atelier (aide à l’insertion)
Les établissements spécialisés
Des assistants sociaux scolaires
De source http://www.arsea.fr/etablissements.php?fiche=br_aemo_ostwald
Saint-Ludan sert de support à notre réflexion visant à articuler, selon un point de vue éthique, les références et les méthodologies de l'action sociale en Institut de Rééducation.
Petite structure, l'I.R. accueille une population de jeunes filles en situation d'échec scolaire, présentant des troubles associés.
D'origine congrégationiste, ayant connu récemment une évolution rapide, l'établissement s'est laïcisé et ouvert sur l'extérieur mais ne dispose pas de projet orientant son action.
Dans ce contexte, l'élaboration du projet tend à répondre à l'injonction légale la loi du 2 janvier 2002, mais surtout, vise à formaliser les références, les méthodologies d'intervention et l'exigence de coordination et d'évaluation de l'action sociale menée.
Il s'agit de souligner l'objectif d'un travail social polarisé sur la promotion de la personne, s'appuyant sur l'élaboration singulière du sujet et l'association des familles à la co-définition du parcours individualisé de l'enfant. (R.A.).
Mémoire ENSP de Directeur d'Etablissement Social - CAFDES Option - Enfance.
97p., ann., réf. 4p.
DIPLOMES, 2003, FRA, FRE
RESCH (Thomas)
Mots-clés BDSP: Enfance inadaptée, Centre rééducation, Trouble comportement social, Projet établissement, Individualisation, Action sociale, Coordination, Médiation, Intégration scolaire, Echec scolaire, Evaluation, Adolescent, Objectif, Processus, Prise charge médicosociale, Stratégie, Réseau, SESSAD, Passage en milieu ordinaire, France
ENSP : 132441, OV03/55, OV03/57, OV03/54, OV03/56
Code INIST-CNRS 002B30A11